Epic Battle Fantasy 5 : test & avis

Epic Battle Fantasy 5 : test & avis

  • Le serious gaming loufoque
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Les 5 personnages jouables du jeu. Ambiance burlesque garantie.

Aux origines d’Epic Battle Fantasy 5

Epic Battle Fantasy 5 a paru sur le Playstore en octobre 2022. C’est le portage sur Android du jeu PC créé par Matt Roszak, un développeur canadien indépendant connu sous le nom de Kupo Games. Au départ il faisait des jeux jouables sous navigateur et le succès rencontré l’a poussé à passer aux applications.
Il est à l’origine de toute la série des Epic Battle Fantasy. Il a aussi produit quelques autres titres reliés au même univers.

Le logo de Kupo Games

Présentation et direction artistique d’Epic Battle Fantasy 5

Ce 5° opus de la série est un RPG tour-par-tour d’une richesse et d’une profondeur étonnante pour un jeu F2P. La trame principale totalement gratuite propose une trentaine d’heures de jeu. Il n’y a ni publicités imposées ni dialogues à rallonge pour gonfler artificiellement la durée de vie.
L’ambiance est diamétralement opposée à celle des RPG japonais de Square, Monolith ou GameArts (pour ne citer qu’eux) qui se prennent souvent très au sérieux avec des héros torturés au passé mystérieux et des scénarios de fin du monde.

Lancer un scan sur des ennemis inconnus est toujours la première chose à faire.

Car ici, même si l’on touche à des thématiques modernes sérieuses telles que la résistance au fascisme ou la lutte pour l’écologie (qui a dit FF VII ?), l’ambiance est résolument légère, emmenée par un style coloré et un humour omniprésent très geek, sans filtres et plein de références.

C’est juste le soleil baka !

Graphiquement ca peut surprendre : inutile de nier qu’on est loin des standards de qualité communément acceptés. Certains visuels font penser à un titre pour enfants. Mais un jeu ne se résume heureusement pas à ca et dans le cas présent on s’habitue très vite pour se laisser embarquer par l’aventure.

On retrouve la tradition des minijeux et casse-têtes.

Et on se rend vite compte que ce n’est pas du tout un jeu enfantin. Les dialogues sont clairement destinés à un public adulte (des filtres sont possibles ) et la difficulté paramétrable est bien présente même en mode normal. Vous tomberez rapidement sur des ennemis coriaces qui vous demanderont une vraie présence derrière votre écran. Adios les combats en automatique et c’est très bien comme ca.

Lance sera le 2° boss que vous affronterez.

Le gameplay dans Epic Battle Fantasy 5

La jouabilité du titre est classique mais très efficace. Lors des combats on a accès à quelques menus contenant les nombreuses actions possibles. Techniques monocible ou AoE, élémentaires ou non, compétences spéciales, sorts d’attaque ou de soutien, buffs & debuffs, invocations, objets… Il ne manque rien et les combats sont riches en possiblités.
Lors des phase d’exploration on clic simplement sur les éléments de décor pour interagir avec eux ou pour se déplacer. La trame principale ne sort pas des sentiers battus : le héro n’a rien demandé à personne, se retrouve mêlé à un conflit qui le dépasse et essaie de faire avec. Les quêtes de départ semblent n’avoir aucun but précis mais le scénario gagne en gravité et en profondeur dès qu’on quitte la zone de départ.
Je vous conseille clairement de jouer avec une souris, le jeu s’y prête totalement. Sur grand écran c’est encore mieux car les sessions de jeu peuvent être très longues !

Les possibilités d’action en combat sont très variées.

Une particularité du gameplay de ce 5° opus est la disparition de la barre de mana . La plupart des compétences ont un cooldown de quelques tours ce qui va vous obliger à créer des rotations de techniques les plus optimisées possibles. Car tous les personnages ont des attaques puissantes à utiliser dés que up et il faudra remplir les tours creux avec des buffs, des debuffs, des ultimes, des soins ou des coups plus faibles dans le pire des cas

Ultime des ténèbres de Pad’Pat, le chat aussi redoutable que kawaï.

Une grande variété de techniques & compétences

Le panel de techniques de chaque héro est grandement personnalisable : vous apprenez de nouvelles compétences au fil du scénario et certaines s’enseignent à n’importe quel personnage, hormis quelques coups « signature » réservés.
Vous êtes donc libres de créer des builds très différents ce qui va modifier totalement les rotations en combat. A vous de trouver les meilleurs schémas car il y a beaucoup de compétences et vous n’êtes pas limités à 2-3 techniques par héro.
Cette souplesse dans l’optimisation des persos apporte une grande profondeur au gameplay.

Onglet des compétences et ultimes de Natalie avec 12K+ PA pour les améliorer.

Vous pouvez en plus capturer les monstres ennemis, même les boss sous certaines conditions, et les invoquer plus tard en combat pour bénéficier de dégâts supplémentaires, de buffs / debuffs ou d’effets particuliers souvent météorologiques.
Car le temps qu’il fait peut impacter certaines de vos techniques : si il pleut et que vous lancez un sort de foudre sur un ennemi mouillé les dégâts seront augmentés. Mais vous n’êtes pas dépendants de la météo et vous pouvez appliquer l’effet mouillé sur un ennemi de différentes façons.
Bien sûr selon la nature de l’ennemi il sera de base déjà sensible ou résistant à certains éléments ce qui complexifie encore la stratégie à adopter.

Liste des ennemis capturés. Il faut en sélectionner 18 qui seront invocables en combat.

L’évolution des personnages

Toutes ces compétences s’achètent et s’améliorent en dépensant les points gagnés après chaque combat (PA). Ca augmente vite au début mais ca se corse rapidement et vous devrez même farmer à certains moments pour être au niveau. Ca rappelle des souvenirs d’une autre époque…
Vos héros montent de niveau automatiquement avec l’XP gagnée grâce aux quêtes et aux combats. Ils n’ont pas d’arbre de talents à proprement parler mais la liberté amenée par le système de compétences suffit largement à leur optimisation.
Ils gagnent en puissance aussi avec leur équipement qui tient en 6 pièces : arme, chapeau et tenue puis 3 pièces d’accessoires divers (badge, masque, peinture, animal…). Il peut être lui aussi amélioré.
A noter que l’équipement porté par les personnages changent leur skin en jeu ce qui est assez rare pour être souligné.

Fiche de perso de Lance. Elle semble réduite car équipement et inventaire sont à part mais il y a en fait tout ce qu’il faut.

La monétisation d’Epic Battle Fantasy 5

Comme dit plus haut EBF 5 est totalement F2P et est jouable d’un bout à l’autre sans rien débourser. Vous pouvez si vous le souhaitez visionner des pubs en fin de combat pour augmenter de 30% les gains d’or, d’XP et de points de compétences.
Il existe néanmoins 3 options payantes qui sont toutes à 6.99E.
La première permet de supprimer la possibilité de regarder des pubs en fin de combat et confère de manière permanente le bonus de 30% qui y est associé.
La deuxième débloque le contenu Deluxe : accès à des donjons, nouveaux équipements et épreuves spéciales (boss et arène solo).
La troisième apporte un mod permettant de modifier les paramètres du jeu avec un système de tricheries & handicaps et surtout de recommencer le jeu après l’avoir fini en conservant son équipe augmentée.
C’est clairement le contenu Deluxe – la deuxième option – qui est recommandé si vous souhaitez prolonger l’aventure.

Les 3 options de la boutique.

Entrée dans le château fasciste. La déco parle d’elle-même.

Des petites cinématiques façon dessin au crayon apparaissent après les tournants du scénario.

Les fascistes font des recherches sur ces monolithes tombés du ciel qui sont au coeur de l’histoire.

La dure condition de PnJ. Condamné pour l’éternité.

Pourquoi je vous conseille Epic Battle Fantasy 5

  • Une profondeur de gameplay inattendue digne des grands noms du RPG tour-par-tour
  • Une durée de vie impressionnante (+ de 30 heures uniquement pour le scénario gratuit).
  • Contenu « offensant » pouvant être totalement filtré et difficulté paramétrable : un jeu pour toute la famille (même si on sait tous qu’il n’y a que vous qui jouez).
  • Un humour gentiment geek plein de références populaires.

Ce qui pourrait vous déplaire

  • Les graphismes demandent un temps d’adaptation (comme pour Phobies, ca vaut vraiment le coup).
  • Le scénario pourrait avoir une ligne directrice un peu plus claire.
Graphismes★★★☆☆
Ambiance★★★★★
Jouabilité★★★★★
Durée de vie★★★★★
Scénario / Lore★★★★☆
Musique et sons★★★★☆
Boutique★★★★★

Le mot de la fin

Epic Battle Fantasy est un must-have pour les amateurs de RPG turn-based. Il possède presque tout ce qui fait le succès du genre : des combats stratégiques et assez longs (aucun boss ne se passe en moins de 15 minutes), une optimisation des héros poussée, une belle durée de vie. Il se paie en plus le luxe d’une vraie rejouabilité ce qui n’est pas si fréquent pour un RPG.
On peut bien sur lui reprocher son visuel coloré qui semble un peu édulcoré. Mais ce n’est que la surface…


Lien direct vers le jeu sur le Playstore ici


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Final Fantasy Brave Exvius: test & avis

Final Fantasy Brave Exvius : test & avis

La grande aventure continue
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Pour une grande partie des gamers tenir entre ses mains un nouvel opus de la saga Final Fantasy est un moment d’émotion. Chaque épisode contient la promesse de dizaines d’heures de jeu emmenées par un scénario captivant, un character design travaillé et des boss emblématiques. Qu’en est-il de ce Brave Exvius, deuxième version Android de la franchise ?

Aux origines de Final Fantasy Brave Exvius

Difficile de présenter cette société de façon concise sans réduire l’impact qu’elle a eu sur le monde du jeu vidéo. Elle est depuis le début des années 80, sous de multiples formes et appellations, un des acteurs majeurs du secteur au niveau mondial.

Sa forme la plus connue – Square Enix – est née en 2003 de la fusion de deux des plus gros studios japonais de l’époque : Enix, créé en 1982 et développeur entre autres de la franchise Dragon Quest achète Square, créé en 1983 et à l’origine notamment de Final Fantasy et Kingdom Hearts.

En 2009 ce géant acquiert Eidos Interactive, le très célèbre studio anglais fondateur de Tomb Raider, Hitman et Deus Ex et devient alors Square Enix Europe.

Final Fantasy Brave Exvius (FFBE) sort en 2016, développé par le studio A-lim et édité bien évidemment par Square-Enix. C’est le deuxième opus de la franchise développé pour le marché mobile après Final Fantasy Record Keeper.

Le logo de Square-Enix

Présentation de Final Fantasy Brave Exvius

Brave Exvius reprend tous les codes de ses aînés : explorations, combat au tour-par-tour, évolution des personnages et optimisation de leur équipement, chimères à invoquer et surtout une aventure épique amenant de jeunes héros à sauver le monde malgré un ennemi terriblement puissant.

Tout ceci est adapté au format mobile : on fait l’impasse sur les cinématiques bien trop lourdes pour un jeu en téléchargement et on ramène les graphismes quelque part entre FF7 et FF8.

Comme une grosse majorité des jeux mobiles on le fait aussi passer sur un système Gacha pour accrocher les collectionneurs et prolonger la durée de vie du titre. Au passage cela permet de réunir une panoplie d’anciens personnages très connus du public et de jouer à fond la carte de la nostalgie pour certains et du plaisir de la découverte pour d’autres.

Les devs ont aussi intégré au système de combat une notion de combo qui dynamise les rencontres en demandant un timing précis de vos attaques pour des dégâts multipliés.

L’Empereur est l’ennemi principal des deux premières saisons du scénario.

Une scénarisation réussie

Vous débutez votre aventure sur Lapis, un monde medfan teinté de steampunk et rencontrez vos deux héros principaux, Rain et Lasswell. Ils sont très rapidement rejoints par Fina, une jeune fille amnésique aux origines mystérieuses et dotée de pouvoirs enfouis manifestement anormaux.

Ne vous fiez pas au départ à priori bateau du scénario : l’histoire est incroyablement travaillée et vous tiendra en haleine sur des dizaines et des dizaines d’heures. Elle pourrait tout à fait être celle d’un « vrai » FF sur console de salon. Vous rencontrerez au fil du jeu des dizaines de personnages secondaires et des centaines de figurants. Votre équipe s’agrandira, se réduira, se divisera puis se retrouvera au rythme des rebondissements du scénario : morts, sacrifices, trahisons, alliés inattendus, sauts dans l’espace et dans le temps, révélations fracassantes…

L’aventure vous emmènera ensuite dans un deuxième monde appelé Paladia dans lequel le principal antagoniste vous attends : l’Empereur d’Aldore en personne, mage surpuissant réputé invincible qui projette de nettoyer la planète de toute forme de vie intelligente. L’acte 3 sorti en 2020 vous emmènera encore plus loin…

Tous les personnages importants survivants se réunissent avant l’assaut final.

Le gameplay

Vous progressez dans le jeu en suivant le scénario aux quatre coins des trois mondes et en y remplissant de courtes missions composées uniquement de combats. Le système au tour par tour est exactement le même que dans les autres Final Fantasy puisque vous sélectionnez pour chaque héro la compétence à utiliser parmi les menus déroulants des attaques, magies, obets…
Les personnages qui interagissent avec l’environnement pour l’avancée de l’histoire ne sont pas forcément les mêmes que ceux qui constituent votre équipe de combat. C’est une nouveauté dans les FF et c’est possible grâce à un système novateur : des Visions simulant des personnages d’autres mondes, d’autres temps ou d’autres dimensions sont appelées pour participer au combat et aider à terrasser vos ennemis.

C’est ici que le système Gacha entre en piste puisque vous devez collecter des ressources et acheter  des cristaux dans lesquels vous trouvez des combattants plus ou moins puissants. Vous pouvez ainsi jouer avec tous les personnages principaux de toutes les franchises du groupe. C’est énorme !  Les Final Fantasy, Kingdom Hearts, Dragon Quest, Xenoverse, Tomb Raider (vous pouvez jouer Lara Croft !), Deus Ex… sont tous présents. Certains même en plusieurs exemplaires comme Cloud qui existe en trois versions : FF7, FF7-Advent Children et Kingdom Hearts.

Une petite partie des unités disponibles. Vous en reconnaîtrez certaines si vous êtes connaisseurs des titres de Square-Enix.

Développement des personnages

Vos personnages endossent les rôles classiques des RPG : tank, tank magique, dégâts physiques, dégâts magiques, buff, debuff, soin et peuvent bien sûr endosser plusieurs de ces rôles. Les personnages les plus évolués ont accès à une « forme extrême » dont les rôles peuvent être différents de la forme de base.

Les combattants ne sont bien sûr pas tous égaux, ils sont classés par leur nombre d’étoiles qui définit leur puissance. En-dessous de 5 le personnage ne vaut pas grand-chose. À partir de 5 le perso peut évoluer vers 6 puis 7 étoiles et il est alors viable en end-game. Vient ensuite le stade ultime, l’état de Néo-vision (NV) accessible à certaines unités. Cet état peut lui aussi être amélioré jusqu’à NV+3 moyennant énormément de ressources et les personnages deviennent alors extrêmement puissants.

L’équipement prend aussi une place importante dans l’optimisation des persos et il faudra cette fois utiliser l’artisanat du jeu pour créer les pièces les plus intéressantes. 

Les personnages peuvent débloquer deux capacités très puissantes appelées « récompense de confiance » après de longues heures de jeu et un investissement considérable.

Une optimisation longue et très pointue

Pour attaquer les gros challenges qui se situent bien au-delà de la fin de l’histoire en terme de difficulté (les boss de fin n’ont jamais été les plus durs dans les Final Fantasy) vous devez aligner une équipe équilibrée dont les membres sont tous optimisés aux petits oignons, ce qui vous demandera beaucoup de farm et de patience.

Les feuilles de personnage, possédant plusieurs onglets, sont trés complètes.

Les chimères sont un bon exemple de cette optimisation coûteuse en temps et en ressources. Comme dans tous les FF vous devez combattre et vaincre ces créatures mystiques avant de pouvoir vous en servir et les associer à un personnage. Il en existe 19 dans Brave Exvius dont des chimères emblématiques de la saga comme Ifrit, Odin, Bahamut ou Anima. Ces chimères sont disponibles en 3 versions différenciées par des étoiles comme les personnages. Vous devez les vaincre plusieurs fois, dans les versions de plus en plus dures, pour obtenir la dernière qui sera la plus puissante et donc la plus intéressante pour vous.

Bien sûr ces chimères peuvent attaquer vos ennemis mais leurs dégâts sont vraiment faibles comparés aux vôtres et leur intérêt n’est pas là mais dans le bonus de statistiques que gagnent les personnages que vous leur associez. Les chimères gagnent aussi des niveaux qui augmentent les bonus et qui permettent de remplir un arbre de talent qui bénéficie là encore au personnage associé. Mais ces niveaux ne se gagnent pas en combattant ce serait trop facile ! Il faut leur infuser des ressources plutôt rares et longues à farmer.

Bahamut le seigneur dragon, chimère iconique de Final Fantasy

Trop facile au début…

Il est maintenant temps d’aborder un point qui fâche dans cet opus de Final Fantasy. Et c’est un point qui fâche vraiment puisqu’il s’agit du dosage de la difficulté autant dans la trame principale que dans les boss supplémentaires. 

Je ne vais pas y aller par quatre chemins : tout ça est très très mal équilibré. C’est tellement mal équilibré qu’on se demande comment Square-Enix ai pu sortir le jeu en l’état.

La campagne principale dans son ensemble est d’une facilité déconcertante. Il n’y a pas le moindre challenge. 95% des combats peuvent être passés en mode automatique sans qu’aucune technique ou capacité ne soit utilisée, simplement en mettant des coups d’épée basiques dans les monstres.

De plus le jeu vous donne dés le départ un perso niveau 80 (le lvl max est à 120). Il roule à lui tout seul sur au moins le premier tiers du scénario. Absurde… Et c’est pas fini ! Avant chaque mission, donc tout le temps, vous pouvez emprunter le personnage d’un autre joueur sans aucunes conditions ni restrictions. Pas besoin de le connaître, de l’avoir en ami, d’être à peu prés du même niveau, rien de tout ca. Le système vous propose une liste de persos très conséquente (quelques dizaines) dans laquelle vous faites tout simplement votre choix.
Dés le début du jeu, avec vos persos lvl 2 vous pouvez emprunter un perso lvl 120 NV+3 avec équipement end-game et chimère lvl 40. Et en plus le jeu vous incite à le faire car vous gagnez une ressource qui sert à invoquer de nouveaux personnages.

Si vous voyez cette image c’est que vous avez été assez acharné pour finir les deux premières saisons. Bravo. Il vous en reste une.

…Et bien dur à la fin !

Par contre à l’inverse une fois le scénario terminé vous faites face à une difficulté trop élevée. Vos persos sont très loin d’être optimisés à ce moment-là et les autres modes de jeu pourtant très nombreux vous proposent des boss qui sont pour la plupart complètement inaccessibles et qui vous écrasent totalement. Très peu de ces défis sont à votre portée et vous vous retrouvez donc à devoir farmer… Vous enchainerez les quelques boss faisables pour les nombreuses ressources nécessaires à l’évolution de vos héros.

Ce revirement de difficulté est très déstabilisant mais transforme enfin le jeu en un challenge intéressant. Il vous faudra alors changer votre façon d’aborder les combats et aligner une vraie équipe avec une composition solide. Des persos top tier évolués autant que possible, des équipements précis craftés après beaucoup de farm, des chimères optimisées et associées pour des synergies maximales…

A ce stade une conclusion s’impose : la campagne principale ne sert qu’à vous fournir les 19 chimères. Il est tout à fait possible de ne plus y toucher dés que vous les avez, hormis bien sûr pour les ressources et quêtes de craft.

D’ailleurs vous n’avez pas besoin de la campagne pour le leveling de vos personnages. Comme dans tous les gacha games une ressource permet de leur donner de l’xp artificiellement et de les monter à leur niveau maximal facilement.

Il existe une grande quantité de boss trés puissants à combattre pour toujours plus de récompenses. De nouveaux événements sortent régulièrement.

Le PvP dans Final Fantasy Brave Exvius

Sachez avant tout qu’il s’agit d’un PvP en temps différé et pas en temps réel. Vous affrontez donc l’équipe d’un autre joueur qui est contrôlée par l’IA du jeu. Vous devrez multiplier les victoires pour monter dans le classement.

Selon votre place dans ce classement vous obtenez des récompenses hebdomadaires et mensuelles pouvant être vraiment intéressantes. Vous gagnez également une petite récompense après chaque combat dans la limite de 5 par jour.

A chaque tour de jeu le joueur qui débute est tiré au hasard (voyez l’aiguille sur l’image d’illustration). Ça peut être très frustrant car donner les premiers coups est vraiment un gros avantage. Bien sûr les statistiques des héros sont ré-équilibrées pour éviter les oneshot.

Le PvP dans FFBE est un bon à-côté mais ne vous faites pas d’idées. Il n’est pas compétitif car très mal équilibré. Certains persos sont largement avantagés et certains effets d’arme comme la pétrification sont clairement gamebreaker.

Le PvP est un bon divertissement mais nécessite un gros investissement qui se rajoute à celui déja conséquent du PvE.

La monétisation de Final Fantasy Brave Exvius

La boutique en argent réel est très fournie. Il y a énormément de choix mais la plupart sot des achats oneshot que je vous déconseille, comme d’habitude. Ces achats impulsifs, je vous l’écris presque à chaque article, sont destinés à provoquer chez vous l’envie d’une récompense immédiate. Ils ont un impact quasiment nul sur le long terme alors que justement ces jeux sont faits pour durer. On ne les installe pas pour y jouer deux semaines.

Dans cette optique le seul achat que je vous conseille est le lot du passe d’aventurier de chaque mois. Il vous donnera des récompenses supplémentaires à chaque fois que vous obtiendrez une récompense en jouant. Ça diffère un peu des abonnements mensuels d’autres jeux puisque celui-ci vous « oblige » à jouer pour le rentabiliser.

Sachez néanmoins que vous pouvez tout-à-fait jouer à FFBE sans débourser le moindre centime. Ce sera comme d’habitude pour long pour performer en PvE et vous rencontrerez des difficultés supplémentaires en PvP. Rien de nouveau puisque 99% de jeux avec achats in-app fonctionne de cette façon.

Beaucoup de choix et à tous les tarifs. La boutique a été trés étudiée mais propose trop d’achats visant à vous appâter sans vous faire réellement évoluer.
Vlad est vraiment très moche et très méchant.
L’insouciance, la joie et la légèreté sont de rares privilèges dans FFBE.
Passage d’un mode à l’autre avec votre vaisseau.
Fina est la personnalité attachante du titre.

Pourquoi je vous conseille Final Fantasy Brave Exvius

  • Une histoire longue et complexe
  • Des modes de jeu durs et exigeants
  • Une durée de vie énorme
  • L’ambiance visuelle et sonore d’un Final Fantasy

Ce qui pourrait vous déplaire

  • Les missions du scénario bien trop faciles et pleines de remplissage
  • Certaines optimisations vraiment longues
  • PvP en temps différé
Graphismes★★★☆☆
Ambiance★★★★★
Jouabilité★★★★★
Durée de vie★★★★★
Scénario / Lore★★★★★
Musique et sons★★★★☆
Boutique★★★☆☆

Le mot de la fin

Final Fantasy Brave Exvius est un trés bon RPG. A condition que vous soyez déjà habitués au genre et au style de la saga. Le jeu aurait pu être largement meilleur sans cette difficulté ridiculement basse au début. L’histoire principale, bénéficiant d’un excellent scénario, en souffre beaucoup. Néanmoins une fois ce cap délicat derrière vous le jeu vous offrira un vrai challenge. Beaucoup de choix de personnalisation et d’optimisations permettent une durée de vie impressionnante tant que vous ne vous lasserez pas. De plus vous retrouverez tous les personnages qui ont participé aux succès des titres du groupe ces 40 (!) dernières années.


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J’ai aimé cet article. Je veux découvrir un autre bon jeu !

Vampire’s Fall Origins: test & avis

Vampire’s Fall Origins : test & avis

C’est mieux que Twilight
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Vampire’s Fall : Origins ravira les amateurs de RPG old-school. Le jeu reprend tous les codes du genre dans une ambiance dark fantasy affirmée. Une vraie réussite servie par un humour très geek plein de clins d’œil.

Aux origines de Vampire’s Fall : Origins

Early Morning Studio est un studio de développement suédois fondé par deux amis alors qu’ils étaient encore étudiants à l’université. Ils avaient à l’époque créé un jeu apellé Vampire’s Fall et ont connu avec lui un succès inattendu puisque ce n’était qu’un jeu amateur fait par des fans pour des fans.

Motivés par ce succès ils ont poursuivi leur rêve de devenir créateurs de jeux professionnels en s’associant à une troisième personne qui deviendra leur directrice artistique. Ensemble ils ont mis au point Vampire’s Fall : Origins qui est une préquelle de leur premier jeu. Le titre est sorti en septembre 2018 sur le Playstore et existe aussi en version PC, iOS, Switch et Xbox. 

Avec plus de 10 millions de téléchargements sur le Playstore et un note de 4.5/5 on peut clairement dire qu’il a trouvé son public et c’est mérité. 

Early Morning Studio fait grâce à lui un bon démarrage et sort ensuite en 2021 Champions of Avan, un RTS et début 2023 Vendir : Plague of lies, un Teamfight-RPG encore en béta-test à l’heure ou j’écris ces lignes. Ces deux jeux reprennent l’univers de Vampire’s Fall : Origin. 

Une belle success story pour deux étudiants suédois.

Dans Vampire’s Fall : Origins vous incarnez un(e) jeune villageois(e) en quête de vengeance après que votre village ait été rasé, votre famille et vos amis massacrés, par l’armée du Maître-sorcier, un vampire surpuissant. Vous êtes le seul survivant et pour cause : il vous a à votre tour transformé en vampire.

Vous allez dès lors arpenter le pays à sa poursuite, gagnant en puissance au fil de vos aventures, nouant des alliances avec d’autres résistants à l’oppression du tyran tout en tentant d’éviter les milices anti-vampires qui veulent votre peau. 

La rencontre tant attendue avec votre bourreau se fera attendre mais vous réservera une belle surprise, avant de vous envoyer vers d’autres aventures car le jeu ne se terminera pas avec elle. 

Votre héros, encapuchonné pour masquer sa condition, parcourt le pays

Présentation de Vampire’s Fall : Origins

Votre aventure débute dans votre village natal juste avant l’attaque du maître-sorcier. Vous êtes un jeune paysan qui rêve d’aventures et qui s’engage comme garde du village. En fait il n’y a rien à garder, les soldats se regardent le nombril toute la journée. Vous aurez à peine le temps de vous familiariser avec votre environnement que l’armée ennemie se pointe devant chez vous et menace de tout réduire en cendres, à moins que le champion du village ne sorte affronter le maître-sorcier. La capitaine des gardes, un poltron de première, vous désigne alors pour sortir alors que vous venez d’être recruté et n’avez aucune expérience.

Le timing de l’arrivée de l’armée et le comportement du capitaine sont des gags évidents car malgré l’ambiance sombre et les couleurs froides le ton est très léger, l’humour trollesque prend à contre-pied les codes des RPG. Les PNJs s’amusent eux-mêmes des objets qui apparaissent tout seuls dans l’inventaire, des récompenses qui tombent du ciel, des objets de quêtes introuvables mais finalement juste à côté…

Donc vous sortez et évidemment vous vous faites écraser par votre adversaire, suivi par votre village et tous ses habitants.

L’ambiance très gothique reprend tous les classiques du genre.

Le gameplay

Une fois remis de ce désagréable épisode votre héro – devenu lui-même un vampire – évolue de façon très classique pour un personnage de RPG. Vous arpentez la carte pour compléter des quêtes, amasser de l’or et de l’xp, améliorer vos compétences et faire avancer la trame principale.

Lors de vos pérégrinations les combats surgissent de façon inopinée et aléatoire comme dans un final fantasy et se déroulent au tour par tour avec une action par tour. Vous n’avez pas de mana mais une barre de concentraction qui remplit le même rôle et se régénère doucement.

Tous les quatre tours vous avez un gros gain de concentration et pouvez effectuer un tour combo c’est-à-dire définir plusieurs actions qui seront lancées à la suite sans que l’adversaire ne réplique. Contre des mobs basiques vous achèverez très souvent votre adversaire sur ce tour-là. 

Le bestiaire fait la part belle au fantastique et à l’horrifique.

Le développement du héros…

Vous disposez bien évidemment d’arbres de talents que vous remplissez avec les points gagnés à chaque gain de niveau. L’arbre de la Colère augmente vos dégâts selon le type d’arme que vous utilisez, l’arbre de la Vitalité augmente vos résistances et votre pool de PV, l’arbre de la tromperie améliore vos capacités de contrôle et de buff/debuff. Ces trois arbres sont accessibles dès le début du jeu.

Il en existe un quatrième, l’arbre légendaire, qui se débloque au niveau 60 et dont les points se gagnent dans les donjons Pve. Celui-ci accorde des effets supplémentaires très intéressants à vos capacités martiales ou surnaturelles et vous octroie des bonus de dégâts ou de soin. 

En plus de vos compétences martiales vous avez également des capacités surnaturelles qu’il faudra améliorer au fil de votre leveling. Vous pourrez invoquer une nuée de chauve-souris qui harcellera l’ennemi, mordre pour infliger des dégâts et gagner quelques points de vie, pétrifier votre cible pour réduire son esquive… 

Les lignes de sang sont vos arbres de talents. Piochez dans chacune selon votre gameplay pour un évolution optimale de votre héro.
Vos pouvoirs mystiques complètent vos compétences martiales.

…et son équipement

L’équipement se fait également de plus en plus puissant au fil de votre avancée. D’ailleurs vos armes ne se contentent pas d’améliorer vos dégâts : elles définissent carrément votre stratégie. En effet chaque arme dispose d’un ou plusieurs coups qui lui sont propres et qui diffèrent d’une arme à l’autre. Le coût en concentration de ces attaques définit la fréquence à laquelle vous pouvez les lancer et la quantité que vous pouvez enchaîner lors des tours combos.

Vous devez donc trouver une arme avec un ratio coût/dégâts intéressant mais surtout avec des attaques dont le coût synergise bien avec le coût des compétences que vous utilisez, pour maximiser la dépense de votre concentration à chaque tour, ou au moins à chaque combo. 

La feuille de perso, bien que sommaire, est plus détaillée que la moyenne.

La direction artistique de Vampire’s Fall : Origins

Graphiquement Vampire’s Fall plonge ses racines dans les classiques du RPG et du Hack’n slash. L’ambiance visuelle rappelle fortement celle de Diablo et le jeu fonctionne d’ailleurs avec la même 2D isométrique (la fausse 3D) que le titre culte de Blizzard. On y retrouve l’architecture médiévale, les bâtiments sombres et imposants, le recours fréquent aux torches et aux braseros. Assez étrangement les déplacements et les interactions avec les PNJs me rappellent aussi Fallout 2. Lors des combats on bascule sur une pure 2D avec notre héro à gauche et l’ennemi à droite. Les techniques de mêlée font courir les personnages l’un vers l’autre tandis que les compétences à distance traversent l’écran. On affronte parfois plusieurs ennemis à la suite et ils se succèdent alors à la droite de l’écran. 

Ces statues représentent les meilleurs PvPistes du moment.

Les différents modes de jeu de Vampire’s Fall : Origins

On trouve également des donjons qui sont des aventures solo disséminées à travers le monde. Il en existe 12 classiques plus un dernier qui est infini. Vous pouvez y entrer via la pierre de Marid, une entité mystique organisant également les combats PvP. Vous devez auparavant avoir visité physiquement l’entrée du donjon en question et payer un coût en pierres de sang pour y accéder. Les donjons proposent plusieurs niveaux souterrains de plus en plus durs au fil de votre descente, chaque étage comportant un certain nombre de rencontres qui peuvent déboucher sur un combat, un buff ou un debuff. Si vous mourrez, abandonnez ou finissez le donjon vous obtenez une récompense selon votre performance.

Il faut fouiller tous les recoins de chaque étage pour débloquer le suivant.

Le PvP, comme dit précédemment, se fait grâce à Marid et vous vous inscrivez soit en touchant sa pierre sur l’écran de jeu soit en vous rendant physiquement dans son antre. Vous combattez en duel le héro d’un autre joueur et le point intéressant est que le PvP est en temps réel contrairement à pas mal d’autres jeux du même genre. C’est un vrai effort de la part des devs qui mérite d’être salué. Quand Marid vous connecte à un autre joueur vous subissez tous un debuff important visible dans l’image ci-contre qui empêche les héros de se faire éclater au premier tour combo et donc de donner invariablement la victoire au joueur qui commence. 

Pour espérer briller en Pvp il faudra vous armer de patience et énormément farmer car les meilleures armes et pièces d’armures coûtent beaucoup d’or. Sinon vous pouvez bien sûr passer à la caisse avec l’argent réel, comme toujours. 

Mon héro équipé simplement avec la trame du jeu ne tient pas la route en Pvp.

La monétisation de Vampire’s Fall : Origins

La boutique en argent réel vous permet de vous équiper d’un casque et d’une paire d’ailes via la monnaie du jeu, les éclats. Ces deux pièces vous apportent des bonus importants complètement dispensables en PvE mais bien évidemment redoutables en PvP. Ces éclats servent aussi à entrer dans les donjons via les pierres de sang.

Vous pouvez acheter aussi un badge de soutien à l’équipe de développement. Il vous donne accès à un repaire qui servira surtout à agrandir votre inventaire et supprime toutes les publicités. 

Si vous vous contentez de l’aventure PvE principale vous n’avez pas besoin d’injecter d’argent dans le jeu mais vous pouvez bien sûr prendre un badge pour encourager les devs. 

L’équipe en appelle à votre bon cœur (et à votre envie de vous démarquer).

Pourquoi je vous conseille Vampire’s Fall

  • Un monde ouvert grand et riche
  • Scénario et quêtes bien ficelés
  • Une ambiance old-school
  • Un humour gamer-friendly

Ce qui pourrait vous déplaire

  • Les graphismes sont tristes
  • Les trajets sont parfois exagérément longs
  • Pas d’infos sur la difficulté des donjons
  • PvP difficile d’accès
Graphismes★★★☆☆
Ambiance★★★★★
Jouabilité★★★★☆
Durée de vie★★★☆☆
Scénario / Lore★★★★☆
Musique et sons★★★☆☆
Boutique★★★☆☆

Le mot de la fin

Vampire’s Fall : Origins plaira sans aucun doute aux fans de RPG, et principalement aux anciens chez qui la nostalgie fera son effet. Le système de jeu est sans surprise mais efficace, le scénario plutôt classique bénéficie d’une mise en scène bien pensée. Néanmoins si vous n’êtes pas un adepte du genre passez votre chemin, le jeu vous rebutera d’emblée. 


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