Ninja Arashi 2: test & avis

Ninja Arashi 2 : test & avis

Chapeau pointu et shuriken
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Ninja Arashi 2 est un pur jeu de plate-formes 2D, genre pionnier du jeu vidéo, proposant une ambiance immersive et des visuels très soignés.  

Aux origines de Ninja Arashi 2

Pour une fois je n’ai pas grand-chose à vous écrire à propos du studio de développement du jeu du jour. Son site Web est vide, sa page Facebook ne contient aucune info particulière, et personne n’a pris la peine de répondre aux quelques questions que je leur ai envoyées. On ne sait donc pas qui ils sont ni d’où ils viennent.

Et surtout on ne connaît pas l’origine du nom du studio : on ne sait pas si il est en rapport avec le personnage de Marvel, avec le félin ou avec le célèbre mouvement des droits de l’Homme défenseur des Afro-Américains. Moi ça m’embête car j’aime bien savoir et quand je sais, je partage. 

Le logo du studio Black Panther

Je peux tout de même vous dire que ce studio a sorti son premier jeu en 2015, Last Ninja, et c’était en fait un « premier jet » de Ninja Arashi. Il a sorti ensuite Prison break, un jeu d’évasion / infiltration sans rapport avec la série, puis Trigger Combat dont je ne peux rien vous dire puisque la seule vidéo disponible est un fake venant d’un autre jeu. Ces 3 jeux sont bizarrement indisponibles sur le Playstore mais peuvent être trouvés en .apk pour les curieux. Tout ça est vraiment très étrange… Mais passons, ce qui nous intéresse arrive ensuite.

En 2017 c’est la release du premier Ninja Arashi et c’est tout de suite un véritable carton. En décembre 2020 la suite paraît sur le Playstore, un titre encore plus abouti que le premier.

Les graphismes sont simples mais beaux, les animations sont fluides et la jouabilité excellente.
Le shuriken sera l’arme de prédilection tout au long de l’aventure.

Présentation & gameplay de Ninja Arashi 2

On est donc sur un jeu de plate-formes plutôt classique mais très bien travaillé. Le héro est un maître ninja appelé Arashi (vous l’aviez pas vu venir) qui court après les ravisseurs de son fils. Il traversera soixante niveaux répartis en trois actes en zigouillant tous ses ennemis et en évitant de nombreux pièges en tous genres. Tous les vingt niveaux il affrontera un boss, ce qui fait pour l’instant trois boss. L’acte 4 est en cours de développement, sans date précise.

Arashi peut sauter et sait faire un double saut. Il lance des shurikens, se bats au corps à corps avec son katana et peut effectuer un « dash » c’est-à-dire qu’il se précipite en avant sur quelques mètres en donnant un coup de sabre. Cette technique est d’ailleurs autant pensée pour se battre que pour se déplacer puisqu’elle peut être faite en l’air ce qui sera parfois nécessaire pour poursuivre votre chemin. Il peut aussi se camoufler en utilisant un déguisement et ainsi passer totalement inaperçu pendant une dizaine de secondes.

La maniabilité est excellente : Arashi répond au doigt et à l’œil à nos commandes. Il tourne, saute et dégaine plus vite que son ombre ce qui rends le jeu vraiment agréable à jouer. Ne pas avoir de délai de prise en main du personnage permet de s’attaquer tout de suite à des défis assez relevés.

Le dash permet de passer de passer certains obstacles en décapitant au passage celui qui se trouve derrière.

Un level design soigné

Les ennemis sont très variés et doivent tous êtres abordés différemment. Il y a dans chaque niveau trois étoiles plus ou moins cachées que vous devrez récolter pour le finir à 100%. Il existe également huit artefacts dans le jeu, disséminés dans les soixante niveaux parmi 32 emplacements possibles. Ils apportent des bonus variés à votre personnage et ce sont eux qui vous tiendront un peu en haleine et qui augmente la durée de vie du titre en incitant à re-jouer les niveaux plusieurs fois.

Il faudra être observateur également pour déjouer les nombreux piéges dans le décor. Il y a énormément de lames et de pointes, mobiles ou statiques, qui vous obligeront à des acrobaties dignes des Prince of Persia pour les surmonter. Tout ce qui est rouge est un élément mortel et le moindre contact vous tue immédiatement. C’est parfois assez peu crédible quand on ne fait qu’effleurer une lance sortant du sol mais c’est comme ça, après tout un ninja n’est pas un guerrier et Arashi ne porte aucune protection.

Les niveaux sont pleins de dangers qui ne vous laisseront aucun droit à l’erreur : ennemis et décors se ligueront contre vous.

Ninja Arashi 2 : un jeu pas si facile

La difficulté est en effet assez corsée et rares sont les niveaux que vous terminerez au premier essai. Votre réussite tiendra avant tout à votre sens de l’observation : les ennemis sont souvent embusqués et seul un petit détail dans le décor vous avertira de leur présence. Vous serez confrontés à des arcs, des arquebuses, des arbalètes, des sabres, des épées, des hallebardes, des lances , des boucliers…

Vous vous ferez transpercer par des piques tombant du ciel, hacher menu par des scies circulaires au sol ou par des lames au plafond, écraser par d’énormes rochers roulants ou ensevelir sous des colonnes de terre instables. Sans compter toutes les fois où vous sauterez par maladresse sur un amas de pointes hérissées et celles où vous tomberez simplement dans le vide.

Vous devrez vous tenir à un timing très précis pour franchir les zones les plus dangereuses. De plus vous devrez également chercher des passages secrets dans lesquels vous trouverez quelques bonus ou qui seront même parfois obligatoires pour progresser.

Kanashi sera le premier boss du jeu, un épéiste redoutable qui vous obligera à garder vos distances et à affûter vos shurikens.

La direction artistique de Ninja Arashi 2

Visuellement le jeu est très réussi et agréable à regarder. Le premier plan en contre-jour ne vous laisse que la silhouette de votre personage et des ennemis. C’est très malin de la part des développeurs puisque le jeu est ainsi beaucoup plus léger et bien plus fluide. Ça lui donne en plus une vraie identité, il se démarque des autres et se reconnaît immédiatement.

On pourrait penser que c’est aussi une facilité technique pour eux (ce qui est vrai) mais ça n’enlève rien au titre, bien au contraire. L’ambiance générale est très japonisante avec l’architecture typique, les armes, les costumes, les érables et les cerisiers. Rien de kawai ceci dit, le jeu est mature et violent (PEGI 16). Arashi a une voix basse et rauque et commente avec satisfaction les gerbes de sang et les décapitations au sabre lors des corps-à-corps.

Le contraste entre l’arrière-plan stylisé et presque poétique et le premier plan brutal et sanglant est simplement génial.

Vous trouverez dans les menus quelques arbres de compétences à améliorer. Ca amène un peu de RPG dans ce jeu de plate-formes. Il n’y pas de véritable choix à faire puisqu’au final tout pourra être amélioré, il vous faut simplement décider par quoi commencer. Vous dépensez ici l’or que vous gagnez in-game.

Les jeux de plates-formes ne proposent pas tous une évolution du personnage.

La monétisation de Ninja Arashi 2

Vous pouvez acheter des diamants qui débloquent des options purement cosmétiques pour modifier l’aspect de votre camouflage. C’est bien sûr totalement facultatif donc à vous de voir. Par contre il y a une option pour faire disparaître les pubs assez nombreuses (ce qui peut gâcher l’immersion). Cette option coûte 1.99€ et je vous la recommande complètement : c’est une petite somme qui améliore beaucoup votre plaisir de jeu et qui vous permets de soutenir l’équipe.

Pourfendre les pubs est vivement conseillé.
Au début de l’aventure Arashi est emprisonné dans une prison de glace suite au dénouement du premier opus.
Sa libération est mise en scène dans une belle intro façon comics.
Quelques touches de couleurs vives égaient l’univers plutôt sombre du titre.
Yasha sera le deuxième boss à affronter. C’est un archer vicieux qui fuit le corps-à-corps et qui utilise des fioles d’acide. Le fourbe.

Pourquoi je vous conseille Ninja Arashi II

  • La maniabilité sans failles du personnage
  • La difficulté super bien dosée
  • L’ambiance vraiment réussie et immersive
  • Complètement free-to-play

Ce qui pourrait vous déplaire

  • La voix et les répliques du personnage ne collent pas, c’est presque Duke Nukem.
  • Acheter l’anti-pubs est indispensable pour une bonne immersion.
Graphismes★★★★☆
Ambiance★★★★★
Jouabilité★★★★★
Durée de vie★★★☆☆
Scénario / Lore★★★☆☆
Musique et sons★★★☆☆
Boutique★★★★☆

Le mot de la fin

Je n’avais pas passé d’aussi bons moments sur un jeu de plate-formes depuis… L’odyssée & l’exode d’Abe ! Ce qui nous ramène beaucoup trop loin en arrière. Ninja Arashi 2 a beaucoup de qualités. De beaux graphismes, une très bonne jouabilité, un lvl design inspiré, une belle variété d’ennemis…

Mais il reste un jeu de plate-formes avec la durée de vie qui va avec. Une fois le jeu terminé il sera dur d’y trouver encore de l’intérêt malgré les bonus cachés un peu partout qui incitent à refaire les niveaux en fouillant les moindres recoins.

La difficulté est heureusement bien présente et augmente à la fois la durée de vie et l’intérêt du titre. Un très bon jeu de plate-formes que je vous conseille clairement. Il pourra vous tenir quelques jours ou quelques semaines, selon votre investissement en temps et en concentration…


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J’ai aimé cet article. Je veux découvrir un autre bon jeu !

Smashing Four: test & avis

Smashing Four : test & avis

On joue aux billes ?
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Ne vous laissez pas abuser par ses visuels façon petit jeu détente, Smashing Four est un jeu PvP rempli de tryharders demandant adresse, chance et persévérance et dans lequel la compétition fait rage.

Aux origines de Smashing Four

Le studio GEEWA a été fondé en 2004 et est établi à Prague en Pologne. Ce nom étrange est en fait un acronyme pour Games for Everyone Everywhere With Anyone, ce qui peut se traduire par des jeux pour tout le monde, partout et avec n’importe qui. Leur slogan est Challenge anyone donc défiez n’importe qui.

Leur credo est de créer des jeux faciles d’accès avec une maniabilité exemplaire et orientés exclusivement sur la compétition en multijoueur. C’est un studio extrêmement productif avec près de 20 jeux à son actif. Ces jeux étaient au départ pensés pour être joués sur navigateur mais leur plus gros succès, la série Pool live Tour, a été décliné sur Android et ios.

En 2018 c’est la consécration avec la sortie de Smashing Four, un jeu inspiré de leur expérience avec les jeux de billard mais qui ressemblent finalement plus aux billes puisque les boules ne sont pas toutes les mêmes.

Le logo du studio GEEWA

Présentation de Smashing Four

Vous entrez dans l’arène avec une équipe de quatre personnages et devez éliminer la team adverse. Vous propulsez vos billes sur les billes ennemies pour les endommager et faire baisser leurs jauges de vie. Quand cette jauge est vide la bille est éliminée et explose. Si vous réussissez à éliminer toutes les billes adverses vous remportez la partie.

Le classement entre joueurs se fait via votre cote personnelle qui varie selon vos victoires et vos défaites. Cette cote détermine également l’arène à laquelle vous avez accès. Il existe 10 arènes et toutes sont différentes. Certaines réagissent quand vous heurtez certains bords ou coins, d’autres possèdent des décors qui peuvent vous aider ou vous handicaper.

Il existe aussi un mode Défi dans lequel vous devez remporter le plus de victoires possibles avant de subir trois défaites.

Vous tirez votre bille en arrière pour orienter sa trajectoire. Votre doigt peut être n’importe où sur l’écran ce qui améliore la visibilité.

Le gameplay

Elles ont toutes une capacité particulière qui se déclenche le plus souvent lors d’un contact. Il peut s’agir simplement de dégâts supplémentaires mais aussi d’empoisonnement, de malus d’attaque ou de défense etc… Certaines billes soignent les alliés ou leur accordent des bonus et celles-ci doivent être dirigées vers vos propres troupes. D’autres encore ont des effets de zone en fin de tour et doivent donc être placées stratégiquement.

Ces capacités peuvent entrer en synergie les unes avec les autres et certaines combinaisons de billes forment des duos particulièrement redoutables. Elles ont également toutes des caractéristiques différentes : taille, poids et vitesse peuvent varier et influent énormément sur leurs comportements sur le plateau et sur leur réactions lors des impacts.

Pendant votre tour vos billes sont invincibles et seules les billes adverses peuvent subir des dégâts. Donc chaque contact entre une de vos billes et une bille ennemie est important et il peut arriver que tirer dans le tas comme une brute se révèle être une stratégie payante (quand les billes sont bien regroupées ce qui n’arrive pas à chaque partie). De plus cela vous permet de déclencher tous les effets d’arène disponibles sans craindre pour vos billes.

Le système de jeu est donc très simple mais terriblement addictif et surtout très compétitif. Smashing Four est entièrement tourné vers le PvP, la seule possibilité PvE étant le bot d’entraînement pour tester vos compositions d’équipe.

La ferme est la première arène du jeu. Elle ne contient aucun décor pour vous laisser le temps d’appréhender les interactions entre billes.La ferme est la première arène du jeu. Elle ne contient aucun décor pour vous laisser le temps d’appréhender les interactions entre billes.

Les billes ca se collectionne !

Smashing Four est aussi un jeu de collection qui fonctionne avec le système Gacha. Vous invoquez et améliorez vos billes grâce aux cartes de héro. Il suffit d’une seule carte pour invoquer un nouveau personnage mais il faut ensuite lui faire gagner des niveaux et là le nombre de cartes nécessaires explose. Pour simplifier grossièrement chaque niveau demande environ le double de cartes du niveau précédent ! Et il y a 18 niveaux donc la route est longue.

Cette quantité varie aussi selon la rareté. Vous voyez sur l’image ci-dessous que pour aller du niv. 9 au niv. 10 les billes communes (grises) ont besoin de 600 cartes, les billes rares (bleues) n’en nécessitent que 150 et les billes épiques (violettes) n’en demandent que 40. Cet écart s’explique simplement par le fait que les cartes épiques sont très longues à obtenir. Vous récupérez toutes ces cartes aléatoirement dans des orbes que vous gagnez en remportant des matchs.

Ces orbes sont eux-mêmes de différentes qualité, les meilleurs vous donnent à la fois plus de cartes et des cartes plus rares. Vous gagnez également des orbes grâce aux quêtes personnelles, aux quêtes de guilde et aux défis. Ces derniers peuvent être vraiment très généreux si vous êtes talentueux.

Vers le lvl 10 la progression des billes ralentit fortement.

Intérêt des guildes dans Smashing Four

Une autre façon très efficace de récupérer des cartes, et de façon ciblée cette fois, est de rejoindre un clan. En effet une fonction particulière existe à l’intérieur de la guilde et permet de demander des cartes spécifiques à ses compagnons de jeu. On peut demander des cartes communes et rares toutes les six heures et des cartes epiques pendant une journée par semaine. Plus la bille est rare moins on peut recevoir de cartes pour chaque demande.

Évidemment les autres membres de la guilde ne vous céderont leurs cartes que si vous participez vous-même aux dons. Ça peut sembler contre productif de donner ses cartes de cette façon, sans retour assuré, mais évidemment vous donnez les cartes de billes que vous n’utilisez pas. Ca se chiffre en centaines pour les communes et par dizaines pour les rares, sachant que vous ne les donnez que par 2 vous ne risquez pas de vous ruiner.

Grâce à votre clan vous gagnez également des orbes via les quêtes de clan et vous pouvez défier d’autres membres pour créer un lien social. Cet aspect varie bien sur énormément d’une guilde à l’autre. Quand vous ouvrez des orbes les personnages à l’intérieur dépendent de votre niveau d’arène. Vous n’aurez donc pas toutes les billes possibles avant d’arriver à la neuvième arène, qui nécessite une côte de 2000.

Rassurez-vous ça se fait sans trop de difficultés si vous êtes un peu appliqué et régulier même si, comme pour tous les jeux PvP à classement, ça peut prendre un certain temps.

Le don de cartes dans le clan est très utile pour affiner votre collection.

La monétisation dans Smashing Four

On termine la présentation comme toujours avec la boutique en argent réel. Paradoxalement la meilleure façon de dépenser un peu d’argent dans Smashing Four ne se trouve pas dans la boutique mais via vos quêtes en activant un « season pass ».

Explications : vos quêtes personnelles terminées vous octroient entre une et trois étoiles. Ces étoiles remplissent une petite jauge nécessitant en tout 30 étoiles. Toutes les 10 étoiles vous avez un orbe commun et si vous réunissez ces 30 étoiles en moins de 5 jours vous gagnez un orbe de bonne qualité. Parallèlement il existe une deuxième jauge plus importante nécessitant 90 étoiles pour être complétée. De la même façon vous avez toutes les 10 étoiles une petite récompense.

Si vous achetez ce fameux season pass ces petites récompenses deviennent des grosses récompenses, le bonus final est énorme et le gain total devient vraiment intéressant. Il coûte 5,49€ pour deux semaines de récompenses donc 10,98€ par mois. C’est de loin le meilleur achat que vous pouvez faire sur Smashing Four, à condition évidemment de jouer pour en tirer tout le bénéfice.

N’allez pas dans la boutique acheter des cartes ou des gemmes avec de l’argent réel vous seriez vraiment perdants. La boutique ne doit vous servir qu’à dépenser l’or gagné en jeu puisque vous pouvez aussi acheter des cartes de cette façon.

Le season pass vous apporte énormément de ressources.

Pourquoi nous vous conseillons Smashing Four

  • Le prise en main immédiate et intuitive
  • Les animations des billes sont sympas
  • Easy to play, hard to master
  • Pas besoin de billes épiques
  • On jubile avec les tirs dévastateurs involontaires qui plient la partie

Ce qui pourrait vous déplaire

  • Au moins un season pass est presque obligatoire pour décoller
  • On enrage avec les tirs dévastateurs involontaires qui plient la partie
Graphismes★★★★☆
Ambiance★★★★★
Jouabilité★★★★★
Durée de vie★★★★★
Scénario / Lore /
Musique et sons★★★★☆
Boutique★★★☆☆

Le mot de la fin

Smashing four est inclassable et ne ressemble à aucun autre jeu. Une jouabilité exemplaire et une ambiance drôle et déjantée sont au service d’une compétition acharnée. L’équilibre est parfait et je lui prédis une très longue popularité autant chez les tryharders que chez les casuals. Vous n’avez aucune (bonne) raison de ne pas l’essayer.


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Eternium: test & avis

Eternium : test & avis

Action infinie
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Avec Eternium Making Fun et Dream Primer ont réussi, grâce à une utilisation ingénieuse de la fonction tactile, à donner un second souffle à un gameplay réputé ultra-répétitif.

Aux origines d’Eternium

Making Fun est une boîte californienne spécialisée dans le développement et l’édition de jeux mobiles fondée en 2009. Eternium, réalisé en collaboration avec le studio roumain Dream Primer et lancé en 2014, a été son premier titre et a immédiatement rencontré le succès. 

Il a donc déjà 9 ans ce qui est plutôt vieux pour un jeu mobile mais pas d’inquiétude : le gameplay a très bien vieilli et le moteur de jeu a été modernisé en 2022. Il était déjà vraiment bien avant cette refonte mais maintenant il mérite encore plus notre attention !

Making Fun a deux autres jeux à son actif : Ironbound qui mêle Rpg et jeu de cartes en 2017 et Runestrike en 2019, un pur CCG dans la lignée de Magic, Hearthstone etc… 

Le nom du studio annonce la couleur : du plaisir et du divertissement.

C’est quoi un Hack ‘n Slash ?

Eternium est un RPG d’action façon Hack ‘n Slash. Pour mémoire c’est un des plus anciens genres de jeux vidéos. Vous y incarnez un personnage unique qui va se frayer un chemin à travers des hordes de créatures hostiles dans des niveaux souvent labyrinthiques. Au fil du jeu le personnage gagne de l’expérience, ce qui lui permet de monter en niveau, de débloquer de nouvelles compétences et de porter de l’équipement de plus en plus puissant.

Hack ‘n slash signifie taillader et trancher donc c’est un nom vraiment très imagé puisque le héro affronte des milliers d’ennemis et doit tous les exterminer à grands coups d’épée pour pouvoir avancer.

 Ces jeux ont presque toujours proposé plusieurs classes de héros et dans Eternium nous en avons trois : le mage et le guerrier qui n’ont pas besoin d’être présentés mais aussi le chasseur de primes qui se joue à distance et utilise des armes à feu.

Le village de départ avec les commerçants et les donneurs de quête.

Présentation & direction artistique d’Eternium

Vous évoluez dans un univers de Fantasy et combattez les forces du Mal qui veulent asservir votre monde.

Ca semble ultra bateau comme pitch mais pour une fois on a droit à une petite originalité dans le scénario : on ne tue pas le grand méchant de l’histoire car c’est une des puissances de l’univers, inatteignable pour de simples  mortels. 

On se contente de tuer ses représentants dans notre ensemble de mondes afin de libérer notre univers de son emprise. Ca changera peut-être dans l’avenir car le jeu évolue toujours mais pour l’instant le dernier boss du jeu est un des lieutenants de cette entité démoniaque.

Kara la Reine des Tempêtes n’est qu’un sous-fifre du véritable ennemi.

L’aventure principale se compose de 55 niveaux répartis sur quatre planètes et elle est disponible en trois niveaux de difficulté qui se débloquent les uns après les autres. Chaque monde dispose de son boss final et de plusieurs boss intermédiaires. 

Les décors et les ennemis sont très variés. On traverse des villes, des jungles, des marais, des souterrains, des territoires enneigés, des déserts… en découpant des démons, des mort-vivants, des minotaures, des élémentaires, des bêtes et beaucoup d’autres créatures.

Ambiance Moyen-Orient antique chez les lézards.

Le gameplay d’Eternium

Eternium possède une particularité majeure qui le différencie de ses concurrents : les sorts, les compétences et les objets ne sont pas joués en cliquant sur des icônes mais en dessinant directement sur l’écran des signes simples qui leur sont associés.
Cette utilisation particulière renouvelle totalement le gameplay de ce genre de jeu en y intégrant directement la fonction tactile. Elle ne se résume donc pas à simplement remplacer la souris comme dans la plupart des autres hack ‘n slash. Même vos attaques automatiques fonctionnent de cette façon, dans une moindre mesure.
Le gameplay s’en trouve dynamisé puisque vous devez toujours être trés actif en traçant sur votre écran les signes nécessaires, surtout quand vous avez débloqué tous les slots de compétences puisqu’elles elles s’enchaînent alors presque sans temps morts.

A gauche les compétences disponibles avec pour chacune le signe qui lui est associé. À droite les objets de soin et le portail, toujours avec leurs signes. J’ai tracé un V pour le tourbillon qui a été reconnu.

Développement de votre héro

Ces compétences se retrouvent dans votre feuille de personnage. Vous disposez de trois attaques automatiques différentes mais ne pouvez en sélectionner que deux à la fois. Il existe neuf capacités actives et neuf compétences passives, à chaque fois vous pouvez équiper trois d’entre elles. Et si je dis « équiper » c’est bien parce que toutes ces techniques sont aussi facilement permutables que des pièces d’armures. Vous pouvez modifier votre build sans aucune limitation de coût, de timer ou de quoi que ce soit, ce qui amène une énorme liberté dans le choix de votre gameplay selon vos préférences et selon le mode de jeu auquel vous vous attaquez. Les orientations possibles sont très variées à l’intérieur d’une même classe et vous pouvez toutes les essayer à l’infini. 

Ces techniques peuvent être améliorées jusqu’au rang 10 et là encore Eternium se démarque. Dans la plupart des jeux vous gagnez des points en gagnant des niveaux et utilisez ces points pour améliorer vos techniques en suivant un cheminement imposé. Ici vous n’avez besoin que de temps et d’or ce qui vous rend bien plus libre dans vos choix et vous permet à long terme de tout améliorer.

Il n’y a pas d’arbre des compétences, vous améliorez vos techniques en toute liberté selon vos envies et vos besoins.

L’artisanat

L’artisanat dans Eternium vous laisse lui aussi beaucoup de liberté. Il y a énormément d’équipements craftables, des équipements très variés qui vont vous permettre de personnaliser votre héro grâce à plusieurs bonus qui vont orienter le gameplay.

Vous pouvez fabriquer des ensembles d’armes, des ensembles d’armures mais aussi des pièces uniques qui ne rentrent pas dans des sets mais qui sont très puissantes. Il est possible également d’enchanter votre équipement pour l’améliorer et y insérer des gemmes pour finaliser l’optimisation. Vous bénéficiez aussi d’un système qui vous aide à réunir les composants dont vous avez besoin en combinant ou en transmutant des matériaux.

Dans les catégories armes et armures il y a vraiment beaucoup de choix et surtout beaucoup de choix viables puisque en fait toutes les pièces sont end-game, avec des stats personnalisables et des bonus propres à chaque set. Ce n’est pas une progression linéaire qui va vous amener au final à l’armure ultime et qui va vous imposer de la crafter parce qu’elle sera tout simplement la meilleure. Il y a plusieurs sets tout en haut de l’échelle et vous pouvez même les mixer entre eux pour avoir plusieurs bonus. C’est sans fin mais par contre réunir tous les composants prend beaucoup de temps, il faut beaucoup farmer pour les dernières pièces.

Les catégories d’artisanat vous proposent une multitude de possibilités toutes viables en endgame.

Les différents modes de jeu d’Eternium

En plus de l’aventure principale il existe un deuxième mode PvE : les épreuves de courage.  À chaque nouvelle épreuve un niveau aléatoire est généré avec un grand nombre de mobs et un boss parmi les quatre principaux. Dès que suffisamment de mobs sont tués le boss apparaît et vous devez le vaincre. Les épreuves sont chronométrées et vous ne disposez que de dix minutes pour atteindre le boss et le tuer. Les premières sont faciles mais la difficulté augmente rapidement et vous devez avoir un héro vraiment abouti pour poursuivre.

Ces épreuves deviendront votre priorité pour l’optimisation de votre personnage puisqu’elles seront votre principale source d’or et de matériau pour l’artisanat du jeu. Une source intarissable d’ailleurs puisque ces Épreuves n’ont pas de fin, elles sont infinies. Ce qui rend la difficulté du jeu infinie, l’artisanat infini, la durée de vie du titre infinie et la puissance de votre héro infinie car lui non plus n’a pas de limite de niveau. Une fois arrivé au level 70 il gagne des « niveaux de Champion » qui permettent encore plus de liberté dans l’orientation de votre perso et ces niveaux sont… infinis.

Les Épreuves rendent la durée de vie du jeu infinie.

Et pour le PvP ?

Un mode PvP à été ajouté au jeu il y a quelques années. Il s’agit uniquement de duels qui ne sont malheureusement pas en temps réel. Vous affrontez un personnage qui est réellement le héro d’un autre joueur mais il sera commandé par une IA. Le pvp se joue dans une arène comprenant quelques décors qui aident les mages et les chasseurs de primes à échapper aux guerriers. Chaque victoire octroie un petit coffre dont le contenu dépend de votre classement.

Vous pouvez consulter le classement général , le classement de votre classe et l’historique de vos combats. Incluant ceux menés par l’IA quand un autre joueur vous attaque. Quand vous entrez dans l’arène le système vous propose toujours 3 adversaires : un facile parfois en lvling ou récemment lvl 70 avec un niveau de Champion faible, un « normal » avec un héro équilibré au vôtre et un difficile bien plus fort que vous. Les classes adverses sont aléatoires.

Ce mode a été ajouté suite à la demande des joueurs mais le fait qu’il soit en temps différé enlève malheureusement toute la saveur et l’adrénaline qu’on peut ressentir dans un combat en temps réel.

Les 3 classes atteignent le haut du classement PvP.

La monétisation d’Eternium

La boutique en argent réel permet d’acheter des gemmes. Elles servent à débloquer les slots supplémentaires pour les compétences actives et passives, les slots de mercenaires (vous pouvez être accompagné par des bots dont l’utilité est plutôt faible) et à agrandir votre inventaire et votre coffre.
Comme très souvent les achats qui vous récompensent sur la durée sont beaucoup plus rentables que les achats oneshot. Ici pour 4,29 E, une somme assez modique, vous aurez 100 gemmes par jour pendant 30 jours. donc 3000 gemmes.
Sachant qu’avec ces 3000 gemmes vous pouvez débloquer tous les slots de compétences et tous les agrandissements de votre inventaire et il vous en restera encore après pour les patrons d’artisanat. Vous n’aurez donc besoin de ne l’acheter qu’une seule fois, si vous l’achetez.
Je vous déconseille de prendre des paquets de gemmes ce sera moins rentable. Sachez que vous en gagnez de toutes façons avec les quêtes. 

Il y a aussi un pack pour débutant mais on ne le voit plus, il comprenait des gemmes et une arme évolutive utile pour le lvling mais très vite dépassée une fois au niveau 70.

Certains prix sont élevés, comme toujours, mais la boutique reste honnête.
Quête accomplie il y a 1094 jours. C’est de la fidélité !
Shit happens.
Les actions ennemies sont indiquées au sol ce qui rend les combats clairs et lisibles.
Une fois au lvl max (70) le perso continue de progresser grâce aux niveaux de Champion.

Pourquoi je vous conseille Eternium

  • Le tactile intégré au gameplay
  • Une énorme liberté d’optimisation
  • Artisanat très travaillé
  • Durée de vie infinie
  • Pas de publicités
  • Peut se jouer offline

Ce qui pourrait vous déplaire

  • PvP sans intérêt, on combat un bot
  • Ça reste un Hack’n slash avec un gameplay malgré tout répétitif
Graphismes★★★★☆
Ambiance★★★★☆
Jouabilité★★★★☆
Durée de vie★★★★★
Scénario / Lore★★★★☆
Musique et sons★★★☆☆
Boutique★★★★☆

Le mot de la fin

Si vous aimez le genre vous apprécierez sûrement Eternium. Le traçage sur l’écran apporte un dynamisme nouveau au gameplay et l’optimisation sans fin du personnage ravira les plus pointilleux. Si vous voulez vous essayer au hack ‘n slash c’est un très bon jeu pour appréhender le genre : la prise en main est immédiate et la difficulté très progressive. 

Le titre a pour énorme avantage de laisser beaucoup de latitude au joueur. J’ai rarement écrit autant de fois « liberté », « choix » et « infini » en si peu de lignes. 

De plus la refonte en 2022 a apporté un bon coup de fouet aux graphismes vieillissants de l’époque. Eternium n’a plus vraiment de défauts si on ne tient compte que du PvE.


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AFK Arena: test & avis

AFK Arena : test & avis

Un Idle pour les gouverner tous
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Aux origines de AFK Arena

Avec AFK Arena les développeurs de Lilith Games ont réussi un véritable tour de force : populariser un nouveau genre de jeu dans un marché pourtant complètement saturé de nouveautés et ultra-concurrentiel. 

Il faut dire que le studio chinois a de la bouteille : créé en 2013 avec un premier jeu – Soul Hunters – lancé en 2014, il enchaîne les succès depuis quelques années avec Abi et Art of Conquest en 2017 puis Rise of Kingdoms en 2018. 

En 2019 enfin il s’inspire de quelques teamfight auto-battler existants pour créer AFK Arena. Lilith Games n’a évidemment pas créé le genre mais a largement contribué à la faire connaitre.

Le logo de Lilith Games

Présentation & Direction Artistique de AFk Arena

AFK arena est un jeu tactique de collection de héros dans lequel vous devez composer une équipe de 5 personnages afin d’affronter d’autres équipes en Pve et en Pvp.

Pour ce faire vous devrez sélectionner vos combattants selon leurs rôles : tank pour contenir les ennemis et encaisser les dégâts, guerrier,  rôdeur et mage pour en infliger un maximum et soutien pour soigner.

Les héros se réduisent rarement à leur seul rôle, un tank peut avoir des outils de soin, un guérisseur peut avoir des compétences de contrôle, un DPS peut buffer ses alliés ou debuffer ses ennemis etc…

Vous choisirez vos héros parmi les sept factions disponibles. Les quatre premières sont les habitants du monde d’Esperia. Ce sont les Porteurs de Lumière (châtelains, religieux, hommes d’armes…), les Pugilistes (animaux antropomorphes bagarreurs), les Sauvageons (protecteurs des forêts) et les Mort-vivants.

Les deux suivantes, légèrement plus fortes mais aussi plus dures à obtenir, sont les deux armées mystiques qui se disputent la domination du monde. Ce sont les Célestes (les gentils beaux) et les Hypogéens (les méchants moches).

La dernière faction, encore un cran au-dessus en terme de puissance, regroupe les héros Cosmiques. Ce sont en fait des guests venant d’autres univers, de légendes ou de jeux vidéos partenaires… On y retrouve le roi Arthur, des personnages de Persona 5 ou d’Assassin’s Creed… Ces combattants puissants sont néanmoins réservés aux cashplayers ou aux joueurs déjà bien avancés qui peuvent investir des ressources importantes pour les obtenir. 

Vous gagnerez des bonus d’attaque et de défense en alignant ensemble des personnages de la même faction.

L’intérêt du jeu

Il réside dans la composition d’une équipe équilibrée et polyvalente mais aussi et surtout dans votre capacité à analyser l’équipe adverse pour en déceler les faiblesses et utiliser vos différents héros afin d’en tirer parti.

En effet vos possibilités ne se limitent pas à vos cinq héros principaux mais à un grand panel de personnages grâce à un bâtiment appelé le Cristal Résonnant.
Grâce à lui vous pouvez amener d’autres héros au même niveau que votre équipe principale, immédiatement et gratuitement.

Cela permet de se focaliser sur l’optimisation de votre équipe préférée mais sans laisser les autres personnages à la traîne, et si vous coincez sur un combat qui contre complètement votre équipe vous pourrez multiplier les stratégies en jouant d’autres combattants qui seront meilleurs à ce moment précis.
Les possibilités tactiques sont énormes.

Le placement de vos héros est également très important lors des combats et un changement apparemment mineur comme inverser deux dps peut changer complètement le résultat. L’organisation adverse peut vous contraindre à placer un tank à l’arrière par exemple ce qui vous amène à placer un guérisseur ou un mage en première ligne et à l’exposer dangereusement (en effet vous n’allez pas y placer encore un tank et jouer avec 3 tanks car vous manqueriez de dégâts, jouer avec deux tanks étant déja une composition défensive).

Gardez à l’esprit qu’AFK Arena est un auto-battler et que pendant les combats vous ne contrôlez pas les déplacements et les actions de vos personnages. En PvE vous pouvez quand même déclencher manuellement les compétences ultimes. Ce n’est pas un jeu d’action mais un jeu tactique. Vous vous distinguerez en connaissant les capacités des différents héros, en analysant correctement les équipes adverses et en multipliant les essais.

La ville contient les bâtiments utiles du jeu, comme le Cristal Résonnant.

Optimisation des personnages

La puissance d’un héro dépend de plusieurs paramètres. Le premier est son niveau bien sûr qui s’augmente en investissant des ressources.
Vient ensuite le niveau d’élévation du héro qui correspond à sa qualité ou à son niveau de pureté et s’augmente en infusant dans le héro des personnages inutiles ou d’autres versions de lui-même un peu à la façon des merge games. Une méthode courante aujourd’hui mais moins en 2019 même si ca existait déjà bien sûr.

L’équipement jouera lui aussi un rôle déterminant dans la puissance du héro. On retrouve les classiques arme, tête, torse et jambes qui peuvent être de différentes qualités selon votre avancée dans la campagne, la plus élevée étant l’équipement mythique.

Vos combattants ont aussi accès à des artefact à récupérer dans les autres modes PvE du jeu, ce sont des reliques divines apportant surtout des bonus de statistiques.
Quand ils atteignent un certain niveau d’élévation ils peuvent alors utiliser leur objet signature, une rune personnelle leur apportant de nouvelles capacités très puissantes.

Ces six pièces doivent ensuite être améliorées de différentes façons pour continuer à gagner en puissance. Cette optimisation finale peut s’avérer très longue donc patience…

Vous avez également accès à une auberge dans laquelle vous accueillez vos héros ayant atteint le dernier palier d’élévation. Chacun y possède une pièce et, selon le mobilier que vous leur fabriquez, des bonus de stats et de nouvelles compétences très intéressantes seront accordées.

Pour finir la gravure permet, avec des ressources end-game, d’augmenter les statistiques du personnage et de débloquer de nouvelles compétences.

Ainz Ooal Gown est un des plus puissants mages du jeu possédant une terrible attaque de zone. Il vient du manga Overlord.

AFK Arena : un jeu complet

Il propose différents modes de jeu, le principal étant la campagne PvE. Elle se compose de différentes régions (40 à l’heure où j’écris ces lignes) comprenant chacune 40 combats, puis 60 combats une fois la région 20 atteinte.

Progresser dans la campagne permet d’augmenter les récompenses afk pour améliorer vos héros mais pas pour les acheter ! Pour ça il faudra jouer et faire aussi les autres modes PvE.

Il y a un labyrinthe à faire tous les deux jours qui comprends 20-25 combats et qui vous apportera une grosse partie de vos ressources ainsi qu’un mode coopératif inter-guilde très chronophage sur une immense map avec d’énormes boss.

Le labyrinthe sera une de vos principales sources de composants


Le jeu propose beaucoup de petits scénarios d’aventures mêlant combats et réflexion dont la difficulté est très bien dosée et qui donnent de belles récompenses.

Vous avez accès à un mode Towerclimb qui demande de gravir une tour en défaisant une équipe adverse à chaque étage. Cette tour se décline plus tard en tours de factions qui doivent être jouées avec des équipes dont les membres sont tous de la même faction.

Comme vous le constatez le PvE est très varié, très fourni et il y a beaucoup de choses à faire. Ceci dit les quêtes quotidiennes sont très rapides à faire ce qui est un énorme avantage : si vous manquez de temps pour jouer à certaines périodes il vous suffit de vous connecter dix minutes par jour pour faire vos daylies, récupérer vos ressources et ainsi ne pas prendre de retard de développement même si vous ne progressez pas dans la campagne ou ailleurs.

Vous trouverez ici tous les modes de jeu autres que la campagne principale.

Le PvP dans AFk Arena

Il s’articule autour de plusieurs modes différents.
L’arène des héros : vous composez une équipe attaquante qui affronte l’équipe défensive d’un autre joueur. Votre cote augmente si vous gagnez et baisse si vous perdez ce qui modifie votre classement.

Le tournoi des challengers de légende. Vous devez cette fois composer trois équipes donc avoir au moins quinze personnages relativement aboutis et surtout assez complémentaires pour créer trois équipes équilibrées. Au fil de vos victoires vous changez de division ce qui modifie vos récompenses de fin de saison.

Le championnat des légendes. C’est en fait la continuité du mode précédent puisque seuls les challengers les mieux classés peuvent concourir dans ce tournoi qui se joue aussi avec 3 équipes, en élimination direct. Le vainqueur se couvre de gloire. Peu de joueurs y ont accès.

Les héros d’Esperia est le mode le plus intéressant : c’est un gigantesque championnat de 2 semaines regroupant les joueurs du monde entier ! On évolue selon notre niveau dans des ligues de plus en plus dures et de plus en plus exigeantes. Un très bon ajout au jeu.

On change de division puis de ligue à force de victoires.

Point important à savoir : le PvP n’est pas en temps réel, le défenseur n’assiste pas au combat donc pour ne pas avantager l’attaquant toutes les compétences ultimes se déclenchent automatiquement. 

Il y a également régulièrement un évènement PvP temporaire qui se joue par contre en temps réel. C’est un draft sur une dizaine de tours pendant lesquels vous sélectionnez des héros, des buffs et des debuffs. Les deux équipes ainsi composées s’affrontent ensuite.

Le PvP est très bien pensé et s’équilibre bien avec le Pve.

La monétisation dans AFK Arena

Invoquer le plus de héros possible devient très vite une nécessité, que ce soit pour tenter d’en récupérer des nouveaux ou pour avoir de la matière à élévation. En jeu on les invoque (aléatoirement, c’est aussi un gacha) grâce aux diamants et aux parchemins qu’on récupère en récompenses de nos diverses réussites. Pour aller plus vite on peut s’orienter vers la boutique en argent réel mais attention ! Tout n’est pas bon à prendre.

L’achat le plus rentable, et de loin, est une carte mensuelle qui vous donnera un bonus chaque jour lors de votre première connection. Si vous ne devez faire qu’un achat dans la boutique c’est celui-ci.
Il existe une deuxième option, un achat appelé « récompenses d’aventure » qui vous donnera une somme de diamants à chaque fois que vous finissez une région de la campagne principale.

Aucune autre offre dans la boutique n’arrive à la cheville de ces deux-là en termes de rentabilité. Ne vous laissez pas tenter par un achat one-shot impulsif, AFK Arena est un jeu qui doit se jouer sur la durée ou ne pas se jouer du tout. 

Une carte mensuelle sera toujours le meilleur choix.
L’auberge dans laquelle vous accueillez et améliorez vos héros.
A partir d’un certain niveau vous pouvez recruter un joueur débutant en tant qu’apprenti.

Pourquoi nous vous conseillons AFK Arena

  • Aucun système de timer ou d’endurance
  • Mises à jour et nouveautés très fréquentes
  • Bon équilibre Pve / PvP
  • Vous pouvez jouer free-to-play sans vous sentir restreint
  • Aucune publicités

Ce qui pourrait vous déplaire

  • Peu de contenu pour les guildes
  • Progression lente
  • Risque de découragement et de ragequit sur un combat qui nous bloque
Graphismes★★★☆☆
Ambiance★★★★☆
Jouabilité★★★★★
Durée de vie★★★★★
Scénario / Lore★★★★☆
Musique et sons★★★☆☆
Boutique★★★★☆

Le mot de la fin

Je ne peux que vous recommander à 100% de l’essayer. Je teste énormément de jeux et AFK Arena est un de ceux qui ont tenu le plus longtemps. Il se peut évidemment que vous n’accrochiez pas, tous les goûts sont dans la nature, mais ce serait vraiment dommage de passer à côté. Les deux améliorations à apporter selon moi sont d’intégrer le PvP en temps réel de façon permanente et de créer un vrai contenu communautaire avec des guerres de guildes. 


Lien direct vers le jeu sur le Playstore ici


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J’ai aimé cet article. Je veux découvrir un autre bon jeu !

Rush : test & avis

Rush : test & avis

De la simplicité naît l’excellence.
Voir un autre jeu au hasard
« Mais pourquoi personne ne l’a fait avant ?  » est une des premières pensées qui nous traverse après avoir joué un peu à Rush de Ketchapp Games. Et c’est une question légitime. 

Les origines de Rush

Ketchapp Games est une boîte française d’édition de jeux vidéos. Elle a été créée à Paris en 2014 par deux frères, Michel et Antoine Morcos. Ils ne font que publier et achètent donc les jeux qu’on leur soumet ou proposent des partenariat à leur auteurs. Ce système leur a permis de devenir rapidement extrêmement productifs et de se faire une vraie renommée sur le Playstore, malgré des accusations de plagiats récurrentes et pas mal de sorties controversées.

En 2016 Ketchapp Games a été acheté par Ubisoft, le géant français de l’édition de jeu vidéo, en gardant le duo de frères aux commandes.

Ketchapp Games est devenu en quelques années un mastodonte de l’édition.

Présentation de Rush

Rush a paru sur le Playstore en novembre 2017. C’est un runner infini se passant sur un parcours futuriste dans ce qui semble être le vide de l’espace. Vous contrôlez une balle lancée à pleine vitesse sur une piste tortueuse façon grand 8 s’affranchissant a priori des obligations gravitationnelles. Le gameplay, reposant sur vos réflexes, votre sens de l’observation et votre capacité d’anticipation, est on ne peut plus basique : vous devez esquiver les nombreux obstacles qui jalonnent la piste.
Ces obstacles sont des triangles lumineux numérotés rappelant les drapeaux (portes) dans les descentes de ski alpin. Ils sont placés sur la partie droite ou gauche de la piste et votre balle change de ligne d’un simple contact n’importe où sur l’écran. Cette maniabilité épurée et instinctive rend le jeu très facile à prendre en main bien sûr , mais elle le rend aussi super addictif : à chaque échec vous recommencerez en pensant pouvoir faire mieux puisque vous êtes votre propre et unique limite. 

Direction Artistique de Rush

Les graphismes sont d’une simplicité presque malhonnête, mais pourtant le jeu est beau, lumineux et coloré. Il n’y a rien de rétro, de pixellisé ou de moche. C’est le style du jeu et son ambiance qui rendent le visuel aussi simple mais j’insiste sur le fait qu’il reste visuellement très bien fini, fluide et agréable. Cette lisibilité ramène le jeu à son essentiel : le plaisir de vitesse qui est son énorme point fort. Cette sensation de vitesse est carrément hallucinante, décuplée par l’étroitesse de la piste et son tracé tri-dimensionnel qui vous fait perdre tout repère.

Les musiques du titre sont également une réussite. Vous êtes emmenés par des compositions électroniques idéalement rythmés qui accompagnent parfaitement vos courses. Elles sont si bien qu’elles peuvent tout-à-fait être écoutées en-dehors du jeu comme vos morceaux habituels. Ça veut tout dire.

L’écran d’accueil du jeu : vous êtes tout de suite dans les starting blocks.

Le gameplay de Rush

Rush vous demande bien sûr de réaliser des challenges durant vos courses pour les pimenter un peu. Ces défis sont très variés et sont de difficultés variables. Vous devez souvent passer un nombre très précis de portes, changer de côté un grand nombre de fois, réaliser un score élevé plusieurs fois de suite, récupérer une certaine quantité de gemmes (la monnaie du jeu)… Le fait de devoir compter de façon parfois très précise pendant vos runs effrénés est un véritable chemin de croix et certains challenges nécessiteront beaucoup d’essais. Chaque défi réussi vous apportera de l’expérience et vous monterez ainsi en niveau. Au fil de votre avancée dans le jeu vous débloquez de nouvelles apparences pour la piste et pour votre balle.

Il existe 100 défis différents et les réaliser tous vous demandera à la fois patience, concentration et pugnacité car le découragement peut vous guetter.

Vous pouvez collectionner 25 pistes en récompenses de votre montée de niveau et 50 balles que vous achetez avec les gemmes collectées pendant vos runs. Ces visuels n’apportent aucune amélioration statistique mais changent pourtant nettement vos performances en influant sur la façon dont vous percevez le parcours. À vous donc de trouver la combinaison qui vous convient le mieux. 

La piste change régulièrement de couleur pendant votre run.

En bonus…

Vous trouverez également un onglet de statistiques très complet qui vous informe sur vos progrès en jeu, ce que vous avez obtenu et ce qu’il reste à débloquer, votre meilleur score, votre score moyen avec un graphique dans le temps et beaucoup d’autres informations pas forcément très utiles mais en tout cas toujours sympa à consulter. Vous pourrez ainsi comparer votre meilleur score à ceux visibles sur YouTube et vous vous interrogerez alors sur les substances illicites dopant les réflexes utilisées par certains gamers…

Je vous donne au passage une petite astuce qui m’a bien servi durant mes essais du jeu : vous avez une option dans les paramètres pour passer le jeu en graphisme réduits et je vous conseille de l’activer. Ce n’est pas que le jeu soit gourmand en ressources et souffre de ralentissements, mais par contre jouer en low graphics offre davantage de visibilité car les balles, pistes et portes sont bien moins brillantes.

Votre score moyen et votre record du jour sont symbolisés par des waypoints sur la piste.

La monétisation dans Rush

la boutique de Rush se résume au minimum vital et ce n’est pas une façon de parler.

Vous pouvez payer 3.39 pour débloquer le jeu en premium et supprimer ainsi toutes les publicités et doubler les gemmes que vous récoltez pendant vos runs. C’est évidemment un achat que je vous conseille fortement, le rapport prix/confort est imbattable.

Vous ne pouvez pas acheter directement de gemmes en jeu pour avoir plus vite les différentes balles disponibles. Vous êtes obligés de jouer pour les obtenir et c’est un très bon point pour Rush qui résiste à la facilité de proposer des achats impulsifs.

Une des boutiques les plus réduites que j’ai pu voir mais aussi une des plus respectueuses du joueur.
La balle DJ a le smile, il vient de dépasser sa moyenne.
Vous recevez régulièrement des packs de gemmes en cadeau.

Pourquoi nous vous conseillons Rush

  • Un concept simple ultra-addictif
  • Des sessions courtes répétables à l’infini
  • Ambiance spatiale futuriste et colorée
  • Des musiques tout simplement parfaites

Ce qui pourrait vous déplaire

  • Le jeu est répétitif même si chaque run est différent
  • Certains challenges sont vraiment difficiles
Graphismes★★★☆☆
Ambiance★★★★★
Jouabilité★★★★★
Durée de vie★★★★☆
Scénario / Lore /
Musique et sons★★★★★
Boutique★★★★★

Le mot de la fin

Rush est un runner infini. Ce n’est pas le style de jeu à proposer des scénarios de roman ou des effets graphiques à tomber par terre.

Par contre ces jeux possèdent des gameplay intuitifs et addictifs excellent dans les sessions de jeu courtes. Ils proposent des défis toujours plus durs qui les dotent d’une solide durée de vie. Rush cumule toutes ces qualités en plus d’une direction artistique singulière et immersive.

Même si vous n’êtes pas familier de ce genre je vous conseille sérieusement de l’essayer. Vous pourriez être surpris.


Lien direct vers le jeu sur le Playstore ici


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