World War Heroes : test & avis

World War Heroes : test & avis

FPS historique
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Aux origines de World War Heroes

World War Heroes est un FPS réaliste se situant durant la seconde guerre mondiale. Il a été développé et édité par Azur Games (Azur Interactive Games Limited) en novembre 2017. Azur Games est un studio très prolifique spécialisé dans les FPS / TPS. On lui doit entre autres Modern Strike Online, Infinite Ops, AWP mode… ainsi que quelques jeux de simulation d’avion de chasse ou de char d’assaut. Un studio qui aime la guerre !

Ses titres sont nombreux et plutôt bien accueillis dans l’ensemble ce qui est une belle réussite évidemment car le studio n’a été fondé qu’en 2017 ce qui est assez récent. D’après son site il serait le 3° plus gros distributeur de jeux mobiles au monde avec plus de 3 milliards (!) de téléchargements en 2022.

World War Heroes est le premier de ses jeux validé sur GameScout mais peut-être pas le dernier !

Le logo de Azur Games

Présentation de World War Heroes

Quand on lance World War Heroes pour la première fois on est tout de suite séduit par la qualité des graphismes. Un gros travail a été effectué sur la modélisation des armes, des véhicules et des décors. Pour un jeu mobile l’environnement est vraiment de très haut niveau et l’immersion est excellente.

Le système de jeu est tout entier tourné vers une action totale et continue. Il n’y pas de mode histoire ou campagne et le joueur est tout de suite jeté dans la fosse aux lions. Par défaut le tir est automatique avec un léger aimbot qui corrige votre visée. Ceci est désactivable dans les réglages pour un jeu totalement manuel.

Débarquement en Normandie

Le gameplay dans World War Heroes

Comme dans tous FPS qui se respecte la jouabilité est excellente. Vous commandez de façon très classique les déplacements avec le pouce gauche et l’orientation avec le pouce droit.

Vous avez 5 boutons à l’écran en jeu : zoomer (ou simplement tirer plus précisément selon l’arme), vous baisser, utiliser un kit de premier soin ou lancer une des 2 charges explosives que vous pouvez équiper.

Votre équipement est basique : une arme de guerre, une arme de poing, une arme de contact et 2 explosifs différents. Il n’y a pas de pièces de protection car votre résistance dépend de votre classe.

Vous pouvez en effet choisir une spécialité qui définira en partie votre style de jeu. Assaillant, éclaireur, sniper, mitrailleur ou médecin ont chacun leurs avantages et leurs armes de prédilection. Vous aurez des boost de stats en utilisant l’arme appropriée. De votre classe dépendent aussi votre vitesse de déplacement, votre armure et vos points de vie.

Berlin en ruines

Une volonté de respect historique

La recherche d’une crédibilité historique est d’ailleurs clairement perceptible dans le choix des armes disponibles. Plus d’une centaine d’arme à feu de la première moitié du 20° siècle est répertoriée avec une courte présentation. Chacune possède ses spécificités de dégâts, cadence de tir, dispersion, portée, taille de chargeur et encombrement.

C’est le cas également, dans une moindre mesure, pour les armes de corps-à-corps et les explosifs de toutes sortes (grenades, mines, cocktails molotov, charges de TNT…).

Onglet de la classe mitrailleur

Pas de scénario spécifique mais la vraie et grande Histoire du 20° siècle que le jeu s’efforce de respecter. Vous incarnez un soldat d’une des grandes puissance ayant participé à la seconde Guerre Mondiale et bien que les avatars de base soient américains et allemands vous pouvez en débloquer d’autres : Grande-Bretagne, France, URSS, Chine, Canada, Pologne, Philippines pour les Alliés et Allemagne, Japon, Italie, Hongrie pour l’Axe.

Le jeu vous place aléatoirement à chaque partie d’un coté ou de l’autre. Ca peut faire tiquer de jouer un soldat nazi mais c’est inévitable pour le jeu, comme à l’époque des terroristes sur Counter Strike. Sans ca 99% des joueurs choisiraient les Alliés et aucune partie ne se lancerait…

L’écran d’accueil avec vos skins Alliance & Axe tels qu’ils apparaissent en jeu.

World War Heroes : un FPS évolutif

World War Heroes comporte une différence notable par rapport à la plupart des FPS compétitifs : the more you play, the stronger you get.
Votre personnage évolue donc avec le temps, devenant de plus en plus fort au fil de vos parties jouées. Vous pouvez améliorer votre spécialité ce qui augmente les bonus qu’elle vous apporte. Vous pouvez aussi augmenter votre armure, votre de vitesse de déplacement et la capacité de votre chargeur.

Les modes de jeu

Il en va de même pour les armes de guerre, de poing et de contact : vous pouvez améliorer leurs attributs listés plus haut (dégâts, cadence de tir, dispersion, portée, capacité de chargeur et encombrement).

Au fur et à mesure de votre montée en niveau vous en débloquez de nouvelles de plus en plus puissantes, achetables pour certaines uniquement en argent réel. La plupart d’entre elles s’achètent cependant avec la monnaie du jeu qui se farm sans restrictions de timer ou d’endurance.

On peut trouver les armes dans des coffres gratuits

Gardez donc à l’esprit que les soldats ennemis seront plus ou moins évolués. Pas d’équilibre parfait comme dans PUBG par exemple. Parfois une belle action tactique de votre part n’aboutit pas à cause d’une différence de puissance. Rageant mais inéluctable M. Anderson.

Dites-vous que ca fonctionne dans les deux sens. Plus tard l’évolution de votre avatar vous permettra peut-être de survivre à une audacieuse manoeuvre ennemie ou à une erreur de votre part.

Il y a ici un côté P2W un peu trop visible mais heureusement le matchmaking est bien paramétré et il est vraiment rare de rencontrer des joueurs en godmode. Ils sont bien moins nombreux et jouent entre eux, à haut level et en guilde.

Je viens de gagner un duel mais je me fait canarder par l’arrière.

Le jeu en guilde

Rejoindre un clan est en effet important dans World War Heroes. Hormis le côté social commun à tous les jeux multijoueurs votre guilde vous apporte aussi des bonus non négligeables qui faciliteront grandement votre progression.

Il existe des aptitudes passives toujours présentes qui dépendent du niveau de votre guilde et des aptitudes temporaires payantes avec la monnaie du jeu. Pour cette raison les guildes demandent souvent un versement mensuel en or à leurs membres pour pouvoir acheter les bonus dont tout le monde profite.

Ces bonus s’appliquent en combat (dégâts, visée, protection…) mais aussi en ce qui concerne l’évolution de votre avatar. Une guilde haut level double carrément l’xp et les crédits (la monnaie secondaire) que vous rapporte chaque partie. La différence est énorme même à très court terme par rapport au jeu sans guilde.

Les bonus de guilde sont décisifs

Les différents modes de jeu dans World War Heroes

Il existe 7 modes qui sont des classiques des jeux multijoueurs :
– Deathmatch et deathmatch par équipe ou seul le nombre de frags compte
– Capture de points qui vous demande de dominer certaines zones particulières
– Capture de drapeaux à ramener chez vous sans mourir
– Défense de base et attaque de la base ennemie
– Défense d’officier dans lequel l’équipe doit défendre un de ses membres
– Combat équitable qui donne le même équipement à tout le monde et qui aplanit donc les différences entre gros joueurs et casus.

Il y a 14 cartes différentes qui vous emmènent aux 4 coins du monde dans des lieux emblèmatiques de la seconde Guerre Mondiale. Ca peut être en extérieur comme une base japonaise sur une île du Pacifique, une plage en Normandie, les rues de Berlin ou de Stalingrad ou dans un lieu confiné comme une base militaire, une station sous-marine ou un train express allemand.
La plupart des cartes en extérieur permettent d’ailleurs de piloter un char d’assaut dévastateur.

Elles sont toutes vraiment différentes et peuvent parfois avantager certaines spécialisations. Il est bien sur important d’apprendre vite à se repérer dans chacune et d’utiliser la minimap pour s’orienter car elle sont toutes très complexes (mis à part le train évidemment).

Le train est un long couloir dans lequel on se fait tirer comme des lapins

La monétisation de World War Heroes

Concernant la boutique il y a pas mal de choses à dire. Vous pouvez acheter de l’or, la monnaie premium du jeu, qui vous permet principalement d’acheter les rangs de spécialisation et certaines armes que vous débloquez en montant de niveau.
Il sert aussi à activer un « compte premium » journalier ou mensuel augmentant considérablement le gain d’xp et de crédits.
Ces achats sont en fait accessibles gratuitement puisque l’or peut être gagné en jeu. Il faut l’économiser pour cela uniquement et ne jamais acheter les coffres si vous jouez en F2P, vous en gagnez en jouant.

Evitez les coffres dont les récompenses sont trop aléatoires

Bien sûr il est possible d’acheter certaines armes directement mais les prix sont bien trop élevés pour que je puisse le recommander.

Le seul investissement que je trouve intéressant est comme souvent le pass de bataille. Il se renouvelle à chaque saison et propose énormément de récompenses : matériel, monnaies, composants d’amélioration pour les armes, les spécialités et les soldats, cosmétiques…
Une partie de ce pass est gratuite et vous devez simplement jouer pour avancer dans les quêtes et débloquer les récompenses. La partie gratuite est déjà assez généreuse. Pour la totalité il faudra débourser 16E99 pour une saison de 4 semaines ce qui est un prix habituel pour ce genre de produit (dans la moyenne haute ceci dit).

Le pass de bataille saison 27 met un Philippin sur le devant de la scène.
Sérieuse fusillade pour un contrôle de point en Europe de l’Est
La victoire se joue parfois à un cheveu
La ville tunisienne est pleine de tireurs embusqués
Les conflits en intérieur sont idéaux pour ma mitrailleuse à moyenne portée : triple élimination
La fin de partie désigne le meilleur joueur de l’équipe victorieuse

Pourquoi je vous conseille World War Heroes

  • Graphismes au top
  • Cartes nombreuses, variées et complexes
  • Plusieurs possibilités d’améliorations de votre soldat
  • Contexte historique respecté

Ce qui pourrait vous déplaire

  • Le côté P2W se fait parfois sentir
  • Le sniper m’a semblé au-dessus des autres classes
Graphismes★★★★★
Ambiance★★★★☆
Jouabilité★★★★★
Durée de vie★★★★☆
Scénario / Lore★★★★★
Musique et sons★★★★☆
Boutique★★★★☆

Le mot de la fin

C’est clairement une belle réussite de la part de Azur Games. Les graphismes sont excellent pour un jeu mobile, la jouabilité n’a pas de défauts, l’évolution du personnage se fait via plusieurs volets. De plus le contexte historique est fidèlement retranscrit avec des encarts explicatifs pour toutes les armes, toutes les classes et tous les avatars ! Bien sûr ca n’a de valeur que pour ceux que ca intéresse mais j’ai vraiment apprécié.


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Alto’s Odyssey : test & avis

Alto’s Odyssey : test & avis

Très loin de Shaun White
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La tête de lama est toujours présente en référence au premier opus.

Aux origines d’Alto’s Odyssey

Alto’s Odyssey a été développé par Snowman et édité par Noodlecake. Ces deux sociétés sont canadiennes, Snowman étant basé à Toronto et Noodlecake à Saskatoon. Elles font partie des plus vieux studios créés uniquement pour le jeu mobile puisqu’elles ont été fondées respectivement en 2012 et 2011.

Le logo de Noodlecake Studios. Rien que le nom vaut qu’on s’y arrête.
Le logo minimaliste de Snowman.

Présentation d’Alto’s Odyssey

Alto’s Odyssey est un runner infini vous mettant dans la peau d’un surfer dévalant les pentes de la Cordillière des Andes. Il est sorti en juillet 2018 et est la suite direct de Alto’s Adventure dont il reprend tous les codes excepté la neige puisqu’on fait ici du sandboarding : on ride sur du sable (ou parfois un autre élément minéral).

On a ici affaire à un runner zen très éloigné des titres d’arcades énervés qu’on croise souvent quand on parle de ride. Alto’s Odyssey bénéficie d’une signature graphique extrêmement douce avec des tons pastel et un univers musical vraiment apaisant.

Les décors sont très esthétiques sans être des tours de force techniques.

Pendant vos runs vous incarnez soit Alto soit un de ses amis riders (dont un lama, clin d’oeil au premier opus). Ils se débloquent au fil de votre avancée et ont tous des caractéristiques différentes en termes de vitesse et d’agilité. Le dernier personnage, Sumara, combine toutes les qualités des autres riders sans leurs points faibles. Un monstre de vitesse et de technique qui s’obtient au niveau 51.

Le gameplay dans Alto’s Odyssey

Les commandes sont on ne peut plus simples : Alto avance automatiquement et vous le faites sauter en touchant votre écran. Un appui bref lui fait faire un petit saut et si vous maintenez Alto entame un backflip. Vous devez éviter les obstacles, récupérer des pièces et surtout réaliser des figures aériennes incroyables à base de ce fameux backflip.

Le nuit tombe sur la Cordillière. On voit une étoile filante.

Le but est de rester le plus longtemps possible sans toucher le sol car le score de vos figures est calculé dés que vous replaquez votre planche. Il faut vous servir des éléments de décor disponibles : falaises, vieux temples, lianes…presque tout peut se grind ! Vous sautez par-dessus des gouffres, rebondissez sur des montgolfières, tracez dans des pentes insensées, accélérez en ridant des cours d’eau…

La jouabilité est vraiment bonne et le rider réponds très bien. Il décolle, fait des rotations et grind dés que vous le sollicitez. La sensation de vitesse n’est pas le point fort du jeu évidemment puisque l’aspect relaxant est clairement mis en avant mais elle est quand même présente.

Enchainement de grinds sur les ruines.

Vos runs vous rapportent des points selon les figures effectuées et la distance parcourus. Ces points ne servent qu’au classement général et sont plutôt anecdotiques mais en revanche pendant le run vos figures font grandir l’écharpe de votre personnage ce qui lui donne plus de vitesse et plus d’amplitude pendant les sauts. Si vous ne faites rien de particulier votre écharpe rétrécit et vous perdez de la vitesse.

L’évolution du personnage

Vous récupérez pendant vos descentes des pièces qui vous servent à acheter du matériel et des options dans l’Atelier. C’est indispensable pour évoluer et de toutes façons le jeu vous y contraint (je parle de la monnaie du jeu ici évidemment).

Pluies diluviennes. Les éclairs illuminent brièvement le premier plan (il fait nuit).

Vous pouvez acheter un Wingsuit qui se charge pendant vos figures et vous permet carrément de voler ! C’est un élément clé du jeu puisqu’il permet de rester en l’air beaucoup plus longtemps et d’enchainer des figures.
Il existe également une planche spéciale qui vous permettra de rider sur les falaises pour prolonger vos figures.
Il y a un aimant à pièces facilitant la récolte, une augmentation de la durée de certains bonus, une radio permettant de faire larguer du matos pendant le run, une boussole pour changer de décor…

Vol en Wingsuit accompagné d’un oiseau de paradis et poursuivi par un lémurien.

Les personnages secondaires se débloquent au fil des missions que vous achevez dans le jeu. Ces missions vont toujours par 3 et vous passez au niveau du dessus une fois que vous les avez accomplies. Elles sont très variées : figures à accomplir, distance à parcourir, pièces à ramasser, rochers à briser, sauter des gouffres en backflip, enchainer des rebonds sur montgolfières… c’est toujours innovant et souvent assez ardu.

Il existe d’ailleurs une option pour passer une mission trop difficile en payant en monnaie du jeu, ce qui permet de ne pas rester bloqué. Le montant à payer est de 2000 pièces ce qui est assez élevé pour vous forcer à vraiment essayer avant. De plus cette option n’est possible qu’après un certain temps passé sur la mission.

Les missions du niveau 46.

Les différents environnements

Le jeu propose trois cartes différentes (dunes, canyons, temples) ayant chacune leurs éléments spécifiques à rider. La météo est également changeante mais n’influe pas sur le gameplay, ca reste esthétique. Le temps oscille assez vite entre grand soleil, pluies diluviennes, brouillard… Vous pouvez voir des éclairs lors des orages et même des étoiles filantes quand il fait beau la nuit !

Pour pimenter un peu les runs vous pouvez parfois être poursuivi par un lémurien qui vous fera tomber s’il vous rattrape, ruinant ainsi votre run en cours. Vous le sèmerez en passant par-dessus un gouffre. Vous serez aussi de temps en temps accompagnés par un oiseau de paradis (ou plusieurs) qui récoltera les pièces pour vous.

Ride sur une falaise à pleine vitesse pour drop sur une autre.

Pour accentuer le coté relaxant du jeu il existe un « mode zen ». Pas de score, pas de game over, pas de distraction, juste vous et le désert infini. Ecouteurs recommandés car l’ambiance musicale est un des points forts du jeu. Les obstacles sur le parcours sont encore présents et vous font toujours chuter mais une simple touche sur l’écran vous remettra en selle. Un ajout sympa mais assez limité (le comble pour un mode infini).

Backflip en chute libre avec Wingsuit prête à l’emploi.

La monétisation d’Alto’s Odyssey

Concernant la boutique du jeu on peut dire qu’elle est aussi zen que son gameplay. Hormis le matériel évoqué plus haut achetable avec la monnaie du jeu vous pouvez surtout vous procurer comme souvent un anti-pubs à un prix très faible. C’est l’unique achat que j’ai fait personnellement et je vous le recommande, l’univers étant si immersif qu’il est vraiment dommage de le polluer avec la publicité. De plus le studio mérite amplement ce petit geste.

Il existe aussi plusieurs packs de pièces pour acheter et améliorer l’équipement mais à moins d’être vraiment pressé ca n’a que peu d’intérêt. La récolte naturelle en jouant est suffisante pour les achats standards et attendre les grosses améliorations fait partie du plaisir du jeu.

A part l’anti-pubs rien n’est vraiment recommandé. Néanmoins l’écharpe qui double les pièces accélérera nettement votre progression.
Cette chute d’eau sort de nulle part.
Tempête de sable dans les Andes.

Pourquoi je vous conseille Alto’s Odyssey

  • Un univers graphique et musical original et apaisant.
  • Une très belle durée de vie.
  • La difficulté est bien dosée.
  • Une boutique en argent réel vraiment raisonnable.

Ce qui pourrait vous déplaire

  • Ce coté zen peut sembler mou à certains joueurs.
  • Le gameplay reste très simple et peut lasser à la longue.
Graphismes★★★★☆
Ambiance★★★★★
Jouabilité★★★★★
Durée de vie★★★★☆
Scénario / Lore★★★★☆
Musique et sons★★★★★
Boutique★★★★☆

Le mot de la fin

Les runners infinis sont habituellement des titres plutôt orientés arcade demandant une grosse concentration et des réflexes affutés. Ici c’est tout le contraire : Alto’s Odyssey réussi à nous accrocher sans excitation, énervement ou frustration. L’immersion est totale grâce à un gros travail effectué sur la direction artistique. Rares sont les jeux pouvant ainsi happer le joueur en lui en mettant plein la vue sans avoir besoin de débauche technique.


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PUBG Mobile : test & avis

PUBG Mobile : test & avis

Il ne peut en rester qu’un !
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PUBG Mobile est l’adaptation pour mobiles de PUBG. Incroyable non ?

Aux origines de PUBG Mobile

PUBG studio est la forme finale d’un studio qui a énormément évolué au fil du succès inattendu de son jeu phare : PUBG pour PlayerUnknown’s BattleGrounds, PlayerUnknown étant le pseudonyme du créateur du jeu. Tout commence lorsque le studio sud-coréen Bluehole, fondé en 2007 et devenu par la suite Krafton, achète en 2015 Ginno Game et devient alors Bluehole Ginno Games. Le développement de PUBG commence, le jeu sort fin 2017 et suite à l’énorme succès rencontré la version mobile débarque très peu de temps après, en mars 2018.

En 2020 la société-mêre, Krafton, se réorganise et fusionne toutes ses filiales liées au secteur vidéoludique. C’est le nom de leur jeu emblématique qui est très logiquement retenu et un énorme studio voit alors le jour : PUBG Studio.

PUBG utilise le moteur Unreal Engine de Epic Games, créateur entre autres du mythique Unreal Tournament sur PC et utilisé aussi pour le mode Battle Royale de Fortnite. Epic Games appartient en partie à Tencent, une énorme boîte chinoise spécialisée dans les services numériques (l’équivalent d’Activision pour l’Occident). C’est pourquoi on voit le logo Tencent sur PUBG ainsi que les mentions Epic et Unreal.

La partie technique du développement de PUBG Mobile a été confiée aux studios Level Infinite et Lightspeed studios.

Présentation de PUBG Mobile

PUBG est donc avant tout un Battle Royale se jouant en FPS ou TPS, au choix. C’est un last man standing : le dernier joueur (ou la dernière équipe) encore en vie remporte la partie. Le titre se veut très réaliste autant graphiquement que dans le gameplay. Il se démarque ainsi clairement de son principal concurrent, Fortnite, qui propose de son côté un visuel bien plus coloré et fantaisiste.

Dans PUBG vous êtes parachuté sans aucun équipement sur une map fermée, le plus souvent une ile, avec plein d’autres joueurs. Vous êtes donc jusqu’à 100 (selon les cartes) à vous disputer l’unique place de vainqueur en survivant le plus longtemps possible.

Vous survolez l’île tous ensemble dans un avion militaire et choisissez vous-même quand vous sautez. Les participants sont donc plus ou moins éparpillés aux quatre coins de la map.

Une fois au sol il faut rapidement fouiller les bâtiments à proximité pour vous équiper au mieux : armes, munitions, protection, soins… tout en étant extrêmement attentif à votre environnement puisqu’un adversaire peut surgir n’importe quand, de n’importe où.

L’avion transportant tous les participants s’approche de l’île.
Il faut sauter en visant au mieux l’endroit souhaité.
Et négocier ensuite l’atterrissage pour être au plus proche des bâtiments.

L’équipement offensif dans PUBG Mobile

Vous avez accès à tout un arsenal dont il faudra apprendre à vous servir. Du plus basique des revolvers au plus puissant des fusils de précision en passant par les mitraillettes et les fusils d’assaut, tout y est. Vous pouvez même vous battre au corps-à-corps avec une machette, une faucille, une poêle (oui oui, c’est même la meilleure arme de contact !)… Chaque arme possède évidemment ses caractéristiques propres. En fin de partie vous avez le luxe de choisir à condition d’être encore en vie mais au tout début il faut vous contenter de ce que vous trouvez.

L’arsenal à disposition est très fourni.

Vous pouvez aussi récupérer des grenades (explosives, fumigènes…) qui sont vraiment utiles mais sous-exploitées par une écrasante majorité de joueurs. Pourtant si bien utilisées elles peuvent tuer des ennemis inaccessibles ou vous sortir de situations désespérées. Forçez-vous à les utiliser dés le début et vous prendrez directement une très bonne habitude.

Une grenade bien placée peut décimer une team entière.

L’équipement défensif

Au niveau des protections vous pouvez porter un casque et un gilet pare-balles. Ils existent tous les deux en trois versions différentes, la 3° vous protégeant mieux que la 1°. Ils s’usent en recevant des balles mais vous protègent au maximum jusqu’à être complètement hors d’usage. Ce casque et ce gilet sont très très importants car vous pouvez parfois mourir avec une seule balle si vous ne portez pas de protection.

Ne négligez jamais vos protections.

Si vous n’y restez pas immédiatement vous êtes assommé : vous vous déplacez au sol, lentement, sans pouvoir faire aucune action et vous perdez de la vie graduellement jusqu’à en mourir. Il n’y a rien que vous puissiez faire pour éviter la mort une fois assommé : votre assaillant viendra vous achever facilement dans la plupart des cas sinon il se contentera de vous laisser mourir tout seul. Seul un équipier peut vous sauver à ce moment, voir plus bas.

Vous devez ramasser aussi un paquetage, un sac à dos qui servira à transporter tout votre barda. Lui aussi existe en 3 niveaux, le 3° pouvant contenir plus de matériel.

Je suis assommé et isolé : ma dernière heure est venue…

Le gameplay

Une fois armé il faut vous déplacer. En effet pour éviter que la partie ne s’enlise la zone de jeu va se réduire par palier pour forcer les joueurs à se rencontrer et empêcher les planqués de gagner à l’usure. Une zone circulaire définit sur la carte au bout de quelques minutes la zone de jeu autorisée.

Vous êtes donc obligés, à la fin de la partie, d’aller sur le terrain à la rencontre des autres participants, souvent à découvert et dans une surface réduite. La tension sera alors à son maximum. Mais avant ça il faut survivre pour être un des derniers en vie et il existe deux approches totalement opposées l’une à l’autre.

La barrière bleue délimitant la safe zone se rapproche doucement et oblige les joueurs à converger au même endroit.

Personnellement je vise un lieu pas trop fréquenté pour pouvoir m’équiper sereinement. Je me met ensuite en route vers le centre de la carte, le plus souvent à pied pour être plus discret, en fouillant les bâtiments sur mon chemin. Selon la proximité entre mon point de chute et la zone de jeu il peut arriver que j’arrive sur zone avec toujours zéro kill mais plus souvent entre 1 et 3.

D’autres joueurs préfèrent sauter sur les zones les plus dangereuses car le matériel y est de meilleure qualité. Ça donne lieu à de sérieuses échauffourées dès le début et en général au moins 30% des participants périssent dans les trois premières minutes. Ça va très vite, les gens se tuent même à coups de poing quand ils se retrouvent face à face à peine libérés du parachute.

40% des joueurs sont morts dans les 4 premières minutes. C’est une vraie boucherie dans les zones les plus convoitées, évitez-les si vous êtes solo.

La survie avant tout

Je vous conseille d’opter pour une approche prudente comme la mienne. Il ne sert à rien de sauter dans le tas, faire entre 0 et 4 kills et mourir. C’est pourtant souvent ce qui arrive aux téméraires, exceptés ceux ayant une dextérité supérieure à la moyenne ou un quelconque moyen de s’avantager…

Le nombre de points que vous gagnez à la fin d’une partie dépend de votre capacité à survivre et du nombre de joueurs morts avant vous. Évidemment votre nombre d’éliminations compte aussi mais il est plus rentable de rester en vie avec peu de kills. Un Battle Royale est avant tout une question de survie puisqu’il n’y a ni repop ni résurrection. La prudence et la patience vous feront entrer très souvent dans le top10 et vous traverserez ainsi assez vite les différents paliers du classement grâce à l’XP gagnée en fin de partie.

Deuxième sur 97 en jouant solo. 5 éliminations est un score habituel pour mon style de jeu. Je me suis retrouvé à la fin de la partie contre une team complète qui ne m’a laissé aucune chance.

Ce classement entre joueurs est composé de 8 rangs : Bronze puis Argent, Or, Platine, Diamant, Elite, Maître et Grand-Maitre. Chacun de ces rangs comporte 5 paliers numérotés, tout nouveau joueur commence donc au rang Bronze V.

Personnellement j’ai fait pas mal de parties pour tester le jeu et je suis arrivé Platine III assez facilement. Les rangs Bronze et Argent semblent contenir pas mal de bots pour que les joueurs puissent se familiariser avec le jeu sans trop de frustration et que tout le monde passe au rang Or assez vite. Maintenant les choses commencent à se corser et la progression est plus lente.

Les différents paliers de PUBG avec les points requis pour y accéder.

Le jeu en coopération sur PUBG Mobile

Pour avoir le plus de réussite possible et avancer de façon optimale dans le ladder il devient vite indispensable de pratiquer au maximum le jeu en équipe. En effet même si vous lancez une partie en solo vous êtes intégré dans une escouade avec 3 autres participants. Vous avez la possibilité de communiquer avec des phrases toutes faites directement en jeu ou de simplement parler via le smartphone mais avec des pick-up la langue n’est pas forcément la même. Avec le temps des automatismes se sont mis en place entre les joueurs, des comportements naturels que tout le monde adopte pour progresser au mieux sur la carte et la communication devient parfois inutile.

Jouer en équipe change la façon d’appréhender les parties de façon radicale. C’est un peu la course pour les loots mais votre survie en sera augmentée car un équipier peut vous soigner lorsque vous êtes assommé : c’est alors l’unique moyen d’échapper à la mort. De plus vous pouvez vous couvrir mutuellement lors des déplacements (surtout en milieu urbain) et vous donner des armes, munitions, bandages…

L’union fait la force. Veillez sur vos coéquipiers et ils veilleront sur vous (normalement).

Occuper à 3 ou 4 un bâtiment si possible en hauteur au centre de la zone de sécurité vous met directement en position de force pour bien terminer la partie. Soyez vigilants lors de tirs dans des espaces restreints car vous pouvez accidentellement blesser voire même tuer un équipier ! Vous perdez alors beaucoup de points à la fin de la partie en plus de vous priver d’un membre de votre escouade.

Jouer en groupe augmente votre survie

Votre escouade améliore aussi votre mobilité : dans PUBG vous avez accés à des véhicules pour vous déplacer plus vite et tous peuvent embarquer des passagers en plus du pilote. Il existe pas mal de véhicules différents : plusieurs voitures et motos, buggy, U.L.M. et même deltaplane ! Si vous ne vous êtes pas regroupés dès le début de la partie en général le premier qui trouve un véhicule part à la recherche des autres (l’escouade est indiquée sur votre map).

Les passagers peuvent tirer depuis le véhicule ce que ne peut pas faire le conducteur donc être plusieurs est encore une fois une vraie force car les véhicules sont bruyants et attirent l’attention des autres participants et vous serez une cible facile si vous ne pouvez pas vous défendre.

Vainqueur en équipe, on a totalement dominé la plus grande des cartes. Le travail en équipe a payé.

Il est possible de désactiver l’inclusion automatique dans une escouade pour jouer 100% solo mais vous passez ainsi à coté d’un des aspects du jeu.

Détail important : une escouade n’occupe qu’une seule place dans le classement de fin de partie. Par exemple si vous êtes 5 survivants mais que les quatre autres sont de la même escouade il est presque certain qu’ils vous tueront. Vous terminerez alors 2° et tous les membres de la dernière escouade seront déclarés vainqueurs. Ce classement par équipe permet aux membres de la dernière escouade de ne pas avoir à s’entre-tuer après avoir coopéré pendant toute la partie.

Le coupé est le plus rapide des véhicules et offre une protection correcte. Il est par contre un peu capricieux niveau conduite et n’a que deux places. Ici je suis passager et je viens d’éliminer un concurrent par la fenêtre.

Les différents modes de jeu de PUBG Mobile

Il existe actuellement sept cartes : Erangel, la carte de base avec un design européen, et Miramar, typée désert d’Amérique du Sud, sont les plus grandes avec environ 64 Km². Vikendi est d’une taille moyenne (environ 36 Km²) et nous emmène sur une montagne enneigée. Sanhok s’inspire des jungles du sud-est asiatique et fait environ 16 Km². Elle est plus petite mais son décor extrêmement chargé la rend idéale pour les guérillas. Karakin et Livik sont des très petites cartes d’environ 4 Km² dans lesquelles nous ne sommes que 64 et qui offrent des parties plus courtes. Pour finir Nusa est une minuscule île d’un seul km² avec 32 participants maximum. L’action y est encore plus intense.

PUBG Corp. fait régulièrement des partenariats avec d’autres franchises et modifie ces cartes pour l’occasion. Pendant l’écriture de cet article un event baptisé « Martial showdown » était en cours pour le nouvel an chinois. Erangel et Livik ont reçu un skin particulier et une arène dans laquelle des démonstrations de combats à mains nues peuvent avoir lieu.

Quelques cartes du mode Battle Royale.

En plus du Battle Royale classique PUBG vous propose diverses façons de vous entretuer :

Une catégorie Arène qui propose diverses confrontations avec respawn dans lesquelles vous devez soit faire le plus vite possible un certain nombre de frags soit avoir plus de frags que l’équipe adverse au bout d’un certain temps soit jouer en capture de base.
Un mode Metro Royale vous embarquant en team contre team dans des couloirs souterrains obscurs et sombres.
Une catégorie Payload qui fait la part belle aux armes lourdes et aux hélicoptères.
Une catégorie Arcade permettant aussi le respawn dans des matchs rapides et intenses à objectifs variables.

Le menu des différents modes de jeu.

La monétisation de PUBG Mobile

Pour finir et comme d’habitude parlons de l’argent réel dans PUBG Mobile. Et là j’ai une excellente nouvelle pour vous : il n’y a absolument aucun P2W et l’équité entre les joueurs qui paient et ceux qui ne paient pas est parfaite. En plus il n’y a aucune publicité. Comment et pourquoi ?

Simplement car tout ce qui s’achète est uniquement cosmétique, parfois visible uniquement par l’acheteur et ses équipiers, et ne procure aucun avantage in-game. À travers les décennies – et encore plus avec la montée de l’e-sport – les FPS ont très souvent fonctionné de cette façon, les développeurs étant bien conscients qu’une compétition acharnée entre joueurs n’est possible qu’avec un équilibre parfait. Ce genre de jeu donne le même départ à tous les joueurs : un viseur et des jambes. À vous de faire le reste.

Il existe comme toujours des abonnements et des achats oneshot. Mais absolument tout est cosmétique et vous ne pouvez tirer aucun avantage in-game des articles de la boutique.
Les bunkers sont des nids à équipements mais aussi de vrais coupe-gorges.
Décor de Nusa.
La carte de Sanhok.
Décor de Vikendi.
Environnement de Karakin.
J’improvise un Paris-Dakkar sur la carte Miramar.
Chute libre sous le soleil d’Erangel.
On s’est croisés à l’angle d’une maison. Dommage pour lui.
Mon coéquipier est blessé. Je jette des pansements devant lui pour qu’il se soigne.

Pourquoi je vous conseille PUBG Mobile

  • Une ambiance réaliste et immersive.
  • La maniabilité est sans failles et la jouabilité parfaite.
  • Plusieurs cartes très différentes.
  • Des modes de jeu alternatifs réussis.

Ce qui pourrait vous déplaire

  • Les graphismes ne sont pas au top de la catégorie.
Graphismes★★★☆☆
Ambiance★★★★★
Jouabilité★★★★★
Durée de vie★★★★★
Scénario / Lore/
Musique et sons★★★★☆
Boutique★★★★★

Le mot de la fin

PUBG Mobile est un des poids lourds du Playstore. Il a popularisé ce mode de jeu battle royale qui a « inspiré » tant d’autres concurrents (qui a dit Fortnite ?).
C’est beaucoup plus qu’un jeu de tir : c’est un jeu de survie s’appuyant avant tout sur votre sens tactique, sur votre sang froid et qui fait la part belle à la stratégie d’équipe. Les parties s’enchainent et on y passe des heures avec un plaisir toujours intact.


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Kinja Run : test & avis

Kinja Run : test & avis

Chez nous c’est un Ninchat
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Aux origines de Kinja Run

Kinja Run a été co-développé par Hotoon Games et Gorilla Games et édité par Habby. Cette société d’édition de jeux mobiles spécialisée dans les jeux indépendants (indie games) a été fondée à Singapour en janvier 2018 par Stefan Wang. Elle a connu un gros succès en 2019 avec la release en mai de Archero qui était son troisième jeu et qui a fait un vrai carton sur le Playstore. Son nom est un mélange de happy et hobby car leur philosophie est tout simplement d’apporter du bonheur aux gens via leurs jeux.

Kinja Run, contraction de kitty ninja run (course de chaton ninja), a paru en juillet 2022 et est leur septième jeu. C’est un runner qui est aussi un shoot ’em up et un jeu de plateformes ce qui est plutôt original et c’est d’après Habby le seul et unique jeu du genre. Créer une nouvelle catégorie de jeu est un vrai tour de force de nos jours. On a tendance à penser que tout a déjà été fait mais une boite comme Habby, spécialisée dans les idées originales et refusant clairement les titres « inspirés » d’autres jeux, prouve le contraire.

Les logos de Habby et des deux studios de développement

Présentation de Kinja Run

Dans Kinja Run vous incarnez donc un chat ninja dans un runner à défilement automatique. Il ne s’arrête jamais de courir et vous le déplacez librement à gauche, à droite, en avant et en arrière. Pas de couloirs ni de rails imposés (gauche / milieu / droite) comme dans d’autres titres.

Visuellement c’est joli et très coloré mais les graphismes restent assez basique. La sensation de vitesse est bien rendue surtout avec certains supports qui vous donnent un gros coup d’accélérateur. Mais l’intêret du jeu ne se résume pas à ca puisque Kinja Run est à la croisée des genres.

L’écran d’accueil du jeu est animé et propose tous les menus

Kina Run est donc aussi un shoot ’em up. Votre chat tire des projectiles variant selon l’arme équipée pour détruire les ennemis se dressant devant lui tout en évitant leurs attaques. Cet aspect du jeu fonctionne en rogue-like donc vous recevrez régulièrement des compétences supplémentaires ou des améliorations d’attaque ou de défense utiles seulement pour le run en cours.

Vous affrontez des créatures variées d’inspiration végétale, animale ou fantastique en accord avec le décor du chapitre en cours. Vous combattez un boss à la fin du chapitre et parfois un boss intermédiaire. Certains sont faciles à vaincre mais d’autres vous donneront plus de mal. Heureusement on a droit à une résurrection par run, comme souvent dans les shoot ’em up.

Une scène typique du shoot ’em up
Exemple d’amélioration possible en cours de parcours

Le gameplay dans Kinja Run

Il emprunte aussi beaucoup aux jeux de plateformes et Kinja Run peut clairement entrer dans cette catégorie en plus de ses étiquettes de runner et de shoot ’em up. Au cours de vos parcours vous rencontrerez des obstacles à franchir, des sauts à effectuer, des points précis à viser, certains éléments du décor se déroberont pour vous faire chuter dans le vide…

Les sauts (gigantesques !) se font de manière automatique en passant sur des fleurs de lotus. Vous gardez le contrôle de votre direction pendant le saut et devez atterrir à un endroit particulier, souvent sur une autre fleur qui vous fera redécoller et vous enchainez ainsi plusieurs bonds.

Vous passez sur des signes au sol vous donnant une accélération temporaire fulgurante ce qui ce combine parfois aux fleurs pour vous donner un élan supplémentaire.

La feuille de perso reste basique et sert surtout aux améliorations d’équipement.

L’évolution du personnage

Vous pouvez bien sûr améliorer votre chat de façon permanente, comme toujours, en augmentant son niveau, en perfectionnant son équipement ou en lui attribuant de nouveaux talents.

Vos différentes pièces d’armure influent aussi sur votre gameplay puisqu’elles vous apportent des bonus secondaires. Ces bonus peuvent être une simple augmentation de dégats mais aussi une nouvelle capacité offensive, une régénération de vie… L’arme boomerang permet par exemple de corriger légèrement la trajectoire des projectiles pour atteindre les ennemis, ce qui est vraiment pratique puisque le chat est presque toujours en mouvement et pas forcément en face de ses cibles.

Les bonus d’arme d’armure se débloquent selon le niveau de qualité de la pièce en question avec une hiérarchie très standard : normal => supérieur => excellent => épique => légende => divin.

Les sauts sont dignes des bonds de Hulk. Visez la fleur.
Enchainement de bonds avec des éléments de décor instables. IL ne faut pas avoir peur du vide !

Les différents modes de jeu

Il existe quelques autres modes de jeu en complément de la campagne principale qui vous apportent des ressources supplémentaires :
Un clash de sushi, pur shoot ’em up loufoque dans lequel il faut détruire le plus de poisson-globes possible dans un temps imparti.
Le coup d’envoi qui est à l’inverse un pur runner / plateformes sans armes qui vous récompense selon la distance parcourue.
Le Sanctuaire du courage qui vous octroie lors d’un parcours ardu des buffs incroyables pour transformer votre chat en machine de guerre avant d’affronter de puissants boss.

La Sanctuaire de courage vous enivre de puissance.
Le coup d’envoi prend la forme d’une compétition sportive.

Ces mini-jeux vous apportent les ressources nécessaires pour améliorer le niveau de votre chat ou pour en débloquer car ces fonctionnalités ont été récemment implantées en jeu.

Le chat de base a été relégué en rang R et un chat SR est apparu avec évidemment une apparence et des stats améliorées. La durée de vie du jeu s’en trouve nettement augmentée.

Les diamants servent à ouvrir des coffres contenant des équipements et des fragments de héro.

La monétisation de Kinja Run

Concernant la boutique en argent réel elle est un classique du genre. Il existe des packs de diamants utiles pour un boost immédiat mais que je déconseille néanmoins comme toujours. Le gain est au final aléatoire puisque ces diamants servent à acheter des coffres dont le contenu n’est pas garanti.

Comme d’habitude c’est vers les récompenses sur la durée qu’il faut se tourner. Dans Kinja Run il en existe deux différentes :
Un season pass nommé Codex du ninja quil vous apporte de grosses récompenses tant que vous jouez et amassez de l’xp. Il coûte 10E par saison.
Un abonnement mensuel, disponible en deux versions, qui délivre tous les jours une certaine quantité de diamants et vous octroie divers avantages. Il coûte 5E ou 18E selon la version choisie, sachant que la version premium vous débarasse en plus des pubs. On peut dire que ca fait cher l’anti-pubs comparé à d’autres titres mais les ressources délivrées avec sont conséquentes.

Sachez néanmoins que la fréquence des publicités dans Kinja Run est assez légère et ne gâche pas le plaisir.

Le codex vous gave de récompenses. Je ne l’ai pas pris donc je ne peux pas vous dire si la promo est permanente ou ne s’applique qu’au premier codex acheté.
La carte standard n’apporte pas grand-chose et la premium est trop chère à mon goût pour un jeu solo. Partez plutôt sur le Codex.
L’enchainement de sauts se fait à grande vitesse.
Les diamants servent donc à acheter des coffres…en diamant. Logique imparable.
Ces cubes sur le parcours vous proposent les bonus pour le run en cours.

Pourquoi je vous conseille Kinja Run

  • La jouabilité est excellente.
  • Système de jeu original mêlant runner, plateformes et shoot ’em up
  • La difficulté est bien dosée
  • Comme la plupart des runners : durée de vie énorme
  • C’est un chat

Ce qui pourrait vous déplaire

  • La boutique est assez chère
  • Le jeu souffre parfois de bugs voire de plantages. Gênant.
Graphismes★★★☆☆
Ambiance★★★★☆
Jouabilité★★★★★
Durée de vie★★★★☆
Scénario / Lore/
Musique et sons★★★★☆
Boutique★★★☆☆

Le mot de la fin

Kinja Run a de gros points forts. Le premier d’entre eux est de proposer un mélange des genres réussi. Je pense que le jeu va être copieusement plagié en 2023 car le ressenti en jeu est vraiment bon.
Si vous aimez les :
– runner : essayez-le.
– shoot ’em up : essayez-le.
– jeux de plateformes : essayez-le.
Et si vous voulez découvrir un nouveau bon jeu : essayez-le.
Ca fait pas mal de raisons de se laisser tenter 🙂


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Nova 2050 : test & avis

Nova 2050 – Fantasy Airforce : test & avis

Il a creusé un gros trou pour y enterrer tous les shoot ’em up du Playstore
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Aux origines de Nova 2050

Il y a beaucoup de shoot ’em up aérien / spatial sur le Playstore. Vraiment beaucoup. Et une grande majorité d’entre eux se repose sur un pseudo rétro-gaming qui leur sert d’excuse pour proposer un jeu moche et lent.

Le studio Poligon tente sa chance sur ce secteur avec Nova 2050 Fantasy Airforce. Le studio est actif depuis quelques années et compte déja 7 jeux à son actif. Seul Nova 2050 est disponible sur le playstore, les autres devront être trouvés en APK (voir ici par exemple).

Sorti en septembre 2021, Nova 2050 s’inspire très fortement de la série Skyforce en améliorant tout ce qui peut l’être.

Le pitch officiel du jeu :
2051, l’année où la Terre a atteint le point de non-retour, l’humanité a dû abandonner sa maison et migrer vers l’espace.
Ce n’est qu’en 2064 qu’une planète habitable, plus tard nommée NOVA, a été découverte, où l’humanité pourrait construire sa nouvelle maison.
La paix n’a pas duré longtemps avant que l’Empire traître n’envahisse et pille NOVA.
Refusant de laisser leur nouvelle maison être détruite comme la Terre, les gens ont formé les « NOVA Guardians » et ont commencé leur résistance contre l’invasion de l’Empire…

Un boss dans le pur style Gundam

Présentation de Nova 2050

Le système de jeu est connu de tous : on pilote un vaisseau qui fera face à des vagues d’ennemis de plus en plus difficiles au fil de notre avancée dans le jeu. Le support tactile est parfait pour ce genre de jeu : un doigt sur l’écran remplace totalement les joysticks / pads des appareils précédents.

Ce qui saute tout de suite aux yeux en lançant Nova 2050 pour la première fois est la qualité graphique : certainement une des plus belles réussites du genre. Tout est extrêmement détaillé, aussi bien votre vaisseau que les appareils ennemis, les boss, les décors… Tout est beau et fluide. On a même droit à la distorsion de vision due à l’eau dans les niveau sous-marins.

Début de niveau sous-marin

Le gameplay dans Nova 2050

Les graphismes c’est bien mais ca ne fait pas tout. On le voit souvent sur le Playstore : des jeux visuellement très aboutis qui sont au final des bouses injouables. Ici on a droit à un gameplay classique évidemment mais sans défaut : le vaisseau – appelé chasseur astral dans le jeu – répond au doigt et à l’oeil, sans aucune latence ni inertie. Contrairement à pas mal d’autres titres nos projectiles circulent vite et ca rend les parties dynamiques : le joueur peut réagir vite aux arrivées ennemis ce qui permet au jeu de proposer une action rapide.

La très bonne jouabilité permet une action intense

Il existe pour l’instant 24 chapitres disponibles en 3 niveaux de difficulté : normal, difficile et cauchemar. Pour bien avancer il est nécessaire de perfectionner votre vaisseau. Cela se fait de plusieurs façons : vous pouvez augmenter les niveaux d’attaque et de défense, installer des pièces détachées qui apportent de gros bonus et qui peuvent elles-mêmes être modifiées, élever les stats globales en combinant des fragments de vaisseau et également obtenir un ailier qui sera à vos côtés pendant les parties.

Chaque vaisseau possède une capacité ultime différente, des talents particuliers et une transformation end-game façon mecha qui amène encore une capacité en plus.

L’optimisation et l’évolution de votre chasseur ont été bien pensées et sont bien paramétrées. La courbe de progression est assez douce jusqu’au chapitre 10 en difficulté normale. Après ca se corse pas mal, votre chasseur ne sera plus au niveau et il faudra commencer le niveau difficile pour engranger plus de ressources et farmer quotidiennement.

Le pilote de votre chasseur compte également dans les statistiques : tous ne se valent pas et les meilleurs sont très longs à débloquer. Les pilotes peuvent également monter de niveau.

Une page de chasseur astral avec toutes les améliorations possibles.

Les différents modes de jeu de Nova 2050

Pour récupérer toutes les ressources nécessaires à ces évolutions nous avons plusieurs options. La campagne est bien sûr le plus important mais quelques autres se rajoutent :
Un défi infini : progresser le plus longtemps possible avant de mourir.
Un défi de boss : indépendamment de votre avancée dans l’aventure principale vous pouvez débloquer et défier les boss les uns après les autres.
Un donjon qui est un mini-jeu de plateau.
Une bataille de forteresse très sympa dans laquelle vous construisez une (petite) défense avec des tourelles. D’autres joueurs peuvent attaquer votre base et vous attaquez bien sûr celle des autres. Ca donne lieu à un classement avec des récompenses et des ressources pour améliorer vos tourelles.
La ligue qui est un championnat entre joueurs.
Vous pouvez aussi explorer la planète ce qui occasionnera des rencontres hostiles ou amicales lors de petits events.

Tous ces modes de jeu permettent de gagner des ressources soit pour perfectionner votre chasseur astral soit pour avancer plus loin dans ce mode précis.

La liste des défis dans le boss mode. Il y en a 23 en tout !

Vous pouvez rejoindre une Fédération (une guilde) pour bénéficier de quelques avantages : des récompenses journalières, un autre boss mode, des bonus passifs qui améliorent votre chasseur car chaque fédération fait allégeance à un gardien protecteur, une boutique permettant d’échanger des ressources…

IL y a une guerre des Fédérations donc un conflit entre guildes mais pas en PvP direct : c’est un classement lors d’events PvE mettant en scène les bastions et les protecteurs de chaque Fédération.

Page de guilde avec le Protecteur et les différents onglets

La monétisation dans Nova 2050

Au niveau du modèle économique Nova 2050 est vraiment un bon élève, ce qui explique en grande partie sa place sur GameScout. Les publicités font partie du jeu mais ne sont jamais imposée ce qui est très bien. On a le choix d’en regarder à certains moments pour bénéficier de ressources supplémentaires.

De plus le jeu propose des tickets coupe-pubs qui se gagnent en…regardant des pubs ! Ca paraît absurde mais en fait grâce à ce système vous regardez une pub quand ca ne vous dérange pas et vous avez la possibilité plus tard d’en zapper une tout en récupérant quand même les ressources.

Dans la boutique en elle-même vous trouvez des packs en achats oneshot qui sont comme d’habitude déconseillés. Il y a des costumes pour vos pilotes, c’est inutile donc indispensable comme le dit l’adage, chacun fait ce qu’il veut.
Il existe par contre deux « pass de bataille » correspondant à des forfaits de 15 et 30 jours vous apportant de belles récompenses quand vous gravissez le ladder de ce pass. Vous devez donc jouer, ca ne tombe pas quotidiennement tout seul. Le pass premium 30 jours coute 15E pour de grosses récompenses et le pass avancé 15 jours coûte 2E pour des récompenses plus modestes. Son rapport gain/prix est excellent.

Le pass premium n’est pas donné mais rapporte gros
Les pièces détachées se combinent pour s’améliorer. Votre chasseur peut en porter de plus en plus au fil de son évolution.
Si votre puissance de feu devient insuffisante vous serez vite submergés.
Le chasseur de base est très polyvalent et possède un ultime ravageur
Niveau bonus « nostalgie » en pixel art. Il y a également un niveau bonus très sympa qui nous fait combattre un développeur
J’ai pas de légende pour celle-ci.
Je teste la défense de ma base. Ca pique.

Pourquoi nous vous conseillons Nova 2050

  • Graphiquement au top
  • Evolution du chasseur astral complète
  • Jouabilité aux petits oignons
  • Bon système de publicités

Ce qui pourrait vous déplaire

  • La vie de guilde reste assez basique
  • Ca devient dur assez vite
  • C’est quand même très copié sur inspiré de Skyforce
Graphismes★★★★★
Ambiance★★★★☆
Jouabilité★★★★★
Durée de vie★★★★☆
Scénario / Lore/
Musique et sons★★★★☆
Boutique★★★★☆

Le mot de la fin

Un excellent shoot ’em all spatial. Peut-être le meilleur du Playstore ? Evidement les inspirations sont visibles et ca pourra en déranger certains. Mais Nova 2050 fait tout mieux que ses concurrents et a su réunir tous les ingrédients du genre en y ajoutant quelques touches nouvelles.
Un must-have pour tous les amateur de shoot ’em all !


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Dragon Ball Legends : test & avis

Dragon Ball Legends : test & avis

It’s over 9000 !
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Il n’y a que deux jeux de la licence officielle Dragon Ball sur le Playstore et seul Dragon Ball Legends est un jeu de combat. Rend-il honneur à cette franchise mythique ? Réponse ici.

Aux origines de Dragon Ball Legends

Namco Bandai Entertainment est une énorme société japonaise née de la fusion en 2005 des deux mastodontes Namco et Bandai. Namco était une figure historique de la culture nippone puisqu’elle existait depuis 1955 et avait été une pionnière de l’industrie du jeu vidéo depuis 1974. Bandai était célébre pour ses jouets en plastique issus des grandes franchises japonaises qui inondèrent le marché européen.

Dragon Ball Legends est sorti en mai 2018, édité par Namco Bandai Entertainment et developpé par Dims, un studio japonais spécialisé dans l’adaptation de licences en jeux vidéos. On lui doit beaucoup de jeux autour de Dragon Ball, Sonic, Saint Seya, Bleach, One Piece, Shaman King…

Le logo de Bandai-Namco

Présentation de Dragon Ball Legends

Dragon Ball Legends est donc un vrai jeu de combat dans la lignée directe de ce qui se fait sur les consoles de salon. On y retrouve la totalité des personnages du manga, des différentes séries animées et des films, ce qui n’est pas rien ! Lors du lancement on comptait 32 personnages mais aujourd’hui, début 2023, il en existe pas loin de 400 !

Le jeu se compose de quatre parties principales : un mode histoire, des affrontements PvP, une section d’événements et un Tournoi du Pouvoir. Vous avez en plus accès à une guilde, à des options pour entraîner vos héros et quelques modes de combat alternatifs pour amasser des ressources à utiliser pour récupérer de nouveaux persos ou les améliorer.

L’écran avec les différents mode de jeu

Les combats sont bien pensés et sont très dynamiques. Les persos se déplacent en swipant sur l’écran et attaquent soit en tapotant soit en touchant des compétences en bas de l’écran. Vous pouvez attaquer à distance ou au corps-à-corps, foncer sur votre adversaire, vous désengager, esquiver latéralement, feinter, vous téléporter… Tous les grands classiques sont là.

Une direction artistique fidèle

Les visuels et les animations sont excellents et vraiment respectueux de l’œuvre originale. Chaque attaque est fidèlement retranscrite, les postures et les coups sont repris de certains passages très précis du manga que vous aurez beaucoup de plaisir à reconnaitre. Je pense entre autres au kick de C18 qui casse le bras de Vegeta, à l’énorme kaméhaméha de Goku sur Freezer, au coup de poing de Piccolo Daimao sur la tempe de Goku enfant…

Miraï Trunks enfant fait de son mieux contre C-18. Cette scène nous renvoi directement à « L’Enfance de Trunks », qui est clairement le meilleur film parmi la quinzaine qui a été produite.

Certains personnages, les Legends Limited, sont des versions de héros à des moments-clés de l’histoire (Goku quand il a tué Freezer, Gohan lors de son éveil SSJ2 contre Cell…) et peuvent faire des legendary finish si ils remportent la victoire avec leur attaque ultime. Une animation particulière tiré du manga se lance alors.

Les références sont incessantes et sont vraiment un régal pour les connaisseurs. Vous pouvez choisir entre les voix japonaises ou anglaises et mettre les sous-titres en français (il n’y a pas de voix fr mais on s’en passe très bien, la version jap est super).

L’animation de Goku après le legendary finish sur Freezer.
Totalement conforme au manga.

Le gameplay dans Dragon Ball Legends

Un style de combat est attribué à chaque personnage : physique pour ceux faisant plus de dégâts au corps-à-corps, énergie pour ceux faisant plus de dégâts avec les vagues de ki, défense pour ceux destinés à encaisser et assistance pour ceux spécialisés dans les buffs et debuffs. Bien sur il existe plein de versions de chaque personnage (361 persos quand même) et ils existent tous en plusieurs styles.

Les compétences sont nombreuses et varient selon votre personnage, chacun utilisant ses attaques de prédilection. Ce sont toutes les techniques d’attaque et de défense, appelées « Arts », comprenant les enchaînements de coups de poings-pieds, les rafales d’énergie, les buffs et debuffs et les attaques spéciales (kaméhaméha, kienzan, final flash etc…). Elles sont représentées sous forme de cartes en bas de l’écran, ont un coût en énergie, disparaissent une fois utilisées et reviennent aléatoirement comme si vous piochiez des cartes. Si vous concentrez votre ki sans bouger elles reviennent bien plus vite et vous récupérez de l’énergie.

Gohan enfant SSJ2 se lâche contre Bojack full power, encore un moment phare des films.

De plus chaque combattant se voit attribuer une couleur parmi cinq possibles qui n’impacte pas du tout ses statistiques brutes mais qui le rendra plus fort ou plus fragile selon l’élément de l’adversaire. C’est à prendre en compte et vous sera très utile dans certaines rencontres vraiment tendues même si ce sera aussi parfois un handicap dans votre choix de héro. Shallot est particulier puisqu’il est insensible à ce bonus/malus.

Une partie des persos dans le désordre. HE pour Héro, EX pour Extreme, SP pour Sparking, UL pour Ultra.

L’évolution des personnages

Vos personnages existent en trois niveau de rareté : Hero pour les plus faibles, Extrême pour les intermédiaires puis Sparking pour les plus puissants d’entre eux. Une rareté Ultra vient d’être mise en place mais est pour l’instant réservée à une seule version de Goku qui peut être obtenue par tout le monde via un event.

Vos personnages gagnent en puissance et en niveau en combattant mais surtout en s’entrainant. Le niveau maximum est de 5000 ce qui semble dingue mais via l’entraînement ça se monte très facilement.

Vous pouvez aussi les fortifier avec l’équipement obtenu en jouant, améliorable lui aussi, et augmenter leur puissance globale via un boost d’âme très long à mettre en place.

Certains peuvent même profiter d’un éveil Zenkaï quand ils dépassent un certain stade d’évolution ! L’optimisation des personnages est longue et complexe ce qui donne une bonne profondeur au jeu qui se joue sur le long terme.

SS Bardock a atteint son éveil Zenkai et devient un des plus puissants SS1 du jeu.
La team « ki divin » est une des plus compétitives du jeu, alliant héros surpuissants et forte synergies.

Des combats en équipe

La bonne nouvelle est que vous ne devez pas vous limiter à un seul personnage car dans Dragon Ball Legends vous combattez en équipe. Les combats se font en un contre un mais, comme dans le manga, les combattant peuvent être remplacés par d’autres quand ils sont affaiblis ou quand une technique spéciale dévastatrice est disponible.

Les personnages bénéficient de capacités passives qui apportent des bonus soit aux combattants de même nature (sayan, métis, guerrier fusionné…) soit à leur origine dans le manga (Saga Freezer, DBGT, Saga des films…). Ces compétences passives sont très importantes dans la constitution de votre équipe et il faut vous en servir pour créer une team optimale.

Enfin vos héros ont des compétences particulières qui s’activent lors de leur entrée en jeu et donc quand ils remplacent un autre combattant. Il peut s’agir de dégâts amplifiés et le héro devra entrer quand une technique spéciale est disponible et idéalement après un debuff de défense sur l’ennemi. Il peut aussi s’agir d’une défense accrue voire d’une immunité temporaire et il faudra vous en servir pour encaisser une attaque ennemie dangereuse.

La plupart des équipes sont composées de deux attaquants et d’un personnage switch dont le rôle premier est de faire des transitions idéales entre les deux cogneurs. Vous aurez une certaine latitude dans vos choix car une équipe se compose de six personnages et vous ne devez en choisir que trois pour chaque combat. Les buffs passifs des trois autres sont actifs pendant le combat même s’ils ne participent pas.

Le team-building occupe une place centrale et sera aussi importante que votre talent à contrôler vos héros.

Vos trois combattants unissent leurs forces pour certaines attaques. Ici SS Blue Végéta, SS Gogeta et SS Blue Goku font passer un mauvais moment à Perfect Cell.

Le mode Histoire de Dragon Ball Legends

Dans le mode histoire vous suivez les aventures d’un nouveau sayan nommé Shallot (échalote en anglais) ce qui reste dans le thème de tous les noms sayan. Ce héro, créé par Toryama lui-même, revivra tous les temps forts de la série originale les uns après les autres grâce à un scénario simple mais efficace façon Battle Royale multi-temporel et amènera aussi son lot de nouveaux ennemis.

Revivre ainsi toutes les péripéties de l’histoire de Dragon Ball avec un nouveau protagoniste et donc sous un nouvel angle permet vraiment de re-découvrir les arcs narratifs. C’est pareil tout en étant différent (ou l’inverse ça marche aussi). Shallot ne semble être qu’un sayan ordinaire mais s’éveillera à petit à petit à toutes les transformations connues grâce à l’enseignement de plusieurs combattants (même Nappa sera son mentor !).

Shallot sera au centre de l’intrigue.

De nouveaux chapitres sont régulièrement ajoutés ce qui fait que pour l’instant on ne connaît pas encore la fin de l’histoire. Les chapitres proposent tous des défis en plus de simplement vaincre l’adversaire, que ce soit une limite de temps, de nombre de héros dans l’équipe, l’obligation de jouer un personnage précis…qui donnent plus de récompenses et augmente la durée de vie du mode histoire.

Les chapitres terminés peuvent en plus être rejoués dans un mode de difficulté supérieur, avec les mêmes défis parfois vraiment difficiles, pour continuer à amasser des ressources

La page de défis après une victoire.

D’autres modes de jeu

La section Évènements regroupe beaucoup de choses.

Vous y trouvez des mini-chapitres retraçant des sections de l’œuvre originale et permettant d’obtenir de nouveaux personnages ou de fortement en améliorer d’autres.

Il y a un mode Renforcement permettant de gagner rapidement de l’XP, des équipements ou diverses ressources pour améliorer vos persos.

Vous accédez aussi au Front Multivers qui est un mode coopératif dans lequel vous faites équipe avec un autre joueur pour terrasser un ennemi surpuissant tiré du Lore de Dragon Ball. Votre partenaire peut être un ami, un membre de guilde ou être complètement tiré au hasard si vous vous inscrivez seuls.

Combat dans le Front Multivers contre Toppo. Je joue Bardock et mon acolyte du moment joue Goku SS Blue.

La vie de Guilde n’est pas très développée malheureusement. En rejoindre une sert surtout à gagner des ressources supplémentaires grâce aux compétitions entre guildes. Les joueurs ne s’affrontent pas directement mais amassent des points pour leurs guildes via toutes leurs actions en jeu.

Un classement hebdomadaire s’établit alors en fonction des points accumulés. Chaque membre de la guilde reçoit ensuite ses récompenses : des jetons échangeables contre des tickets de tirage (gacha) ou des améliorations diverses.

Le panneau de guilde est surtout consacré à la compétition de la semaine avec la guilde rivale.

En PvP

Le PvP se joue soit en match d’entraînement amical, sans aucun classement, soit en ladder où la compétition fait rage et où les équipes à haut niveau sont super optimisées avec des persos rares, puissants et améliorés.

Néanmoins il est possible avec une équipe « débutante » de jouer et de gagner. Le système de matchmaking est en effet plutôt performant. Vous n’irez pas bien loin au début mais avec un peu de technique et de chance vous pourrez vous faire plaisir.

Une saison PvP dure deux semaines et les meilleurs sont évidemment largement récompensés. Néanmoins même le fond du classement reçoit quelque chose, il suffit de participer.

Onglet de préparation lors d’un match PvP.

Le Tournoi du Pouvoir a aussi été implanté dans le jeu. Il s’agit d’un mini-jeu inspiré des Idle RPG comme AFK Arena et Eternal Evolution.

Vous déplacez votre équipe sur un plateau plein d’équipes hostiles pour parvenir aux boss de fin. Les combats sont automatiques donc c’est la stratégie dans vos déplacements et la composition de votre équipe qui priment.

L’extrémité du plateau du Tournoi du Pouvoir avec les boss de fin.

Le système gacha

Les tirages pour obtenir de nouveaux persos se font de plusieurs façons. La plus simple est de jouer pour farmer la monnaie du jeu et l’utiliser pour lancer les tirages.

Dans Dragon Ball Legends il s’agit de cristaux du temps. Le mode histoire vous en donne beaucoup et votre récolte diminuera drastiquement une fois celui-ci terminé. Il faudra alors vous concentrer sur les événements.

Les tirages les plus intéressants nécessitent mille cristaux pour obtenir dix personnages. Presque tous garantissent un combattant de niveau Sparkling (plusieurs si vous êtes chanceux).

Vous gagnez également en jeu des tickets que vous dépensez ensuite dans des tirages spécifiques. Ils peuvent être de qualité variable mais offre parfois des probabilités bien supérieures aux tirages via cristaux.

Les Packs Maîtres sont des tirages permanents nécessitant des cristaux. Ils fournissent beaucoup de persos intéressants.

Il y a toujours plusieurs tirages disponibles en même temps qui ne donnent pas forcément les mêmes héros. Tout est toujours très clairement indiqué. A vous de voir sur lesquels vous voulez dépenser vos cristaux selon vos besoins.

Lors d’événements comme la sortie de nouveaux persos par exemple des tirages spéciaux sont ouverts. Ils fonctionnent par paliers et donnent de très belles récompenses si vus allez au bout de la chaine. C’est souvent plusieurs milliers de cristaux mais le rapport cristal / héro est excellent.

Hit Ultra vient de rejoindre le jeu.

La monétisation dans Dragon Ball Legends

Pour accélérer les choses il y a bien évidemment la boutique en argent réel. Soyez vigilants car elle est terriblement chère, DBL est une vraie machine à cash pour Namco Bandai.

2000 cristaux, donc l’équivalent de deux tirages de 10 persos, coûte par exemple la bagatelle de 45€. Comme toujours dans les gacha games les achats oneshot impulsifs auront votre peau (ou celle de votre CB).

C’est encore et toujours vers les forfaits / abonnements qu’il faudra vous tourner pour ne pas vous faire escroquer. Sur DBL ils prennent la forme de robots de Capsule Corp. qui mineront pour vous des cristaux du temps.

Il en existe deux : 1200 cristaux sur 30 jours pour 10€ ou 2500 cristaux sur 14 jours pour 19€. Le ratio euro / cristal est légèrement meilleur sur le robot 30 jours mais le robot 14 jours vous apportera un boost plus conséquent.

Sachez en tout cas qu’il est complètement possible de jouer sans passer par la boutique. Vous n’aurez aucune difficulté à finir le mode histoire et à vous attaquer à la quasi-totalité des événements. Seul le PvP vous freinera et demandera à la fois patience et chance, comme dans tous les gacha games.

La boutique essaie de vous attirer avec des promos tape-à-l’oeil.
Chaque tirage donne lieu à une animation (qu’on peut skip) avec Goku et Freezer
L’image d’accueil du jeu, régulièrement modifiée.
Obtention d’un nouveau héro Sparking.
Kamé Sennin toujours au top.

Pourquoi je vous conseille Dragon Ball Legends

  • L’ambiance du manga est fidèlement retranscrite dans une histoire originale.
  • Les graphismes sont bons et les animations excellentes.
  • Le gameplay est particulier et DBL ne ressemble pas aux autres jeux de combat.
  • Yamcha peut enfin gagner un combat !

Ce qui pourrait vous déplaire

  • Le mode Histoire se traîne un peu en longueur sur certaines sections.
  • Les joueurs meilleurs que vous ne vous laisseront aucun répit et vous domineront totalement. Risque de tilt élevé.
  • La boutique est vraiment chère.
Graphismes★★★★☆
Ambiance★★★★★
Jouabilité★★★★☆
Durée de vie★★★★☆
Scénario / Lore★★★★★
Musique et sons★★★★☆
Boutique★★☆☆☆

Le mot de la fin

Tout le monde connaît Dragon Ball. Même si vous n’êtes pas un amateur du manga vous connaissez forcément les personnages, les héros et les ennemis ainsi que les grandes lignes de leur très longue histoire. DBL a cet avantage qu’il s’adresse à la fois aux fans de la licence, qui retrouveront avec plaisir ce monde si caractéristique, et aux amateurs de jeux de combat qui y verront un gameplay différent et une durée de vie élevée grâce aux nouveautés fréquentes qui maintiennent le jeu au top.


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Angel Saga : test & avis

Angel Saga : test & avis

Dan Brown au scénario
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Au Royaume des démons une invocation prend une tournure inattendue. Un être de lumière apparait, un ange amnésique, perdu et désorienté. En quête de réponses il va se lancer à la recherche du Roi-démon, disparu depuis des années…

Aux origines d’Angel Saga

Alchemist Games est un studio de développement fondé en 2020. Il est basé à Séoul en Corée du Sud et Angel Saga, sorti en novembre 2020, est son premier jeu.
Avec un note globale de 4.7 ce titre a trouvé son public et occupe sur le Playstore une place qui restait jusqu’ici peu exploitée : le shoot ’em up rogue-like ambiance fantasy. On avait en effet assez peu de jeux de qualité dans cette catégorie et Angel Saga a naturellement comblé ce vide.

Présentation d’Angel Saga

Vous incarnez Miel, un ange débarqué en Enfer suite à une invocation raté de Als, un démon qui prétend être le seul et unique invocateur du Royaume et s’est donc auto-proclamé Grand Invocateur.

Aucun des deux ne sait pourquoi Miel est ici, un sort démoniaque n’étant évidemment pas censé invoquer un ange. Ils feront équipe tous les deux, lui pour régler l’affaire discrètement et ne pas avoir de problèmes, et elle pour fuir l’enfer et retourner chez elle. 

Un parcours périlleux commence alors pour Miel, aidée en sous-marin par Als, pour survivre, s’échapper et comprendre la raison de sa présence ici-bas.

Miel et Als autour de la pierre d’invocation de ce dernier.

Le gameplay dans Angel Saga

Angel Saga est avant tout un rogue-like. Les principales caractéristiques du genre sont connues: vous traversez des niveaux de plus en plus difficiles en utilisant les compétences de votre personnage et vous ne devez pas mourir sous peine de recommencer depuis le début.

À chaque tentative vous débloquez en progressant des améliorations qui ne durent que le temps de l’essai en cours et qui disparaissent à votre mort ou à la fin du chapitre. Votre personnage est donc légèrement différent à chaque session de jeu.

Ajoutez à ceci le fait que les niveaux sont générés aléatoirement et qu’ils proposent plusieurs cheminements possibles et vous obtenez alors un jeu qui se renouvelle tout seul, impossible à anticiper puisqu’il ne sert à rien de mémoriser les difficultés rencontrées, elles ne seront pas les mêmes la prochaine fois.

Vous mitraillez tellement à la fin des chapitres, grâce à toutes les compétences temporaires acquises, que le nombre d’ennemis n’a parfois plus d’importance.

Comme dans la plupart des rogue-like vous ne combattez qu’à distance et devez fuir le corps-à-corps. Les niveaux sont remplis de créatures aux capacités variées qui vont soit vous tirer dessus soit chercher le contact. Vous devez aussi jouer avec les décors qui vous permettent parfois de vous abriter – et abritent aussi vos ennemis – mais qui vous empêchent surtout de vous déplacer comme bon vous semble.

Vos tirs et compétences spéciales sont tout le temps actives et se déclenchent dés que vous ne bougez pas. Il faut donc se déplacer de façon optimale à la fois pour éviter les attaques ennemies et pour vous arrêter le plus souvent possible afin d’attaquer également. Cette nécessité d’esquive et de placement est le cœur du gameplay.

Il faut rester vigilant pour distinguer vos techniques des attaques ennemies.

L’évolution de votre personnage

En plus du côté temporaire de vos améliorations votre personnage bénéficie de compétences, équipements et montée en niveau qui lui sont propres et ne disparaissent jamais. C’est très courant dans les rogue-like modernes, ca permet de stabiliser un peu votre personnage en atténuant cet aspect de renouvellement permanent . Au fil de vos tentatives (réussites et échecs) vous gagnez de l’expérience qui fait monter Miel en niveau et augmente ses caractéristiques.

Vous récupérez aussi des pièces d’armure (casque, torse, ailes, bague et collier) et des armes de qualité variable (normal, avancé, magique, héroique…) que vous pouvez améliorez avec les ressources adéquates. Vous pouvez également fusionner trois pièces identiques pour obtenir la même en qualité supérieure. Les bonus des pièces peuvent varier donc il faut bien choisir celle qui servira de base et gardera ses options. Vous pouvez – et devez – également améliorer de façon permanente les capacités que vous récupérez temporairement pendant vos runs.

Votre feuille de personnage est simple mais suffisante. L’inventaire est illimité ce qui est bien pratique pour stocker tous les éléments à fusionner.

La direction artistique d’Angel Saga

Visuellement Angel Saga est extrêmement plaisant. Le design est plein de rondeurs, très coloré et un peu kawaï. Habituellement je ne suis pas trop fan des ces ambiances un peu enfantines (le titre est PEGI 7) qui manquent souvent de relief mais Angel Saga a su vraiment passer outre mes préjugés.

Ce jeu est comme une sucrerie pour gamer. Les animations sont explosives et les couleurs chatoyantes, ça éclate de partout et les effets de lumière emplissent votre écran comme autant de feux d’artifice. Pourtant malgré cette débauche d’effets visuels le jeu reste fluide et ne souffre d’aucun ralentissement ce qui donne un gameplay nerveux et dynamique. Ce ne serait pas possible avec des graphismes plus détaillés et réalistes donc l’équilibre est parfait.

Les projectiles rebondissent contre les murs : carnage dans le couloir.

Le jeu est découpé en dix chapitres proposant tous plusieurs cheminements pour arriver à leur boss final. Le mode normal est un peu trop facile, surtout la première moitié, mais ça se comprend vu le large public ciblé et surtout ça s’arrange par la suite avec le mode difficile et les autres mode de jeu.

Chaque chapitre contient une douzaine de niveaux qui doivent donc être traversés sans mourir. Vous avez néanmoins droit à un joker et pouvez ressusciter une seule et unique fois par tentative ce qui est bien pratique contre certains boss. Il faut analyser la carte et déterminer le parcours à suivre selon vos préférences. Le plus souvent cela reviendra à choisir entre des boosts pour faciliter le run, ce qui fortifie votre personnage en même temps qu’enlever des rencontres, ou de l’xp pour améliorer Miel en choisissant au contraire plus de combats.

Tous ces cheminements influent directement sur la difficulté du chapitre.

Les différents modes de jeu dans Angel Saga

Il existe plusieurs autres mode de jeu en complément de la campagne principale :

Le donjon infini qui comme son nom l’indique n’a pas de fin et dans lequel vous enchaînez les niveaux avec une difficulté croissante.
La Tour Démoniaque que vous devez gravir patiemment jour après jour (vos tentatives quotidiennes sont limitées) et qui offre elle aussi de grosses ressources en récompenses.
La porte dimensionnelle qui est une version hardcore du donjon infini (soin et déplacement réduits).
Les combats de boss : en un-contre-un ou même seul contre deux boss en même temps.
Le sanctuaire dans lequel vous devez infliger un max de dégats à un objet fixe en évitant toutes sortes d’attaques .

Tous ces modes de jeu donnent lieu à des classements entre joueurs ce qui rend le jeu très compétitif.

Vous pouvez être accompagnés pendant vos runs par deux créatures infernales qui attaquent vos ennemis et vous apportent des bonus. Vous les obtenez en lootant leurs fragments dans tous les modes de jeu.

Ces minions sont très importants et influent sur votre gameplay. Les plus forts d’entre eux permettent d’augmenter fortement la probabilité de récupérer une compétence précise. Vous pouvez alors vous concentrer sur l’amélioration de cette compétence puisque vous êtes quasiment assurés de l’avoir à chaque run.

Si vous êtes acharnés et obtenez beaucoup de fragments le serviteur monte en niveau et vous accorde un bonus. Il est passif et fonctionne même si vous n’avez pas ce laquais à vos côtés pendant les combats. Ces compagnons sont classés par puissance et par famille élémentaire qui doit idéalement être la même que celle de votre arme.

Balam fait partie des compagnons 5*, les plus forts du jeu. Il apporte Méga-feu, une compétence monocible extrêmement puissante.

La monétisation dans Angel Saga

La boutique du jeu ne propose que des achats one-shot : il n’y a aucun abonnement disponible. Il y a des packs de fin de chapitre, des packs de diamants et de ressources, des costumes exclusifs… Mon seul conseil est de bien regarder les packs déverouillés après chaque chapitre. Acheter eventuellement ceux qui sont plus fournis (ils ne sont pas tous équivalents). Sinon un costume pour soutenir l’équipe c’est bien aussi.


Pourquoi nous vous conseillons Angel Saga

  • La priorité est donnée à la jouabilité
  • La génération aléatoire des niveaux
  • Les effets visuels vous en mettent plein les yeux
  • Peu de publicités et jamais imposées

Ce qui pourrait vous déplaire

  • L’ambiance kawaï un peu édulcorée
  • Tous les modes sont trop faciles au début
  • C’est très long d’optimiser le personnage
Graphismes★★★★☆
Ambiance★★★★☆
Jouabilité★★★★★
Durée de vie★★★★☆
Scénario / Lore★★★☆☆
Musique et sons★★★☆☆
Boutique★★☆☆☆

Le mot de la fin

Vous passerez forcément de bons moments sur Angel Saga. Le gameplay centré sur les déplacements, le positionnement et l’esquive est accessible à tous les styles de joueurs. Le système rogue-like est très addictif car on pense toujours pouvoir faire mieux que l’essai précédent. Les animations superbement colorées sont un plaisir pour les yeux. Il faudra néanmoins passer outre la facilité un peu ennuyante du mode normal.


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Ronin the last Samurai : test & avis

Ronin – le dernier samouraï : test & avis

Il en manque 46
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Ronin : The Last Samurai vous propose des combats techniques et exigeants dans des décors japonais magnifiquement stylisés. Son style de jeu hybride plaira à beaucoup de joueurs.

Aux origines de Ronin : le dernier samouraï

Dreamotion Inc. est un studio de développement coréen (sud-coréen évidemment, la Corée du Nord n’étant pas particulièrement connue pour son amour du loisir et du divertissement). Il a été fondé en avril 2016 et est basé à Seongnam dans la province de Gyeonggi au sud de la capitale Séoul.

Son premier jeu est sorti en novembre 2016. C’était Gun Strider, un jeu action / arcade dans lequel vous incarnez un spécialiste du gun-kata maniant les doubles flingues comme dans le film Equilibrium. 

Son deuxième jeu était Road to Valor en janvier 2019, un jeu de simulation / stratégie trés réaliste se situant pendant la seconde guerre mondiale.

Et enfin le troisième est Ronin : the last samurai  sorti en janvier 2021.

Le logo de Dreamotion

Présentation de Ronin : le dernier samouraï

Ronin est un beat ’em all d’un style graphique particulier  et intégrant comme la plupart des jeux de cette catégorie quelques éléments de RPG et d’aventure.

Contrairement aux habitudes il n’y a par contre qu’un seul personnage. Vous incarnez uniquement le héro de l’aventure, un ancien samouraï en quête de vengeance.

Il faudra enchainer les combats contre des groupes d’ennemis et contre des boss dans des rencontres à la difficulté croissante et élevée en ne pouvant compter que sur vous-même et votre katana.

Vous améliorez au fil de votre avancée votre panoplie d’armes, armures et bijoux ainsi que vos compétences et statistiques.

L’écran de chargement reflète les changements d’arme et d’armure de votre héro.

Direction artistique de Ronin : le dernier samouraï

Ronin possède un style graphique à la fois original et vraiment superbe. C’est comme si vous jouiez dans un tableau d’aquarelle japonaise animé, avec des contours à l’encre de chine et des touches de couleurs pastels.

Les niveaux sont statiques, c’est à dire que vous ne déplacez pas le champ de vision en vous approchant des bords, comme si vous étiez dans une arène. Ils ont tous un décor typique (bambous, pagodes…) en arrière-plan réalisé avec le même soin.

Le character design est dans le même esprit de folklore japonais médieval enrichi d’une légère nuance fantastique.

Le style de combat, uniquement à l’arme blanche en ce qui vous concerne, est pointu et très exigeant.

Vous débutez l’aventure dans votre village attaqué et ravagé par les flammes.

Le gameplay dans Ronin : le dernier samouraï

Les commandes du héro sont simples mais très bien pensées. Vous avez un pad virtuel à gauche qui permet de vous mettre en garde et de vous déplacer lentement et en maintenant votre garde. À droite vous avez deux boutons. Un petit qui correspond à la compétence spéciale de votre arme et un plus gros pour attaquer.

Un seul bouton d’attaque je sais que ça paraît ridicule mais selon la situation les attaques varient.

Si vous êtes au corps-à-corps avec un ennemi vous entamez un combo de quelques coups (dépendant de votre arme) de plus en plus lents et de plus en plus puissants. Une pression sur la garde réinitialise le combo ce qui est très utile.

Si vous êtes à distance vous effectuez une attaque rush, vous vous précipitez sur l’ennemi et lui infligez de lourds dégats.

Kumabe fait une grosse colère. Il est très mauvais perdant.

Mais tout n’est pas qu’une question d’attaque dans Ronin et si vous vous contentez de la marteler vous serez vite envoyés six pieds sous terre. La défense est trés importante et vous devez être trés observateurs et faire preuve de sang-froid pour vous en sortir.

Vous pouvez effectuer une parade en touchant votre garde au moment précis où un adversaire vous frappe. Selon l’ennemi cela le fera plus ou moins reculer et vous donnera une opportunité d’attaquer.

 Vous pouvez également réaliser une contre-attaque (riposte flash) en touchant votre bouton d’attaque à ce même moment précis. Vous traverserez alors votre ennemi en lui infligeant la aussi de très gros dégâts.

Une parade sur ce boss l’a déstabilisé et fait reculer. C’est le moment d’attaquer.

Anticipez ou mourrez

Hormis les combats contre les boss qui se règlent en duel vous serez toujours confrontés à un groupe d’ennemis. Vous devez maîtriser les techniques de combats mais aussi faire preuve de sens tactique dans vos déplacements. Rester au milieu d’un groupe d’ennemis est évidemment une très mauvaise idée et vous devrez rapidement vous dégager de là.

Mais vu votre lenteur de déplacement (votre héro bouge en maintenant sa garde) il est compliqué de se déplacer en pleine action. De plus vous ne contrôlez pas votre ciblage puisque vous attaquez toujours l’ennemi le plus proche. 

Il faut donc commencer à bouger dés l’engagement du combat, avant les premières passes d’armes, pour avoir une chance de bien vous positionner.

Seul contre six ennemis, placé au centre et donc entouré. Il faut réagir !

Comme vous le voyez le jeu est dur. Vous êtes dés le début mis en difficulté et ça ira en empirant. Les ennemis évoluent et sont de plus en plus coriaces. Les fantassins, piquiers et arquebusiers du premier chapitre laissent la place à des samuraïs, chamans, ninjas et autres experts du combat à mains nues. 

Chaque chapitre est composé de 20 niveaux, avec des mobs élites aux niveau 5 et 15, un mini-boss au niveau 10 et le boss final au niveau 20. Vous devez traverser le chapitre d’une traite, sans mourir bien que vous ayez un joker en utilisant un parchemin spécifique.

A partir du cinquième chapitre ça en devient décourageant et vous devez vraiment vous acharner et faire preuve de talent.

Evolution de votre héro

Heureusement votre ronin gagne en puissance au fil du jeu. Il gagne en niveau et donc en statistiques brutes. Il existe aussi un damier de vos  compétences et à chaque gain de niveau l’une d’entre elles est aléatoirement choisie et augmentée. Quand vous tuez un boss la première fois vous récupérez son essence d’âme et vous les utilisez ensuite pour une amélioration conséquente – et surtout choisie – sur votre personnage.

Aprés chaque niveau vous pouvez sélectionner une amélioration du personnage ou d’une compétence parmi trois possibilités. Cette amélioration ne durera que le temps de la tentative en cours (Ronin emprunte ici une des caractéristiques principales des Rogue-like).

La feuille de perso reste sommaire, dans la moyenne des beat ’em all. Le fameux damier est à droite.

Optimisation de l’équipement

Vous devez également gérer votre équipement pour optimiser votre personnage. Il est possible d’équiper une arme, une armure, un collier et deux bagues. Vous possédez en outre une pièce supplémentaire permettant d’avoir un animal à vos côtés qui n’attaque pas mais vous procure des bonus très intéressants. Sur l’image jointe c’est un collier de chien en bas à droite (je sais ça ressemble plus à une ceinture).

Vous récupérez cet équipement et les ressources pour l’améliorer au fil de vos combats. Chaque pièce possède sa propre ressource qui lui sert à monter en niveau.

Vous pouvez aussi améliorer la qualité de l’équipement (commun, rare, épique, légendaire…) grâce à deux options distinctes : l’éveil et la fusion qui permettent de combiner plusieurs pièces d’équipements en une pièce supérieure.

Dernière option : la forge qui permet de modifier les caractéristiques d’une pièce pour tenter d’en avoir de plus haute qualité (les bonus des pièces ont une qualité comme l’équipement lui-même) et/ou qui correspond plus à l’orientation que vous souhaitez donner à votre héro. Ne reforgez que des pièces de haute qualité car les parchemins sont vraiment rares.

La fusion est une vraie arnaque. L’éveil vous apportera la meilleure évolution.

Les différents modes de jeu

Il existe quelques options pour vous rendre la vie plus facile malgré la difficulté générale du titre.

Vous avez accès à un mode de jeu appelé « parchemins sacrés » qui regroupe toutes les informations utiles sur le système de combat, l’évolution du héro et de l’équipement et qui surtout recense les ennemis que vous avez déjà combattus et vaincus.
Vous pouvez ainsi lancer un combat factice contre des mobs spécifiques et analyser leurs attaques pour vous entraîner aux parades et aux ripostes flash qui sont des mouvements indispensables pour finir le scénario.

Les parchemins sacrés sont une mine d’informations à consulter régulièrement.

Il existe deux modes de jeu en complément du scénario. Le premier, le Ravin du Chaos, est débloqué rapidement puisqu’il suffit de finir le chapitre 1. Il vous place devant une file d’ennemis utilisant tous leur attaque spéciale. Vous devez réussir une riposte flash sur chacun d’entre eux et tous les enchainer avec un seul essai à chaque fois. Le moindre échec vous fait tout recommencer, c’est un entraînement rude et rageant mais efficace.

Le deuxième est la Voie de Shura qui vous envoie dans une version difficile du scénario et qui donne lieu à un classement entre les joueurs. Ce mode est débloqué aprés le chapitre 5 donc il faut déjà avoir une belle avancée et un héro bien équipé.

Les ripostes flash s’enchaînent si vite dans le Ravin du Chaos que vous pouvez tuer trois ennemis avant que le premier ne touche le sol.

La monétisation de Ronin : le dernier samouraï

Concernant la boutique il n’y a pas grand-chose à dire. La monnaie du jeu s’exprime en gemmes qui vous permettent d’ouvrir des coffres contenant de l’équipement. Ils peuvent aussi être ouverts avec des clés gagnées dans le pillage du chapitre 4.

La boutique vous propose donc évidemment des gemmes en achat oneshot. Vous pouvez ainsi vous équiper rapidement mais ce n’est pas le meilleur rapport qualité / prix surtout qu’il faut encore avoir de la chance à l’ouverture des coffres.

L’achat le plus pertinent est le permis commercial qui équivaut à un abonnement mensuel. Vous y trouverez des gemmes, des parchemins de résurrection et des clés de coffre standard. Avec un peu de chance vous aurez des clés de coffre supérieur et même, si vous êtes vraiment vernis, des parchemins de forge (ce qui vous donne une idée de leur rareté) à conserver précieusement pour vos meilleures pièces. 

Le permis commercial s’inscrit dans cette même volonté de crédibilité historique
L’univers assez sombre fait ressortir les très belles couleurs.
Ils étaient quatre en face de moi. Je les ai encerclés.
C’est peut-être à cause de cette petite humiliation qu’il était faché.
Ce samouraï rapide comme l’éclair m’avait donné du fil à retordre.

Pourquoi je vous conseille Ronin

  • Les graphismes novateurs et somptueux
  • Une exigence technique assez rare
  • Une bonne durée de vie
  • Complètement free-to-play mais peu de pubs

Ce qui pourrait vous déplaire

  • La difficulté sur la fin est vraiment élevée
  • Le système d’endurance permet à peine une heure de jeu continu
Graphismes★★★★★
Ambiance★★★★★
Jouabilité★★★★★
Durée de vie★★★★☆
Scénario / Lore★★★★☆
Musique et sons★★★☆☆
Boutique★★★☆☆

Le mot de la fin

Ronin : The Last Samourai est un jeu à la réalisation exemplaire qui saura séduire les plus exigeants. Son système de jeu à la croisée des genres le rend complètement accessible même à tous ceux qui ne s’intéressent pas aux beat ’em all. Ceci dit la difficulté assez élevée peut en rebuter certains, trop habitués aux jeux auto-battler généreux en récompenses.


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Final Fantasy Brave Exvius: test & avis

Final Fantasy Brave Exvius : test & avis

La grande aventure continue
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Pour une grande partie des gamers tenir entre ses mains un nouvel opus de la saga Final Fantasy est un moment d’émotion. Chaque épisode contient la promesse de dizaines d’heures de jeu emmenées par un scénario captivant, un character design travaillé et des boss emblématiques. Qu’en est-il de ce Brave Exvius, deuxième version Android de la franchise ?

Aux origines de Final Fantasy Brave Exvius

Difficile de présenter cette société de façon concise sans réduire l’impact qu’elle a eu sur le monde du jeu vidéo. Elle est depuis le début des années 80, sous de multiples formes et appellations, un des acteurs majeurs du secteur au niveau mondial.

Sa forme la plus connue – Square Enix – est née en 2003 de la fusion de deux des plus gros studios japonais de l’époque : Enix, créé en 1982 et développeur entre autres de la franchise Dragon Quest achète Square, créé en 1983 et à l’origine notamment de Final Fantasy et Kingdom Hearts.

En 2009 ce géant acquiert Eidos Interactive, le très célèbre studio anglais fondateur de Tomb Raider, Hitman et Deus Ex et devient alors Square Enix Europe.

Final Fantasy Brave Exvius (FFBE) sort en 2016, développé par le studio A-lim et édité bien évidemment par Square-Enix. C’est le deuxième opus de la franchise développé pour le marché mobile après Final Fantasy Record Keeper.

Le logo de Square-Enix

Présentation de Final Fantasy Brave Exvius

Brave Exvius reprend tous les codes de ses aînés : explorations, combat au tour-par-tour, évolution des personnages et optimisation de leur équipement, chimères à invoquer et surtout une aventure épique amenant de jeunes héros à sauver le monde malgré un ennemi terriblement puissant.

Tout ceci est adapté au format mobile : on fait l’impasse sur les cinématiques bien trop lourdes pour un jeu en téléchargement et on ramène les graphismes quelque part entre FF7 et FF8.

Comme une grosse majorité des jeux mobiles on le fait aussi passer sur un système Gacha pour accrocher les collectionneurs et prolonger la durée de vie du titre. Au passage cela permet de réunir une panoplie d’anciens personnages très connus du public et de jouer à fond la carte de la nostalgie pour certains et du plaisir de la découverte pour d’autres.

Les devs ont aussi intégré au système de combat une notion de combo qui dynamise les rencontres en demandant un timing précis de vos attaques pour des dégâts multipliés.

L’Empereur est l’ennemi principal des deux premières saisons du scénario.

Une scénarisation réussie

Vous débutez votre aventure sur Lapis, un monde medfan teinté de steampunk et rencontrez vos deux héros principaux, Rain et Lasswell. Ils sont très rapidement rejoints par Fina, une jeune fille amnésique aux origines mystérieuses et dotée de pouvoirs enfouis manifestement anormaux.

Ne vous fiez pas au départ à priori bateau du scénario : l’histoire est incroyablement travaillée et vous tiendra en haleine sur des dizaines et des dizaines d’heures. Elle pourrait tout à fait être celle d’un « vrai » FF sur console de salon. Vous rencontrerez au fil du jeu des dizaines de personnages secondaires et des centaines de figurants. Votre équipe s’agrandira, se réduira, se divisera puis se retrouvera au rythme des rebondissements du scénario : morts, sacrifices, trahisons, alliés inattendus, sauts dans l’espace et dans le temps, révélations fracassantes…

L’aventure vous emmènera ensuite dans un deuxième monde appelé Paladia dans lequel le principal antagoniste vous attends : l’Empereur d’Aldore en personne, mage surpuissant réputé invincible qui projette de nettoyer la planète de toute forme de vie intelligente. L’acte 3 sorti en 2020 vous emmènera encore plus loin…

Tous les personnages importants survivants se réunissent avant l’assaut final.

Le gameplay

Vous progressez dans le jeu en suivant le scénario aux quatre coins des trois mondes et en y remplissant de courtes missions composées uniquement de combats. Le système au tour par tour est exactement le même que dans les autres Final Fantasy puisque vous sélectionnez pour chaque héro la compétence à utiliser parmi les menus déroulants des attaques, magies, obets…
Les personnages qui interagissent avec l’environnement pour l’avancée de l’histoire ne sont pas forcément les mêmes que ceux qui constituent votre équipe de combat. C’est une nouveauté dans les FF et c’est possible grâce à un système novateur : des Visions simulant des personnages d’autres mondes, d’autres temps ou d’autres dimensions sont appelées pour participer au combat et aider à terrasser vos ennemis.

C’est ici que le système Gacha entre en piste puisque vous devez collecter des ressources et acheter  des cristaux dans lesquels vous trouvez des combattants plus ou moins puissants. Vous pouvez ainsi jouer avec tous les personnages principaux de toutes les franchises du groupe. C’est énorme !  Les Final Fantasy, Kingdom Hearts, Dragon Quest, Xenoverse, Tomb Raider (vous pouvez jouer Lara Croft !), Deus Ex… sont tous présents. Certains même en plusieurs exemplaires comme Cloud qui existe en trois versions : FF7, FF7-Advent Children et Kingdom Hearts.

Une petite partie des unités disponibles. Vous en reconnaîtrez certaines si vous êtes connaisseurs des titres de Square-Enix.

Développement des personnages

Vos personnages endossent les rôles classiques des RPG : tank, tank magique, dégâts physiques, dégâts magiques, buff, debuff, soin et peuvent bien sûr endosser plusieurs de ces rôles. Les personnages les plus évolués ont accès à une « forme extrême » dont les rôles peuvent être différents de la forme de base.

Les combattants ne sont bien sûr pas tous égaux, ils sont classés par leur nombre d’étoiles qui définit leur puissance. En-dessous de 5 le personnage ne vaut pas grand-chose. À partir de 5 le perso peut évoluer vers 6 puis 7 étoiles et il est alors viable en end-game. Vient ensuite le stade ultime, l’état de Néo-vision (NV) accessible à certaines unités. Cet état peut lui aussi être amélioré jusqu’à NV+3 moyennant énormément de ressources et les personnages deviennent alors extrêmement puissants.

L’équipement prend aussi une place importante dans l’optimisation des persos et il faudra cette fois utiliser l’artisanat du jeu pour créer les pièces les plus intéressantes. 

Les personnages peuvent débloquer deux capacités très puissantes appelées « récompense de confiance » après de longues heures de jeu et un investissement considérable.

Une optimisation longue et très pointue

Pour attaquer les gros challenges qui se situent bien au-delà de la fin de l’histoire en terme de difficulté (les boss de fin n’ont jamais été les plus durs dans les Final Fantasy) vous devez aligner une équipe équilibrée dont les membres sont tous optimisés aux petits oignons, ce qui vous demandera beaucoup de farm et de patience.

Les feuilles de personnage, possédant plusieurs onglets, sont trés complètes.

Les chimères sont un bon exemple de cette optimisation coûteuse en temps et en ressources. Comme dans tous les FF vous devez combattre et vaincre ces créatures mystiques avant de pouvoir vous en servir et les associer à un personnage. Il en existe 19 dans Brave Exvius dont des chimères emblématiques de la saga comme Ifrit, Odin, Bahamut ou Anima. Ces chimères sont disponibles en 3 versions différenciées par des étoiles comme les personnages. Vous devez les vaincre plusieurs fois, dans les versions de plus en plus dures, pour obtenir la dernière qui sera la plus puissante et donc la plus intéressante pour vous.

Bien sûr ces chimères peuvent attaquer vos ennemis mais leurs dégâts sont vraiment faibles comparés aux vôtres et leur intérêt n’est pas là mais dans le bonus de statistiques que gagnent les personnages que vous leur associez. Les chimères gagnent aussi des niveaux qui augmentent les bonus et qui permettent de remplir un arbre de talent qui bénéficie là encore au personnage associé. Mais ces niveaux ne se gagnent pas en combattant ce serait trop facile ! Il faut leur infuser des ressources plutôt rares et longues à farmer.

Bahamut le seigneur dragon, chimère iconique de Final Fantasy

Trop facile au début…

Il est maintenant temps d’aborder un point qui fâche dans cet opus de Final Fantasy. Et c’est un point qui fâche vraiment puisqu’il s’agit du dosage de la difficulté autant dans la trame principale que dans les boss supplémentaires. 

Je ne vais pas y aller par quatre chemins : tout ça est très très mal équilibré. C’est tellement mal équilibré qu’on se demande comment Square-Enix ai pu sortir le jeu en l’état.

La campagne principale dans son ensemble est d’une facilité déconcertante. Il n’y a pas le moindre challenge. 95% des combats peuvent être passés en mode automatique sans qu’aucune technique ou capacité ne soit utilisée, simplement en mettant des coups d’épée basiques dans les monstres.

De plus le jeu vous donne dés le départ un perso niveau 80 (le lvl max est à 120). Il roule à lui tout seul sur au moins le premier tiers du scénario. Absurde… Et c’est pas fini ! Avant chaque mission, donc tout le temps, vous pouvez emprunter le personnage d’un autre joueur sans aucunes conditions ni restrictions. Pas besoin de le connaître, de l’avoir en ami, d’être à peu prés du même niveau, rien de tout ca. Le système vous propose une liste de persos très conséquente (quelques dizaines) dans laquelle vous faites tout simplement votre choix.
Dés le début du jeu, avec vos persos lvl 2 vous pouvez emprunter un perso lvl 120 NV+3 avec équipement end-game et chimère lvl 40. Et en plus le jeu vous incite à le faire car vous gagnez une ressource qui sert à invoquer de nouveaux personnages.

Si vous voyez cette image c’est que vous avez été assez acharné pour finir les deux premières saisons. Bravo. Il vous en reste une.

…Et bien dur à la fin !

Par contre à l’inverse une fois le scénario terminé vous faites face à une difficulté trop élevée. Vos persos sont très loin d’être optimisés à ce moment-là et les autres modes de jeu pourtant très nombreux vous proposent des boss qui sont pour la plupart complètement inaccessibles et qui vous écrasent totalement. Très peu de ces défis sont à votre portée et vous vous retrouvez donc à devoir farmer… Vous enchainerez les quelques boss faisables pour les nombreuses ressources nécessaires à l’évolution de vos héros.

Ce revirement de difficulté est très déstabilisant mais transforme enfin le jeu en un challenge intéressant. Il vous faudra alors changer votre façon d’aborder les combats et aligner une vraie équipe avec une composition solide. Des persos top tier évolués autant que possible, des équipements précis craftés après beaucoup de farm, des chimères optimisées et associées pour des synergies maximales…

A ce stade une conclusion s’impose : la campagne principale ne sert qu’à vous fournir les 19 chimères. Il est tout à fait possible de ne plus y toucher dés que vous les avez, hormis bien sûr pour les ressources et quêtes de craft.

D’ailleurs vous n’avez pas besoin de la campagne pour le leveling de vos personnages. Comme dans tous les gacha games une ressource permet de leur donner de l’xp artificiellement et de les monter à leur niveau maximal facilement.

Il existe une grande quantité de boss trés puissants à combattre pour toujours plus de récompenses. De nouveaux événements sortent régulièrement.

Le PvP dans Final Fantasy Brave Exvius

Sachez avant tout qu’il s’agit d’un PvP en temps différé et pas en temps réel. Vous affrontez donc l’équipe d’un autre joueur qui est contrôlée par l’IA du jeu. Vous devrez multiplier les victoires pour monter dans le classement.

Selon votre place dans ce classement vous obtenez des récompenses hebdomadaires et mensuelles pouvant être vraiment intéressantes. Vous gagnez également une petite récompense après chaque combat dans la limite de 5 par jour.

A chaque tour de jeu le joueur qui débute est tiré au hasard (voyez l’aiguille sur l’image d’illustration). Ça peut être très frustrant car donner les premiers coups est vraiment un gros avantage. Bien sûr les statistiques des héros sont ré-équilibrées pour éviter les oneshot.

Le PvP dans FFBE est un bon à-côté mais ne vous faites pas d’idées. Il n’est pas compétitif car très mal équilibré. Certains persos sont largement avantagés et certains effets d’arme comme la pétrification sont clairement gamebreaker.

Le PvP est un bon divertissement mais nécessite un gros investissement qui se rajoute à celui déja conséquent du PvE.

La monétisation de Final Fantasy Brave Exvius

La boutique en argent réel est très fournie. Il y a énormément de choix mais la plupart sot des achats oneshot que je vous déconseille, comme d’habitude. Ces achats impulsifs, je vous l’écris presque à chaque article, sont destinés à provoquer chez vous l’envie d’une récompense immédiate. Ils ont un impact quasiment nul sur le long terme alors que justement ces jeux sont faits pour durer. On ne les installe pas pour y jouer deux semaines.

Dans cette optique le seul achat que je vous conseille est le lot du passe d’aventurier de chaque mois. Il vous donnera des récompenses supplémentaires à chaque fois que vous obtiendrez une récompense en jouant. Ça diffère un peu des abonnements mensuels d’autres jeux puisque celui-ci vous « oblige » à jouer pour le rentabiliser.

Sachez néanmoins que vous pouvez tout-à-fait jouer à FFBE sans débourser le moindre centime. Ce sera comme d’habitude pour long pour performer en PvE et vous rencontrerez des difficultés supplémentaires en PvP. Rien de nouveau puisque 99% de jeux avec achats in-app fonctionne de cette façon.

Beaucoup de choix et à tous les tarifs. La boutique a été trés étudiée mais propose trop d’achats visant à vous appâter sans vous faire réellement évoluer.
Vlad est vraiment très moche et très méchant.
L’insouciance, la joie et la légèreté sont de rares privilèges dans FFBE.
Passage d’un mode à l’autre avec votre vaisseau.
Fina est la personnalité attachante du titre.

Pourquoi je vous conseille Final Fantasy Brave Exvius

  • Une histoire longue et complexe
  • Des modes de jeu durs et exigeants
  • Une durée de vie énorme
  • L’ambiance visuelle et sonore d’un Final Fantasy

Ce qui pourrait vous déplaire

  • Les missions du scénario bien trop faciles et pleines de remplissage
  • Certaines optimisations vraiment longues
  • PvP en temps différé
Graphismes★★★☆☆
Ambiance★★★★★
Jouabilité★★★★★
Durée de vie★★★★★
Scénario / Lore★★★★★
Musique et sons★★★★☆
Boutique★★★☆☆

Le mot de la fin

Final Fantasy Brave Exvius est un trés bon RPG. A condition que vous soyez déjà habitués au genre et au style de la saga. Le jeu aurait pu être largement meilleur sans cette difficulté ridiculement basse au début. L’histoire principale, bénéficiant d’un excellent scénario, en souffre beaucoup. Néanmoins une fois ce cap délicat derrière vous le jeu vous offrira un vrai challenge. Beaucoup de choix de personnalisation et d’optimisations permettent une durée de vie impressionnante tant que vous ne vous lasserez pas. De plus vous retrouverez tous les personnages qui ont participé aux succès des titres du groupe ces 40 (!) dernières années.


Lien direct vers le jeu sur le Playstore ici


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J’ai aimé cet article. Je veux découvrir un autre bon jeu !

Vampire’s Fall Origins: test & avis

Vampire’s Fall Origins : test & avis

C’est mieux que Twilight
Voir un autre jeu au hasard
Vampire’s Fall : Origins ravira les amateurs de RPG old-school. Le jeu reprend tous les codes du genre dans une ambiance dark fantasy affirmée. Une vraie réussite servie par un humour très geek plein de clins d’œil.

Aux origines de Vampire’s Fall : Origins

Early Morning Studio est un studio de développement suédois fondé par deux amis alors qu’ils étaient encore étudiants à l’université. Ils avaient à l’époque créé un jeu apellé Vampire’s Fall et ont connu avec lui un succès inattendu puisque ce n’était qu’un jeu amateur fait par des fans pour des fans.

Motivés par ce succès ils ont poursuivi leur rêve de devenir créateurs de jeux professionnels en s’associant à une troisième personne qui deviendra leur directrice artistique. Ensemble ils ont mis au point Vampire’s Fall : Origins qui est une préquelle de leur premier jeu. Le titre est sorti en septembre 2018 sur le Playstore et existe aussi en version PC, iOS, Switch et Xbox. 

Avec plus de 10 millions de téléchargements sur le Playstore et un note de 4.5/5 on peut clairement dire qu’il a trouvé son public et c’est mérité. 

Early Morning Studio fait grâce à lui un bon démarrage et sort ensuite en 2021 Champions of Avan, un RTS et début 2023 Vendir : Plague of lies, un Teamfight-RPG encore en béta-test à l’heure ou j’écris ces lignes. Ces deux jeux reprennent l’univers de Vampire’s Fall : Origin. 

Une belle success story pour deux étudiants suédois.

Dans Vampire’s Fall : Origins vous incarnez un(e) jeune villageois(e) en quête de vengeance après que votre village ait été rasé, votre famille et vos amis massacrés, par l’armée du Maître-sorcier, un vampire surpuissant. Vous êtes le seul survivant et pour cause : il vous a à votre tour transformé en vampire.

Vous allez dès lors arpenter le pays à sa poursuite, gagnant en puissance au fil de vos aventures, nouant des alliances avec d’autres résistants à l’oppression du tyran tout en tentant d’éviter les milices anti-vampires qui veulent votre peau. 

La rencontre tant attendue avec votre bourreau se fera attendre mais vous réservera une belle surprise, avant de vous envoyer vers d’autres aventures car le jeu ne se terminera pas avec elle. 

Votre héros, encapuchonné pour masquer sa condition, parcourt le pays

Présentation de Vampire’s Fall : Origins

Votre aventure débute dans votre village natal juste avant l’attaque du maître-sorcier. Vous êtes un jeune paysan qui rêve d’aventures et qui s’engage comme garde du village. En fait il n’y a rien à garder, les soldats se regardent le nombril toute la journée. Vous aurez à peine le temps de vous familiariser avec votre environnement que l’armée ennemie se pointe devant chez vous et menace de tout réduire en cendres, à moins que le champion du village ne sorte affronter le maître-sorcier. La capitaine des gardes, un poltron de première, vous désigne alors pour sortir alors que vous venez d’être recruté et n’avez aucune expérience.

Le timing de l’arrivée de l’armée et le comportement du capitaine sont des gags évidents car malgré l’ambiance sombre et les couleurs froides le ton est très léger, l’humour trollesque prend à contre-pied les codes des RPG. Les PNJs s’amusent eux-mêmes des objets qui apparaissent tout seuls dans l’inventaire, des récompenses qui tombent du ciel, des objets de quêtes introuvables mais finalement juste à côté…

Donc vous sortez et évidemment vous vous faites écraser par votre adversaire, suivi par votre village et tous ses habitants.

L’ambiance très gothique reprend tous les classiques du genre.

Le gameplay

Une fois remis de ce désagréable épisode votre héro – devenu lui-même un vampire – évolue de façon très classique pour un personnage de RPG. Vous arpentez la carte pour compléter des quêtes, amasser de l’or et de l’xp, améliorer vos compétences et faire avancer la trame principale.

Lors de vos pérégrinations les combats surgissent de façon inopinée et aléatoire comme dans un final fantasy et se déroulent au tour par tour avec une action par tour. Vous n’avez pas de mana mais une barre de concentraction qui remplit le même rôle et se régénère doucement.

Tous les quatre tours vous avez un gros gain de concentration et pouvez effectuer un tour combo c’est-à-dire définir plusieurs actions qui seront lancées à la suite sans que l’adversaire ne réplique. Contre des mobs basiques vous achèverez très souvent votre adversaire sur ce tour-là. 

Le bestiaire fait la part belle au fantastique et à l’horrifique.

Le développement du héros…

Vous disposez bien évidemment d’arbres de talents que vous remplissez avec les points gagnés à chaque gain de niveau. L’arbre de la Colère augmente vos dégâts selon le type d’arme que vous utilisez, l’arbre de la Vitalité augmente vos résistances et votre pool de PV, l’arbre de la tromperie améliore vos capacités de contrôle et de buff/debuff. Ces trois arbres sont accessibles dès le début du jeu.

Il en existe un quatrième, l’arbre légendaire, qui se débloque au niveau 60 et dont les points se gagnent dans les donjons Pve. Celui-ci accorde des effets supplémentaires très intéressants à vos capacités martiales ou surnaturelles et vous octroie des bonus de dégâts ou de soin. 

En plus de vos compétences martiales vous avez également des capacités surnaturelles qu’il faudra améliorer au fil de votre leveling. Vous pourrez invoquer une nuée de chauve-souris qui harcellera l’ennemi, mordre pour infliger des dégâts et gagner quelques points de vie, pétrifier votre cible pour réduire son esquive… 

Les lignes de sang sont vos arbres de talents. Piochez dans chacune selon votre gameplay pour un évolution optimale de votre héro.
Vos pouvoirs mystiques complètent vos compétences martiales.

…et son équipement

L’équipement se fait également de plus en plus puissant au fil de votre avancée. D’ailleurs vos armes ne se contentent pas d’améliorer vos dégâts : elles définissent carrément votre stratégie. En effet chaque arme dispose d’un ou plusieurs coups qui lui sont propres et qui diffèrent d’une arme à l’autre. Le coût en concentration de ces attaques définit la fréquence à laquelle vous pouvez les lancer et la quantité que vous pouvez enchaîner lors des tours combos.

Vous devez donc trouver une arme avec un ratio coût/dégâts intéressant mais surtout avec des attaques dont le coût synergise bien avec le coût des compétences que vous utilisez, pour maximiser la dépense de votre concentration à chaque tour, ou au moins à chaque combo. 

La feuille de perso, bien que sommaire, est plus détaillée que la moyenne.

La direction artistique de Vampire’s Fall : Origins

Graphiquement Vampire’s Fall plonge ses racines dans les classiques du RPG et du Hack’n slash. L’ambiance visuelle rappelle fortement celle de Diablo et le jeu fonctionne d’ailleurs avec la même 2D isométrique (la fausse 3D) que le titre culte de Blizzard. On y retrouve l’architecture médiévale, les bâtiments sombres et imposants, le recours fréquent aux torches et aux braseros. Assez étrangement les déplacements et les interactions avec les PNJs me rappellent aussi Fallout 2. Lors des combats on bascule sur une pure 2D avec notre héro à gauche et l’ennemi à droite. Les techniques de mêlée font courir les personnages l’un vers l’autre tandis que les compétences à distance traversent l’écran. On affronte parfois plusieurs ennemis à la suite et ils se succèdent alors à la droite de l’écran. 

Ces statues représentent les meilleurs PvPistes du moment.

Les différents modes de jeu de Vampire’s Fall : Origins

On trouve également des donjons qui sont des aventures solo disséminées à travers le monde. Il en existe 12 classiques plus un dernier qui est infini. Vous pouvez y entrer via la pierre de Marid, une entité mystique organisant également les combats PvP. Vous devez auparavant avoir visité physiquement l’entrée du donjon en question et payer un coût en pierres de sang pour y accéder. Les donjons proposent plusieurs niveaux souterrains de plus en plus durs au fil de votre descente, chaque étage comportant un certain nombre de rencontres qui peuvent déboucher sur un combat, un buff ou un debuff. Si vous mourrez, abandonnez ou finissez le donjon vous obtenez une récompense selon votre performance.

Il faut fouiller tous les recoins de chaque étage pour débloquer le suivant.

Le PvP, comme dit précédemment, se fait grâce à Marid et vous vous inscrivez soit en touchant sa pierre sur l’écran de jeu soit en vous rendant physiquement dans son antre. Vous combattez en duel le héro d’un autre joueur et le point intéressant est que le PvP est en temps réel contrairement à pas mal d’autres jeux du même genre. C’est un vrai effort de la part des devs qui mérite d’être salué. Quand Marid vous connecte à un autre joueur vous subissez tous un debuff important visible dans l’image ci-contre qui empêche les héros de se faire éclater au premier tour combo et donc de donner invariablement la victoire au joueur qui commence. 

Pour espérer briller en Pvp il faudra vous armer de patience et énormément farmer car les meilleures armes et pièces d’armures coûtent beaucoup d’or. Sinon vous pouvez bien sûr passer à la caisse avec l’argent réel, comme toujours. 

Mon héro équipé simplement avec la trame du jeu ne tient pas la route en Pvp.

La monétisation de Vampire’s Fall : Origins

La boutique en argent réel vous permet de vous équiper d’un casque et d’une paire d’ailes via la monnaie du jeu, les éclats. Ces deux pièces vous apportent des bonus importants complètement dispensables en PvE mais bien évidemment redoutables en PvP. Ces éclats servent aussi à entrer dans les donjons via les pierres de sang.

Vous pouvez acheter aussi un badge de soutien à l’équipe de développement. Il vous donne accès à un repaire qui servira surtout à agrandir votre inventaire et supprime toutes les publicités. 

Si vous vous contentez de l’aventure PvE principale vous n’avez pas besoin d’injecter d’argent dans le jeu mais vous pouvez bien sûr prendre un badge pour encourager les devs. 

L’équipe en appelle à votre bon cœur (et à votre envie de vous démarquer).

Pourquoi je vous conseille Vampire’s Fall

  • Un monde ouvert grand et riche
  • Scénario et quêtes bien ficelés
  • Une ambiance old-school
  • Un humour gamer-friendly

Ce qui pourrait vous déplaire

  • Les graphismes sont tristes
  • Les trajets sont parfois exagérément longs
  • Pas d’infos sur la difficulté des donjons
  • PvP difficile d’accès
Graphismes★★★☆☆
Ambiance★★★★★
Jouabilité★★★★☆
Durée de vie★★★☆☆
Scénario / Lore★★★★☆
Musique et sons★★★☆☆
Boutique★★★☆☆

Le mot de la fin

Vampire’s Fall : Origins plaira sans aucun doute aux fans de RPG, et principalement aux anciens chez qui la nostalgie fera son effet. Le système de jeu est sans surprise mais efficace, le scénario plutôt classique bénéficie d’une mise en scène bien pensée. Néanmoins si vous n’êtes pas un adepte du genre passez votre chemin, le jeu vous rebutera d’emblée. 


Lien direct vers le jeu sur le Playstore ici


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J’ai aimé cet article. Je veux découvrir un autre bon jeu !