SSSnaker : test & avis

SSSnaker : test & avis

Pour qui sont ces serpent qui sifflent sur vos têtes ?
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Image officielle du jeu. Pas terrible je sais :/

Aux origines de SSSnaker

SSSnaker est un jeu édité en mars 2023 par Habby (happy hobby) à qui l’on doit déjà plusieurs succès comme Archero ou Kinja Run, déjà présenté sur GameScout. Vous trouverez d’ailleurs dans l’article en lien quelques détails sur cet éditeur. Il a été développé par Yiduo Games, un studio chinois très récent basé à Beijing et dont c’est le 3° jeu.

Le logo de Yiduo Games

Présentation et direction artistique de SSSnaker

SSSnaker est un shoot ’em up inspiré par le cultissime Snake de la fin des années 90 qui avait fortement marqué les utilisateurs de téléphone Nokia à cette époque. C’est évidemment une version modernisée avec un gameplay très accessible et addictif revu, comme une grosse majorité des shoot ‘m up actuels, à la sauce rogue-like.

L’écran d’accueil du jeu avec le serpent joué en ce moment.

Comme la plupart des jeux édités par Habby SSSnaker possède une ambiance colorée et ludique avec des graphismes simples et clairs. L’univers audio est dans la même veine avec une musique sobre et discrète mais des bruitages que j’ai trouvés un peu agressifs. La priorité est donnée à la jouabilité afin d’amener un divertissement immédiat et un plaisir de jeu libéré des manipulations complexes.
Vous allez faire évoluer votre serpent à travers des niveaux aux décors variés et contenant bien sûr leurs lots de monstres à éliminer. Il se dirige simplement avec un unique pad en bas de l’écran et la maniabilité est, comme on pouvait s’y attendre, parfaitement fluide et réactive.

Début du chapitre 8, décor volcanique.

Le gameplay de SSSnaker

La différence la plus notable par rapport au Snake original est le fait que votre serpent peut tirer. Sinon ce serait pas un shoot ’em up, merci Captain Obvious.
Les projectiles partent de canons qui composent le corps du snake. Il est tout petit en début de partie et n’en possède qu’un seul mais il grandit en absorbant les bonus droppés par les monstres et un nouveau canon apparait à chaque fois. Votre serpent atteint donc rapidement une taille plus imposante et dispose d’un grand nombre de canons pour canarder les ennemis.

Un grand serpent implique de grandes responsabilités.

Mais le snake ne se contente pas de grandir. Comme dans tous les rogue-like vous allez récupérer en cours de partie des buffs qui vont l’améliorer. Ca reste classique : puissance, vitesse d’attaque, taille, soins… mais surtout vous aurez la possibilité de transformer vos canons de base en canons élémentaires (feu, glace, foudre, nature, sacré) ce qui va décupler la puissance de votre serpent et vous donner une chance d’atteindre la fin du niveau.

En mode campagne on peut choisir un buff parmi 3 aléatoires.

Ces écoles élémentaires peuvent aussi être améliorées sur 3 paliers et gagnent alors des effets dévastateurs. Si vous avez la chance de pouvoir transformer 5 de vos canons (le maximum) en un élément au niveau 3 et de récupérer quelques bonus intéressants à coté vous aurez un serpent très puissant.

Premier boss du chapitre 8. Je m’arrête là pour le test.

L’évolution de vos serpents

Vous n’aurez d’ailleurs pas qu’un seul serpent à disposition. Le snake de base sera vite remplacé car il en existe d’autres qui appartiennent aussi à ces écoles élémentaires. Ils possèdent plus de PV, plus d’attaque et une capacité spéciale. Ces serpents ont surtout la possibilité de dépasser la limite de 5 canons de la même école. Ils sont classés en tiers S, A ou B.
Au fil de votre avancée vous pourrez choisir 2 puis 3 serpents à chaque partie et ils se relaieront à la mort de l’un d’entre eux, en gardant tous les buffs accumulés.

Mon premier serpent élémentaire.

Vous possédez également un équipement à améliorer au fil de vos parties. Il se compose de 6 pièces (couronne, armure, queue, dent, canon et coeur) augmentant vos stats brutes et vous octroyant divers buffs selon leur qualité et leur niveau. Vous les lootez pendant vos parties et en achetez aussi avec un système monétaire classique à base de gemmes.
Il y a un arbre de talents très sommaire qui n’est en fait qu’un enchainement d’augmentation de vos stats mais avec une petite particularité sous forme d’amplificateurs qui multiplient les effets de certains paliers.

La feuille de perso et l’inventaire.

Peu de modes de jeu différents

Le mode de jeu principal se compose (pour l’instant) de 20 chapitres thématiques contenant chacun 30 niveaux avec un boss tous les 10 niveaux.
Il y a un autre mode intéressant, appelé sobrement « Epreuve », qui vous jette dans une grande arène dans laquelle se succèdent des vagues de monstres. Vous y rencontrerez beaucoup plus d’ennemis que dans la campagne principale mais vous êtes aussi plus libres dans le choix de vos buffs et pouvez donc construire des serpents bien plus puissants. Il y a un classement entre joueurs pour ce mode.
A coté il existe un onglet événement avec un seul event, une mine d’or très simple servant à amasser des ressources.

En mode épreuve on peut choisir 4 buffs d’un coup parmi 9 aléatoires.

La monétisation de SSSnaker

Pour finir on jette un oeil à la boutique comme d’habitude. Sachez déjà que si SSSnaker est présenté sur GameScout c’est qu’elle est totalement optionnelle. Le joueur n’est jamais acculé et poussé à l’achat et on progresse facilement sans débourser un euro. Je suis arrivé au chapitre 8 pour le test et je ne me sens pas bloqué du tout. Il n’y a de plus aucunes publicités ce qui est un avantage certain.
Un fois cela dit, il faut avouer que la boutique est d’une banalité affligeante. On peut acheter des gemmes pour avancer dans le stuff et les serpents avec des tarifs très classiques allant de 1E à 100E.
Il a quelques packs quotidiens contenant des ressources (un peu) variées allant de 1E à 10E.
Et un « fonds de croissance » à 19E donnant des paquets de gemmes assez conséquent lorsque vous franchissez certains paliers de niveau.
La boutique est vraiment fade mais je ne peux pas lui donner une mauvaise note : les achats sont complétement optionnels, les prix d’appel sont bas et il n’y a pas de pubs.

La boutique, minimaliste.

Le serpent foudre grade A commence avec 2 canons élémentaires.

Découverte d’un couloir secret dans une épreuve.

Passage de relais à la mort du premier serpent.

L’arbre d’améliorations.

Obtention d’un serpent grade A.

Pourquoi je vous conseille SSSnaker

  • Le plaisir de retrouver le Snake (ca fonctionne que pour les vieux comme moi).
  • La touche Habby : un jeu ludique et coloré avec une prise en main immédiate.
  • Une difficulté progressive bien dosée.

Ce qui pourrait vous déplaire

  • Déconseillé aux ophiophobes évidemment.
  • La touche Habby très typée casual ne plait pas trop aux serious gamers
Graphismes★★★☆☆
Ambiance★★★★☆
Jouabilité★★★★★
Durée de vie★★★☆☆
Scénario / Lore/
Musique et sons★★★★☆
Boutique★★★★☆

Le mot de la fin

SSSnaker est un shoot ’em up original, agréable et dynamique avec une courbe de progression bien dosée. Son intérêt premier est d’être un digne descendant du Snake de l’époque. Mais il ne se résume pas à ca ! Le concept a été intelligemment adapté aux standards d’aujourd’hui et SSSnaker serait un bon jeu même sans son illustre aïeul. Il réussit à apporter un peu d’originalité dans le gameplay ce qui n’est pas évident avec un shoot ’em up.


Lien direct vers le jeu sur le Playstore ici


Pour une fois il n’y a pas de lien Youtube : il n’existe pas de trailer officiel pour SSSnaker !


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Nova 2050 : test & avis

Nova 2050 – Fantasy Airforce : test & avis

Il a creusé un gros trou pour y enterrer tous les shoot ’em up du Playstore
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Aux origines de Nova 2050

Il y a beaucoup de shoot ’em up aérien / spatial sur le Playstore. Vraiment beaucoup. Et une grande majorité d’entre eux se repose sur un pseudo rétro-gaming qui leur sert d’excuse pour proposer un jeu moche et lent.

Le studio Poligon tente sa chance sur ce secteur avec Nova 2050 Fantasy Airforce. Le studio est actif depuis quelques années et compte déja 7 jeux à son actif. Seul Nova 2050 est disponible sur le playstore, les autres devront être trouvés en APK (voir ici par exemple).

Sorti en septembre 2021, Nova 2050 s’inspire très fortement de la série Skyforce en améliorant tout ce qui peut l’être.

Le pitch officiel du jeu :
2051, l’année où la Terre a atteint le point de non-retour, l’humanité a dû abandonner sa maison et migrer vers l’espace.
Ce n’est qu’en 2064 qu’une planète habitable, plus tard nommée NOVA, a été découverte, où l’humanité pourrait construire sa nouvelle maison.
La paix n’a pas duré longtemps avant que l’Empire traître n’envahisse et pille NOVA.
Refusant de laisser leur nouvelle maison être détruite comme la Terre, les gens ont formé les « NOVA Guardians » et ont commencé leur résistance contre l’invasion de l’Empire…

Un boss dans le pur style Gundam

Présentation de Nova 2050

Le système de jeu est connu de tous : on pilote un vaisseau qui fera face à des vagues d’ennemis de plus en plus difficiles au fil de notre avancée dans le jeu. Le support tactile est parfait pour ce genre de jeu : un doigt sur l’écran remplace totalement les joysticks / pads des appareils précédents.

Ce qui saute tout de suite aux yeux en lançant Nova 2050 pour la première fois est la qualité graphique : certainement une des plus belles réussites du genre. Tout est extrêmement détaillé, aussi bien votre vaisseau que les appareils ennemis, les boss, les décors… Tout est beau et fluide. On a même droit à la distorsion de vision due à l’eau dans les niveau sous-marins.

Début de niveau sous-marin

Le gameplay dans Nova 2050

Les graphismes c’est bien mais ca ne fait pas tout. On le voit souvent sur le Playstore : des jeux visuellement très aboutis qui sont au final des bouses injouables. Ici on a droit à un gameplay classique évidemment mais sans défaut : le vaisseau – appelé chasseur astral dans le jeu – répond au doigt et à l’oeil, sans aucune latence ni inertie. Contrairement à pas mal d’autres titres nos projectiles circulent vite et ca rend les parties dynamiques : le joueur peut réagir vite aux arrivées ennemis ce qui permet au jeu de proposer une action rapide.

La très bonne jouabilité permet une action intense

Il existe pour l’instant 24 chapitres disponibles en 3 niveaux de difficulté : normal, difficile et cauchemar. Pour bien avancer il est nécessaire de perfectionner votre vaisseau. Cela se fait de plusieurs façons : vous pouvez augmenter les niveaux d’attaque et de défense, installer des pièces détachées qui apportent de gros bonus et qui peuvent elles-mêmes être modifiées, élever les stats globales en combinant des fragments de vaisseau et également obtenir un ailier qui sera à vos côtés pendant les parties.

Chaque vaisseau possède une capacité ultime différente, des talents particuliers et une transformation end-game façon mecha qui amène encore une capacité en plus.

L’optimisation et l’évolution de votre chasseur ont été bien pensées et sont bien paramétrées. La courbe de progression est assez douce jusqu’au chapitre 10 en difficulté normale. Après ca se corse pas mal, votre chasseur ne sera plus au niveau et il faudra commencer le niveau difficile pour engranger plus de ressources et farmer quotidiennement.

Le pilote de votre chasseur compte également dans les statistiques : tous ne se valent pas et les meilleurs sont très longs à débloquer. Les pilotes peuvent également monter de niveau.

Une page de chasseur astral avec toutes les améliorations possibles.

Les différents modes de jeu de Nova 2050

Pour récupérer toutes les ressources nécessaires à ces évolutions nous avons plusieurs options. La campagne est bien sûr le plus important mais quelques autres se rajoutent :
Un défi infini : progresser le plus longtemps possible avant de mourir.
Un défi de boss : indépendamment de votre avancée dans l’aventure principale vous pouvez débloquer et défier les boss les uns après les autres.
Un donjon qui est un mini-jeu de plateau.
Une bataille de forteresse très sympa dans laquelle vous construisez une (petite) défense avec des tourelles. D’autres joueurs peuvent attaquer votre base et vous attaquez bien sûr celle des autres. Ca donne lieu à un classement avec des récompenses et des ressources pour améliorer vos tourelles.
La ligue qui est un championnat entre joueurs.
Vous pouvez aussi explorer la planète ce qui occasionnera des rencontres hostiles ou amicales lors de petits events.

Tous ces modes de jeu permettent de gagner des ressources soit pour perfectionner votre chasseur astral soit pour avancer plus loin dans ce mode précis.

La liste des défis dans le boss mode. Il y en a 23 en tout !

Vous pouvez rejoindre une Fédération (une guilde) pour bénéficier de quelques avantages : des récompenses journalières, un autre boss mode, des bonus passifs qui améliorent votre chasseur car chaque fédération fait allégeance à un gardien protecteur, une boutique permettant d’échanger des ressources…

IL y a une guerre des Fédérations donc un conflit entre guildes mais pas en PvP direct : c’est un classement lors d’events PvE mettant en scène les bastions et les protecteurs de chaque Fédération.

Page de guilde avec le Protecteur et les différents onglets

La monétisation dans Nova 2050

Au niveau du modèle économique Nova 2050 est vraiment un bon élève, ce qui explique en grande partie sa place sur GameScout. Les publicités font partie du jeu mais ne sont jamais imposée ce qui est très bien. On a le choix d’en regarder à certains moments pour bénéficier de ressources supplémentaires.

De plus le jeu propose des tickets coupe-pubs qui se gagnent en…regardant des pubs ! Ca paraît absurde mais en fait grâce à ce système vous regardez une pub quand ca ne vous dérange pas et vous avez la possibilité plus tard d’en zapper une tout en récupérant quand même les ressources.

Dans la boutique en elle-même vous trouvez des packs en achats oneshot qui sont comme d’habitude déconseillés. Il y a des costumes pour vos pilotes, c’est inutile donc indispensable comme le dit l’adage, chacun fait ce qu’il veut.
Il existe par contre deux « pass de bataille » correspondant à des forfaits de 15 et 30 jours vous apportant de belles récompenses quand vous gravissez le ladder de ce pass. Vous devez donc jouer, ca ne tombe pas quotidiennement tout seul. Le pass premium 30 jours coute 15E pour de grosses récompenses et le pass avancé 15 jours coûte 2E pour des récompenses plus modestes. Son rapport gain/prix est excellent.

Le pass premium n’est pas donné mais rapporte gros
Les pièces détachées se combinent pour s’améliorer. Votre chasseur peut en porter de plus en plus au fil de son évolution.
Si votre puissance de feu devient insuffisante vous serez vite submergés.
Le chasseur de base est très polyvalent et possède un ultime ravageur
Niveau bonus « nostalgie » en pixel art. Il y a également un niveau bonus très sympa qui nous fait combattre un développeur
J’ai pas de légende pour celle-ci.
Je teste la défense de ma base. Ca pique.

Pourquoi nous vous conseillons Nova 2050

  • Graphiquement au top
  • Evolution du chasseur astral complète
  • Jouabilité aux petits oignons
  • Bon système de publicités

Ce qui pourrait vous déplaire

  • La vie de guilde reste assez basique
  • Ca devient dur assez vite
  • C’est quand même très copié sur inspiré de Skyforce
Graphismes★★★★★
Ambiance★★★★☆
Jouabilité★★★★★
Durée de vie★★★★☆
Scénario / Lore/
Musique et sons★★★★☆
Boutique★★★★☆

Le mot de la fin

Un excellent shoot ’em all spatial. Peut-être le meilleur du Playstore ? Evidement les inspirations sont visibles et ca pourra en déranger certains. Mais Nova 2050 fait tout mieux que ses concurrents et a su réunir tous les ingrédients du genre en y ajoutant quelques touches nouvelles.
Un must-have pour tous les amateur de shoot ’em all !


Lien direct vers le jeu sur le Playstore ici


Regardez la cinématique du jeu sur notre chaîne Youtube

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J’ai aimé cet article. Je veux découvrir un autre bon jeu !

Angel Saga : test & avis

Angel Saga : test & avis

Dan Brown au scénario
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Au Royaume des démons une invocation prend une tournure inattendue. Un être de lumière apparait, un ange amnésique, perdu et désorienté. En quête de réponses il va se lancer à la recherche du Roi-démon, disparu depuis des années…

Aux origines d’Angel Saga

Alchemist Games est un studio de développement fondé en 2020. Il est basé à Séoul en Corée du Sud et Angel Saga, sorti en novembre 2020, est son premier jeu.
Avec un note globale de 4.7 ce titre a trouvé son public et occupe sur le Playstore une place qui restait jusqu’ici peu exploitée : le shoot ’em up rogue-like ambiance fantasy. On avait en effet assez peu de jeux de qualité dans cette catégorie et Angel Saga a naturellement comblé ce vide.

Présentation d’Angel Saga

Vous incarnez Miel, un ange débarqué en Enfer suite à une invocation raté de Als, un démon qui prétend être le seul et unique invocateur du Royaume et s’est donc auto-proclamé Grand Invocateur.

Aucun des deux ne sait pourquoi Miel est ici, un sort démoniaque n’étant évidemment pas censé invoquer un ange. Ils feront équipe tous les deux, lui pour régler l’affaire discrètement et ne pas avoir de problèmes, et elle pour fuir l’enfer et retourner chez elle. 

Un parcours périlleux commence alors pour Miel, aidée en sous-marin par Als, pour survivre, s’échapper et comprendre la raison de sa présence ici-bas.

Miel et Als autour de la pierre d’invocation de ce dernier.

Le gameplay dans Angel Saga

Angel Saga est avant tout un rogue-like. Les principales caractéristiques du genre sont connues: vous traversez des niveaux de plus en plus difficiles en utilisant les compétences de votre personnage et vous ne devez pas mourir sous peine de recommencer depuis le début.

À chaque tentative vous débloquez en progressant des améliorations qui ne durent que le temps de l’essai en cours et qui disparaissent à votre mort ou à la fin du chapitre. Votre personnage est donc légèrement différent à chaque session de jeu.

Ajoutez à ceci le fait que les niveaux sont générés aléatoirement et qu’ils proposent plusieurs cheminements possibles et vous obtenez alors un jeu qui se renouvelle tout seul, impossible à anticiper puisqu’il ne sert à rien de mémoriser les difficultés rencontrées, elles ne seront pas les mêmes la prochaine fois.

Vous mitraillez tellement à la fin des chapitres, grâce à toutes les compétences temporaires acquises, que le nombre d’ennemis n’a parfois plus d’importance.

Comme dans la plupart des rogue-like vous ne combattez qu’à distance et devez fuir le corps-à-corps. Les niveaux sont remplis de créatures aux capacités variées qui vont soit vous tirer dessus soit chercher le contact. Vous devez aussi jouer avec les décors qui vous permettent parfois de vous abriter – et abritent aussi vos ennemis – mais qui vous empêchent surtout de vous déplacer comme bon vous semble.

Vos tirs et compétences spéciales sont tout le temps actives et se déclenchent dés que vous ne bougez pas. Il faut donc se déplacer de façon optimale à la fois pour éviter les attaques ennemies et pour vous arrêter le plus souvent possible afin d’attaquer également. Cette nécessité d’esquive et de placement est le cœur du gameplay.

Il faut rester vigilant pour distinguer vos techniques des attaques ennemies.

L’évolution de votre personnage

En plus du côté temporaire de vos améliorations votre personnage bénéficie de compétences, équipements et montée en niveau qui lui sont propres et ne disparaissent jamais. C’est très courant dans les rogue-like modernes, ca permet de stabiliser un peu votre personnage en atténuant cet aspect de renouvellement permanent . Au fil de vos tentatives (réussites et échecs) vous gagnez de l’expérience qui fait monter Miel en niveau et augmente ses caractéristiques.

Vous récupérez aussi des pièces d’armure (casque, torse, ailes, bague et collier) et des armes de qualité variable (normal, avancé, magique, héroique…) que vous pouvez améliorez avec les ressources adéquates. Vous pouvez également fusionner trois pièces identiques pour obtenir la même en qualité supérieure. Les bonus des pièces peuvent varier donc il faut bien choisir celle qui servira de base et gardera ses options. Vous pouvez – et devez – également améliorer de façon permanente les capacités que vous récupérez temporairement pendant vos runs.

Votre feuille de personnage est simple mais suffisante. L’inventaire est illimité ce qui est bien pratique pour stocker tous les éléments à fusionner.

La direction artistique d’Angel Saga

Visuellement Angel Saga est extrêmement plaisant. Le design est plein de rondeurs, très coloré et un peu kawaï. Habituellement je ne suis pas trop fan des ces ambiances un peu enfantines (le titre est PEGI 7) qui manquent souvent de relief mais Angel Saga a su vraiment passer outre mes préjugés.

Ce jeu est comme une sucrerie pour gamer. Les animations sont explosives et les couleurs chatoyantes, ça éclate de partout et les effets de lumière emplissent votre écran comme autant de feux d’artifice. Pourtant malgré cette débauche d’effets visuels le jeu reste fluide et ne souffre d’aucun ralentissement ce qui donne un gameplay nerveux et dynamique. Ce ne serait pas possible avec des graphismes plus détaillés et réalistes donc l’équilibre est parfait.

Les projectiles rebondissent contre les murs : carnage dans le couloir.

Le jeu est découpé en dix chapitres proposant tous plusieurs cheminements pour arriver à leur boss final. Le mode normal est un peu trop facile, surtout la première moitié, mais ça se comprend vu le large public ciblé et surtout ça s’arrange par la suite avec le mode difficile et les autres mode de jeu.

Chaque chapitre contient une douzaine de niveaux qui doivent donc être traversés sans mourir. Vous avez néanmoins droit à un joker et pouvez ressusciter une seule et unique fois par tentative ce qui est bien pratique contre certains boss. Il faut analyser la carte et déterminer le parcours à suivre selon vos préférences. Le plus souvent cela reviendra à choisir entre des boosts pour faciliter le run, ce qui fortifie votre personnage en même temps qu’enlever des rencontres, ou de l’xp pour améliorer Miel en choisissant au contraire plus de combats.

Tous ces cheminements influent directement sur la difficulté du chapitre.

Les différents modes de jeu dans Angel Saga

Il existe plusieurs autres mode de jeu en complément de la campagne principale :

Le donjon infini qui comme son nom l’indique n’a pas de fin et dans lequel vous enchaînez les niveaux avec une difficulté croissante.
La Tour Démoniaque que vous devez gravir patiemment jour après jour (vos tentatives quotidiennes sont limitées) et qui offre elle aussi de grosses ressources en récompenses.
La porte dimensionnelle qui est une version hardcore du donjon infini (soin et déplacement réduits).
Les combats de boss : en un-contre-un ou même seul contre deux boss en même temps.
Le sanctuaire dans lequel vous devez infliger un max de dégats à un objet fixe en évitant toutes sortes d’attaques .

Tous ces modes de jeu donnent lieu à des classements entre joueurs ce qui rend le jeu très compétitif.

Vous pouvez être accompagnés pendant vos runs par deux créatures infernales qui attaquent vos ennemis et vous apportent des bonus. Vous les obtenez en lootant leurs fragments dans tous les modes de jeu.

Ces minions sont très importants et influent sur votre gameplay. Les plus forts d’entre eux permettent d’augmenter fortement la probabilité de récupérer une compétence précise. Vous pouvez alors vous concentrer sur l’amélioration de cette compétence puisque vous êtes quasiment assurés de l’avoir à chaque run.

Si vous êtes acharnés et obtenez beaucoup de fragments le serviteur monte en niveau et vous accorde un bonus. Il est passif et fonctionne même si vous n’avez pas ce laquais à vos côtés pendant les combats. Ces compagnons sont classés par puissance et par famille élémentaire qui doit idéalement être la même que celle de votre arme.

Balam fait partie des compagnons 5*, les plus forts du jeu. Il apporte Méga-feu, une compétence monocible extrêmement puissante.

La monétisation dans Angel Saga

La boutique du jeu ne propose que des achats one-shot : il n’y a aucun abonnement disponible. Il y a des packs de fin de chapitre, des packs de diamants et de ressources, des costumes exclusifs… Mon seul conseil est de bien regarder les packs déverouillés après chaque chapitre. Acheter eventuellement ceux qui sont plus fournis (ils ne sont pas tous équivalents). Sinon un costume pour soutenir l’équipe c’est bien aussi.


Pourquoi nous vous conseillons Angel Saga

  • La priorité est donnée à la jouabilité
  • La génération aléatoire des niveaux
  • Les effets visuels vous en mettent plein les yeux
  • Peu de publicités et jamais imposées

Ce qui pourrait vous déplaire

  • L’ambiance kawaï un peu édulcorée
  • Tous les modes sont trop faciles au début
  • C’est très long d’optimiser le personnage
Graphismes★★★★☆
Ambiance★★★★☆
Jouabilité★★★★★
Durée de vie★★★★☆
Scénario / Lore★★★☆☆
Musique et sons★★★☆☆
Boutique★★☆☆☆

Le mot de la fin

Vous passerez forcément de bons moments sur Angel Saga. Le gameplay centré sur les déplacements, le positionnement et l’esquive est accessible à tous les styles de joueurs. Le système rogue-like est très addictif car on pense toujours pouvoir faire mieux que l’essai précédent. Les animations superbement colorées sont un plaisir pour les yeux. Il faudra néanmoins passer outre la facilité un peu ennuyante du mode normal.


Lien direct vers le jeu sur le Playstore ici



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J’ai aimé cet article. Je veux découvrir un autre bon jeu !