SSSnaker : test & avis

Pour qui sont ces serpent qui sifflent sur vos têtes ?
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Image officielle du jeu. Pas terrible je sais :/

Aux origines de SSSnaker

SSSnaker est un jeu édité en mars 2023 par Habby (happy hobby) à qui l’on doit déjà plusieurs succès comme Archero ou Kinja Run, déjà présenté sur GameScout. Vous trouverez d’ailleurs dans l’article en lien quelques détails sur cet éditeur. Il a été développé par Yiduo Games, un studio chinois très récent basé à Beijing et dont c’est le 3° jeu.

Le logo de Yiduo Games

Présentation et direction artistique de SSSnaker

SSSnaker est un shoot ’em up inspiré par le cultissime Snake de la fin des années 90 qui avait fortement marqué les utilisateurs de téléphone Nokia à cette époque. C’est évidemment une version modernisée avec un gameplay très accessible et addictif revu, comme une grosse majorité des shoot ‘m up actuels, à la sauce rogue-like.

L’écran d’accueil du jeu avec le serpent joué en ce moment.

Comme la plupart des jeux édités par Habby SSSnaker possède une ambiance colorée et ludique avec des graphismes simples et clairs. L’univers audio est dans la même veine avec une musique sobre et discrète mais des bruitages que j’ai trouvés un peu agressifs. La priorité est donnée à la jouabilité afin d’amener un divertissement immédiat et un plaisir de jeu libéré des manipulations complexes.
Vous allez faire évoluer votre serpent à travers des niveaux aux décors variés et contenant bien sûr leurs lots de monstres à éliminer. Il se dirige simplement avec un unique pad en bas de l’écran et la maniabilité est, comme on pouvait s’y attendre, parfaitement fluide et réactive.

Début du chapitre 8, décor volcanique.

Le gameplay de SSSnaker

La différence la plus notable par rapport au Snake original est le fait que votre serpent peut tirer. Sinon ce serait pas un shoot ’em up, merci Captain Obvious.
Les projectiles partent de canons qui composent le corps du snake. Il est tout petit en début de partie et n’en possède qu’un seul mais il grandit en absorbant les bonus droppés par les monstres et un nouveau canon apparait à chaque fois. Votre serpent atteint donc rapidement une taille plus imposante et dispose d’un grand nombre de canons pour canarder les ennemis.

Un grand serpent implique de grandes responsabilités.

Mais le snake ne se contente pas de grandir. Comme dans tous les rogue-like vous allez récupérer en cours de partie des buffs qui vont l’améliorer. Ca reste classique : puissance, vitesse d’attaque, taille, soins… mais surtout vous aurez la possibilité de transformer vos canons de base en canons élémentaires (feu, glace, foudre, nature, sacré) ce qui va décupler la puissance de votre serpent et vous donner une chance d’atteindre la fin du niveau.

En mode campagne on peut choisir un buff parmi 3 aléatoires.

Ces écoles élémentaires peuvent aussi être améliorées sur 3 paliers et gagnent alors des effets dévastateurs. Si vous avez la chance de pouvoir transformer 5 de vos canons (le maximum) en un élément au niveau 3 et de récupérer quelques bonus intéressants à coté vous aurez un serpent très puissant.

Premier boss du chapitre 8. Je m’arrête là pour le test.

L’évolution de vos serpents

Vous n’aurez d’ailleurs pas qu’un seul serpent à disposition. Le snake de base sera vite remplacé car il en existe d’autres qui appartiennent aussi à ces écoles élémentaires. Ils possèdent plus de PV, plus d’attaque et une capacité spéciale. Ces serpents ont surtout la possibilité de dépasser la limite de 5 canons de la même école. Ils sont classés en tiers S, A ou B.
Au fil de votre avancée vous pourrez choisir 2 puis 3 serpents à chaque partie et ils se relaieront à la mort de l’un d’entre eux, en gardant tous les buffs accumulés.

Mon premier serpent élémentaire.

Vous possédez également un équipement à améliorer au fil de vos parties. Il se compose de 6 pièces (couronne, armure, queue, dent, canon et coeur) augmentant vos stats brutes et vous octroyant divers buffs selon leur qualité et leur niveau. Vous les lootez pendant vos parties et en achetez aussi avec un système monétaire classique à base de gemmes.
Il y a un arbre de talents très sommaire qui n’est en fait qu’un enchainement d’augmentation de vos stats mais avec une petite particularité sous forme d’amplificateurs qui multiplient les effets de certains paliers.

La feuille de perso et l’inventaire.

Peu de modes de jeu différents

Le mode de jeu principal se compose (pour l’instant) de 20 chapitres thématiques contenant chacun 30 niveaux avec un boss tous les 10 niveaux.
Il y a un autre mode intéressant, appelé sobrement « Epreuve », qui vous jette dans une grande arène dans laquelle se succèdent des vagues de monstres. Vous y rencontrerez beaucoup plus d’ennemis que dans la campagne principale mais vous êtes aussi plus libres dans le choix de vos buffs et pouvez donc construire des serpents bien plus puissants. Il y a un classement entre joueurs pour ce mode.
A coté il existe un onglet événement avec un seul event, une mine d’or très simple servant à amasser des ressources.

En mode épreuve on peut choisir 4 buffs d’un coup parmi 9 aléatoires.

La monétisation de SSSnaker

Pour finir on jette un oeil à la boutique comme d’habitude. Sachez déjà que si SSSnaker est présenté sur GameScout c’est qu’elle est totalement optionnelle. Le joueur n’est jamais acculé et poussé à l’achat et on progresse facilement sans débourser un euro. Je suis arrivé au chapitre 8 pour le test et je ne me sens pas bloqué du tout. Il n’y a de plus aucunes publicités ce qui est un avantage certain.
Un fois cela dit, il faut avouer que la boutique est d’une banalité affligeante. On peut acheter des gemmes pour avancer dans le stuff et les serpents avec des tarifs très classiques allant de 1E à 100E.
Il a quelques packs quotidiens contenant des ressources (un peu) variées allant de 1E à 10E.
Et un « fonds de croissance » à 19E donnant des paquets de gemmes assez conséquent lorsque vous franchissez certains paliers de niveau.
La boutique est vraiment fade mais je ne peux pas lui donner une mauvaise note : les achats sont complétement optionnels, les prix d’appel sont bas et il n’y a pas de pubs.

La boutique, minimaliste.

Le serpent foudre grade A commence avec 2 canons élémentaires.

Découverte d’un couloir secret dans une épreuve.

Passage de relais à la mort du premier serpent.

L’arbre d’améliorations.

Obtention d’un serpent grade A.

Pourquoi je vous conseille SSSnaker

  • Le plaisir de retrouver le Snake (ca fonctionne que pour les vieux comme moi).
  • La touche Habby : un jeu ludique et coloré avec une prise en main immédiate.
  • Une difficulté progressive bien dosée.

Ce qui pourrait vous déplaire

  • Déconseillé aux ophiophobes évidemment.
  • La touche Habby très typée casual ne plait pas trop aux serious gamers
Graphismes★★★☆☆
Ambiance★★★★☆
Jouabilité★★★★★
Durée de vie★★★☆☆
Scénario / Lore/
Musique et sons★★★★☆
Boutique★★★★☆

Le mot de la fin

SSSnaker est un shoot ’em up original, agréable et dynamique avec une courbe de progression bien dosée. Son intérêt premier est d’être un digne descendant du Snake de l’époque. Mais il ne se résume pas à ca ! Le concept a été intelligemment adapté aux standards d’aujourd’hui et SSSnaker serait un bon jeu même sans son illustre aïeul. Il réussit à apporter un peu d’originalité dans le gameplay ce qui n’est pas évident avec un shoot ’em up.


Lien direct vers le jeu sur le Playstore ici


Pour une fois il n’y a pas de lien Youtube : il n’existe pas de trailer officiel pour SSSnaker !


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