Real Racing 3 : test & avis

Real Racing 3 : test & avis

La simulation la plus réaliste
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Aux origines de Real Racing 3

Real Racing 3 est un des plus vieux jeu de course automobile du Playstore puisqu’il est sorti en février 2013 (comme Vector). Pas d’inquiétude, il a été largement mis à jour au fil des années et si il se retrouve sur GameScout c’est qu’il a clairement fait ses preuves.

Il a été développé par Firemonkeys Studios, un studio né de la fusion en 2012 de Firemint et de Ironmonkey, deux filiales de EA très expérimentées puisqu’on leur doit entre autres Command & Conquer, Mass Effect, un FIFA, un Need for Speed…

Real Racing 3 est un jeu de course automobile à caractère réaliste, orienté plus simulation que arcade. Il se distingue de ses concurrents actuels par un mode carrière solo absolument énorme proposant F1, Formule E, voitures GT et voitures grand public dans plusieurs dizaines de ligues et de séries d’épreuves.

Présentation et direction artistique de Real Racing 3

Alors qu’aujourd’hui la plupart des jeux de courses proposent des runs survitaminés très courts à base de drift et de nitro dans tous les sens et à toutes les sauces, Real Racing 3 met l’accent sur le côté course professionnelle avec une ambiance très sobre. Le réalisme est poussé à fond et il n’y a aucune excentricité, que ce soit dans les graphismes, les circuits ou l’univers sonore.

Et cette sobriété lui réussit totalement. Tout est inspiré du vrai monde de la course automobile et fidèlement reproduit. Il y a une quarantaine de circuits répartis sur une vingtaine de sites et des dizaines de marques et d’écuries.

Des centaines de véhicules sont disponibles, entièrement personnalisables esthétiquement mais surtout modifiables suivant les grands axes mécaniques classiques : moteur, transmission, freins, pneus, carrosserie…

Graphiquement c’est vraiment très plaisant à voir même si c’est moins coloré et moins lisse que les productions actuelles toutes orientées arcade. Les sons sont parfaits : les bruits de moteur sont propres à chaque voiture et ne sont pas du tout agressifs, les musiques sont entrainantes.

Le gameplay dans Real Racing 3

La maniabilité est très bien paramétrée. Il existe plusieurs façons de contrôler les véhicules et les aides à la conduite sont entièrement réglables. La conduite avec l’inclinaison du smartphone est très précise et très agréable, elle permet vraiment un placement au millimètre.

Accélération et freinage sont par défaut en automatique mais vous pouvez changer cela dans les réglages pour diminuer ou totalement supprimer l’assistance.

On retrouve les vues classiques : vue de derrière, vue capot, vue cockpit, vue intérieure. Bon comme souvent la vue cockpit est inutilisable car entre les arceaux, le volant et le toit on n’y voit rien.

Ensuite c’est une histoire de goût. Personnellement j’ai toujours été un adepte des vue intérieure car l’impression de vitesse y est excellente et pour moi c’est primordial. Avec RR3 je n’ai pas été déçu : les voitures GT surpuissantes et les F1 vous procurent de très belles sensations qui n’ont rien à envier aux coups de nitro des Asphalt ou Need for Speed.

Le système de carrière est réparti en 2 volets distincts :

  • une partie « sport automobile » avec les F1, formule E et voitures GT de compétition
  • une partie « collection route » avec toutes les voitures grand public et GT homologuées.

Il y a en complément du mode carrière un championnat très exigeant se déroulant de saisons en saisons.

Vous devrez la plupart du temps acheter ou obtenir les voitures nécessaires et les améliorer complétement pour être compétitif.

Une longévité impressionnante

La durée de vie de ce mode est tout simplement phénoménale ! Il y a plus de 20 000 (!!) épreuves se débloquant dans différentes ligues et catégories au fil de votre avancée et selon les voitures que vous possédez.

A titre d’exemple, j’ai joué 11h environ en mode carrière pour appréhender le jeu et préparer cet article. Pendant ces 11h j’ai terminé 114 épreuves, joué dans plusieurs ligues différentes et en championnat « pour voir » et acheté ou obtenu une dizaine de voitures dont 3 sont améliorées au maximum.

Et dans les stats mon avancée est toujours à 0%. Ca vous donne une idée de la durée de vie du jeu… Je suis arrivé avec ces 11h au niveau 18 et j’ai croisé des joueurs de niveau 1000-1500. Vous aurez toujours un défi à relever.

Il existe également quelques chronos hebdomadaires à tenter et un tournoi multijoueur. Ce mode en ligne requiert néanmoins d’avoir certaines voitures bien précises et complétement améliorées pour être compétitif. Ca le rend peu accessible au début. Vous pouvez participer avec une voiture de prêt mais vous serez sûrement dernier.

On peut regretter le peu d’efforts faits sur le mode multijoueur et c’est clairement le point faible de RR3. Vous pouvez rejoindre une team et relever des défis ensemble mais ca ne va pas chercher très loin. C’est dommage et ça gagnerait à être étoffé.

La monétisation de Real Racing 3

En ce qui concerne la boutique je ne peux que dire qu’elle est mal fichue.
Acheter des services avec de l’argent réel est totalement optionnel. Il suffit de jouer (beaucoup) pour acheter la plupart des voitures, les améliorer et avancer dans le jeu. Vous avez clairement des centaines d’heures de jeu gratuites devant vous et vous pouvez atteindre les ligues supérieures.

Mais pour y performer vous aurez besoin des voitures les plus importantes qui s’achètent avec les pièces d’or, la monnaie premium du jeu. Et il en faut beaucoup alors que vous en gagnez peu. On regarde alors dans la boutique et j’ai trouvé les packs bien trop chers pour ce qu’ils apportent. Les prix d’appel sont entre 2.5 et 6 euros mais montent pour la plupart à plus de 40 ce qui est démesuré.

Epargnez les pièces d’or gagnées en jeu et dépensez-les avec précaution.







Pourquoi je vous conseille Real Racing 3

  • Un jeu axé sur le réalisme copiant le monde automobile professionnel.
  • De vraies courses sur plusieurs tours (je déteste cette mode des runs de 30 secondes).
  • Un mode carrière avec une durée de vie impressionnante.
  • Pas de limitation d’énergie ou d’endurance pour le mode solo (existe sur certaines épreuves).
  • Des pubs uniquement quand vous le décidez.
  • Pas de scénario bidon à base de pilote bad boy et de mécanicienne sexy.

Ce qui pourrait vous déplaire

  • Des menus un peu confus et pas vraiment intuitifs.
  • Un mode multijoueur très peu fourni.
  • Les prix de la boutique. Et pas d’abonnement.
Graphismes★★★★☆
Ambiance★★★★★
Jouabilité★★★★★
Durée de vie★★★★★
Scénario / Lore★★★★☆
Musique et sons★★★★☆
Boutique★★☆☆☆

Le mot de la fin

RR3 est le premier jeu de course à avoir été validé sur GameScout. Et ce n’est pas faute d’en avoir essayé un bon paquet avant… Pour une fois on a droit à de vraies courses sur des circuits réalistes et exigeants qui punissent les fautes de conduite. Et avec des voitures existantes qui ne ressemblent pas à des vaisseaux spatiaux.
Ne me prenez pas pour autant pour un vieil aigri : j’apprécie aussi le drift et la nitro dans des runs énervés. Seulement je trouve que ces jeux se ressemblent tous.
Avec RR3 nous avons un très bon jeu de sport automobile autorisant les sessions de jeu de plusieurs heures comme sur console. Et ca fait du bien.


Lien direct vers le jeu sur le Playstore ici


Regardez la cinématique du jeu sur la chaîne Youtube de GameScout.

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Shadowgun Legends : test & avis

Shadowgun Legends : test & avis

MMOFPS coopératif
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Aux origines de Shadowgun Legends

Shadowgun Legends est sorti en mars 2018 et a été développé par Mad Fingers Games, un studio tchèque à qui l’ont doit aussi la série des Dead Trigger.
C’est le troisième volet de la série, après Shadowgun en 2011 et Shadowgun : Deadzone en 2012.

Présentation de Shadowgun Legends

Il s’agit d’un MMOFPS extrêmement complet proposant une multitude de modes de jeu avec du solo, du coopératif et du PvP. Il nous plonge dans le même univers futuriste que les opus précédents et possède sa base scénaristique propre : l’humanité a aisément conquis et exploité son système solaire lorsqu’une fédération extra-terrestre agressive – le Tourment – surgit et la submerge totalement.

L’humanité entre alors en résistance et le fameux groupe de mercenaire Shadowgun est bien sûr de la partie. Depuis sa base terrienne de Brno il se lance dans des missions très diverses pour tenter de renverser le cours du conflit.

Vous incarnez un de ces mercenaires.

La danse de la victoire après une mission réussie

L’ambiance de Shadowgun Legends est particulière car elle ne se concentre pas uniquement sur le conflit en cours. L’humanité continue à vivre et à vouloir s’amuser malgré les événements récents car la guerre ne concerne pas le grand public.

En ce sens les mercenaires de Shadowgun sont aussi les héros du peuple et leurs exploits contre le Tourment sont largement médiatisés, tout comme leurs compétitions internes. A chaque retour de missions vous êtes pris en photo par des robots paparazzi et projetés sur les écrans géants de la base, vous gagnez des points de gloire en plus de votre XP qui débloquent des zones ou des fonctionnalités.

On sent clairement que la vie continue sur Terre et que la population se voile la face par rapport à la gravité de sa situation.

Mob élite en fin de mission.

Ladirection artistique

Visuellement Shadowgun Legends, malgré ses 5 années d’existence, est encore dans le haut du panier. Il faut néanmoins un smartphone puissant pour pouvoir tout passer en ultra sinon la qualité baisse assez fortement.

Les graphismes sont détaillés et colorés. Chaque arme et pièce d’armure a son apparence et modifie le look de votre mercenaire. Les décors sont bien modélisés mais un peu répétitifs car les missions nous emmènent souvent aux mêmes endroits.

L’ambiance audio est très bonne également. Les bruits de tir ne cassent pas les oreilles, les voix sont sympas, les musiques sont entrainantes sans dominer le reste.

Travail d’équipe.

Les aliens du Tourment sont des humanoïdes comme nous. Il y a des unités basique en corps-à-corps (qui ont un petit air de Predator) et à distance et des unités plus coriaces assez variées et facilement reconnaissables.

Les ennemis sont un peu moches mais franchement ca va tellement vite que plus de détails auraient plombé les performances donc le choix est vite fait.

Car dans Shadowgun Legends les séquences d’action ne vous laissent aucun répit. La jouabilité est bonne (un petit tour dans les réglages pour baisser le sensibilité a été nécessaire pour moi) et le jeu est super fluide. La visée manque parfois de précision ceci dit.

Un membre du Tourment façon Predator.

Votre équipement dans Shadowgun Legends

Votre mercenaire peut porter 3 armes : une arme d’assaut principale, une arme secondaire à l’usage occasionnel qui est en général un fusil sniper ou un lance-roquettes et un pistolet qui ne sert que pour la gloire ou quand vous tombez en rade de munitions, ce qui est vraiment très rare. Ces armes ont leurs stats propres de dégâts, cadence, portée, précision et capacité de chargeur.

Impossible de rater les objets tombés au sol avec cette colonne de couleur.

L’armure tient en 5 pièces : épaules, torse, mains, jambes et pieds. Elles n’ont pas de stat brute mais chacune apporte des bonus divers : dégâts, rayon de ramassage des loots, taux de critique, santé… L’apparence évolue selon l’équipement porté.

Il y a deux pièces supplémentaires totalement cosmétiques : la ceinture et le casque. Libre à vous de les équiper ou pas.

Les apparences sont très différentes d’un mercenaire à l’autre.

Un gameplay coopératif en PvE…

Brno est la base des Shadowgun et c’est là que vous passerez entre chaque mission pour vendre les objets inutiles, récupérer les récompenses de quêtes et surtout en accepter de nouvelles.

Vous partez ensuite en mission sur une des planètes occupées par le Tourment. Il y a des quêtes qui font avancer la campagne principale et des quêtes secondaires ou journalières pour monter en niveau, en gloire et s’équiper. Elles sont très variées et comprennent de l’élimination, de l’espionnage, de la récupération de données sensibles, du sabotage…

Planète Arak, la 2ème disponible dans la campagne.

Ces missions sont réalisables en solo ou en co-op. Le jeu vous mettra alors en équipe avec un autre joueur voulant réaliser la même mission. Ce n’est pas toujours utile car la difficulté de la campagne est bien paramétrée et vous ne devriez pas être bloqué. Mais vous pouvez lancer les missions requérant un niveau supérieur au vôtre et dans ce cas ca aide.

Boss de mission en co-op.

Le jeu coopératif est d’ailleurs au centre de Shadowgun Legends car au-delà de ces missions il existe d’autres modes de jeu PvE en co-op qui se jouent à 3 joueurs.
– Des donjons qu’il faut parcourir jusqu’au boss final. Ce sont de réelles épreuves avec des hordes d’aliens, des mécanismes à activer, des passages cachés, une stratégie pour le boss…qui peuvent parfois largement dépasser les 30 minutes.
– Des arènes dans lesquelles vous affrontez des vagues d’aliens de plus en plus coriaces sur 5 rounds avec boss final. Ces boucheries épreuves ont lieu dans un stade géant bondé de spectateurs et sont retransmises sur toutes les planètes occupées. Les arènes existent en 3 niveaux de difficulté mais même la première est exigeante.

Une partie des modes de jeu disponibles.

…Et en PvP

Le PvP peut se jouer en solo : un duel de 5 minutes max dans un entrepôt, le premier qui arrive à 5 frags gagne. Mais c’est en équipe qu’il prend tout son sens.

Et le studio Mad Fingers a là aussi bien fait les choses. Le PvP co-op se joue à 4 vs 4 dans différents modes : élimination direct, nombre de frags et capture de drapeau.

Comme pour les arènes PvE ces joutes martiales sont retransmises partout et sont le programme le plus regardé dans toutes les planètes colonisées.

Les combats en arène sont un carnage du début à la fin.

L’évolution de votre personnage

Pour être performant dans tous ces mode de jeu il est important de faire évoluer votre mercenaire. Vous avez un arbre de talent à remplir au fil de votre montée en niveau et conférant des capacités actives et passives réparties dans 3 branches (combat, agilité et survie).

Se spécialiser dans une n’empêche pas d’en commencer une autre pour obtenir les premières capacités. Un point en survie est obligatoire pour débloquer le kit de survie par exemple.

Au fil de votre avancée dans le jeu vous pourrez améliorer vos capacités et en débloquez de nouvelles. Il est possible de reset et redistribuer ces points pour changer de build (payant avec la monnaie du jeu mais pas cher).

Un très bel arbre de talent pour un FPS.

La monétisation de Shadowgun Legends

On fini comme toujours avec la boutique et, comme dans la plupart des FPS, c’est encore un bon point. Shadowgun Legends est très équilibré car tout ou presque est cosmétique et on se rapproche de la boutique de PUBG par exemple. Il y a des packs de skins thématiques (bushido, viking, spectre…), des accélérateurs d’XP et des packs d’or.

Alors effectivement l’or permet d’acheter aux PnJs des armes et armures plus puissantes que ce qui se trouve en jeu. Mais la différence est assez faible entre le stuff looté et le stuff payé. Elle ne change rien au PvE et n’impacte le PvP qu’à haut classement. Et si vous jouez assez pour ressentir la différence c’est que vous avez bien poncé le jeu et qu’il mérite peut-être que vous mettiez 10E dans un pack.

Surtout que le premier achat effectué sur le jeu (peu importe le montant) apporte des emplacements d’inventaire et de sac à dos supplémentaires vraiment appréciables.

Une partie des packs dispos en boutique.

J’ai perdu. « Bien mais pas top » vous avez la réf ?

Un boss de fin d’arène. A 3 dessus il pose moins de problèmes que certaines vagues de mobs.

Le Tourment déferle pour défendre sa base lors des donjons en équipe.

Les jumeaux Pyro, boss du premier donjon.

Le public des arènes est venu en masse.

Clin d’oeil au film « Léon ». Shadowgun est plein de références à la pop culture.

Ecran de départ pour les donjons et les arènes.

On peut ressusciter les équipiers morts en arène.

Pourquoi je vous conseille Shadowgun Legends

  • Visuellement très bon
  • Une ambiance vraiment travaillée
  • Des modes de jeu PvE et PvP en solo ou en équipe
  • Une campagne scénarisée
  • Traduction française au top

Ce qui pourrait vous déplaire

  • Gourmand en ressources : il faut un bon smartphone
  • Certains modes de jeu ne se débloquent qu’à un niveau élevé
  • Précision de la visée un peu capricieuse
Graphismes★★★★★
Ambiance★★★★★
Jouabilité★★★★☆
Durée de vie★★★★★
Scénario / Lore★★★★★
Musique et sons★★★★☆
Boutique★★★★☆

Le mot de la fin

Shadowgun Legends cumule les bons points. Sa force indéniable est qu’il propose une grosse expérience PvE ce qui est rare car ce sont les Battle Royale qui ont le vent en poupe depuis quelques années. Sa campagne scénarisée et ses possibilités de jeu coopératif en donjon et en arène en font un des FPS les plus complets qui existe. Et sans négliger le PvP qui offre plusieurs modes de jeu lui aussi.
Tout ca emballé dans un univers travaillé et cohérent possédant une ambiance bien à lui. Du super boulot de la part de Mad Finger Games.


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Grim Soul : test & avis

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Survie au quotidien
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Aux origines de Grim Soul

Grim Soul est un jeu de survie sorti en février 2018 et développé par Brickworks Games, un studio chypriote. Il a été crée en collaboration avec Kefir! qui avait produit l’année précédente Last Day on Earth, un premier jeu de survie.

Les jeux de ce genre sont assez nombreux sur le Playstore et possède quelques particularités bien à eux qui les différencient des RPG classiques. La mort est très pénalisante, les statistiques de votre personnage n’évoluent pas avec les niveaux et il faut beaucoup farmer pour tout construire par soi-même.

Le cimetiere est un lieu très animé

Présentation et direction artistique de Grim Soul

Visuellement Grim Soul fait partie des bons élèves de la catégorie. L’ambiance se veut réaliste autant dans les personnages que dans les décors. Les graphismes restent assez simples et manquent un peu de détail mais l’immersion est totalement réussie.

L’environnement sonore est aussi bien réalisé. Les musiques sont discrètes et les bruitages réalistes

La carte des zones entourant mon domaine

On est dans un univers médiéval qui tend vers la Dark Fantasy et le jeu répond à toutes les attentes du genre. Le monde est sombre, brumeux et plein de dangers naturels ou fantastiques. Au fil de vos excursions dans les Maleterres vous serez menacés aussi bien par des ours et des loups que par des sorcières et des mort-vivants.

Partie de chasse au cerf et à l’ours

Les jeux de survie à tendance réaliste sont des jeux de rôles. Mais votre personnage reste le même tout au long du jeu et ne gagne pas en puissance brute lorsqu’il monte en niveau. Il apprend seulement à fabriquer de meilleures armes et armures, à améliorer sa maison, à cuire, cultiver, tisser, fondre… La vie de l’époque !

Mes zones de cultures collées à ma maison. Ecurie en chantier à coté.

Le gameplay de Grim Soul

Toutes ces avancées techniques demandent beaucoup de ressources et il faut inlassablement farmer pour les amasser et s’équiper ainsi pour les gros défis qui font avancer la trame principale. Mais le farm est lent car sortir de chez vous est très risqué et vous devez toujours être prudents.

Au début vous devrez farmer nus, sans aucun équipement excepté une massue. De cette façon si vous mourrez vous ne perdez que ce que vous veniez de récolter. Si vous retrouvez votre cadavre vous pourrez reprendre vos affaires mais c’est souvent infaisable : vous mourrez en général à proximité d’un ennemi dangereux et y retourner alors que vous venez de perdre votre arme et vos soins est voué à l’échec.

Il faut toujours tout fouiller mais parfois ce qui sort d’un cercueil n’est pas tout-à-fait mort

L’inventaire très réduit, par réalisme, oblige à des choix souvent difficiles. On part avec une massue à la main, une hache et une pioche dans le sac pour prélever bois et minerais, et quelques objets de soins dans la ceinture.

Il aura auparavant fallu fabriquer tous ces objets vous-même.

Une fois sur place le farm commence. On coupe des arbres, on extraie des minerais, on cueille des plantes, on chasse des animaux, on se défend contre les agresseurs… L’inventaire se remplit très vite même si on peut – heureusement – empiler les ressources identiques.

Je me suis sapé pour la photo

Un artisanat long et laborieux

On rentre ensuite chez soi avec toutes nos trouvailles. On s’en sert pour fabriquer des armes et des armures mais aussi et surtout des outils pour le quotidien : un puits pour puiser de l’eau, un ratelier à viande pour sécher la viande, un feu de camp pour mijoter des plats, des établis pour travailler la pierre, le bois, le tissu ou le cuir, des coffres pour stocker tout ce que vous trouvez et produisez…

Tout prend du temps donc il faut toujours avoir des choses en production pour créer un cycle ininterrompu alimenté par votre farm.

Cet aspect du jeu est ultra-réaliste. Tout l’équipement que vous fabriquez s’use vraiment très vite et vous devez sans cesse le réparer ou le renouveler.

L’intérieur de ma maison avec les différents feux, ateliers et établis

Vous apprendrez de diverses façons à améliorer vos techniques de productions et aussi votre façon de vous battre. Vous aurez toujours la même force quel que soit votre niveau mais vous comprendrez comment taper plus fort et comment mieux vous protéger. Il faudra néanmoins choisir parmi vos aptitudes lesquelles vous voulez approfondir. On ne peut pas tout avoir.

En avançant un peu dans le jeu vous aurez accès à des fonctionnalités assez cool comme un enclos à loups pour avoir un familier à vos côtés. Vous construirez une écurie pour avoir un cheval et faciliter les trajets, et pourrez même construire une charrette puis carrément un bateau, bien plus loin dans le jeu.

Dépensez vos points de talents obtenus en montant de niveau pour apprendre à construire de nouveaux objets.

Survivre malgré le multijoueur

Faire tout cela n’est pas vain et le but du jeu est le plus simple qui soit : survivre et devenir quelqu’un dans les Maleterres. Vous pouvez correspondre via un corbeau messager avec un mystérieux allié qui vous conseille et vous donne des quêtes à accomplir pour progresser. Ce sera la trame principale du jeu qui vous guidera jusqu’au end-game avec les World Boss en extérieur et les donjons en guilde.

En effet vous apprendrez rapidement à construire un Sanctuaire dans votre maison, qui permet de rejoindre une confrérie et de jouer ensemble pour relever de plus grands défis. Toujours avec prudence évidemment.

Un repaire de boss bas niveau. N’y allez pas non plus les mains dans les poches.

Grim Soul est un monde semi-ouvert ce qui signifie que chaque zone est instanciée, aussi bien les zones de farm que les domaines des joueurs. Vous en rencontrerez souvent et devrez être très vigilants car ils auront tendance à vous attaquer pour vous dépouiller.

Un joueur qui porte de l’équipement dans une zone de farm est très certainement à la recherche de victimes potentielles. Fuyez pour sortir de la zone puisque vous ne pourrez pas être poursuivis.

Si vous souhaitez en découdre assurez-vous d’avoir un stock de soins suffisant et une arme en bon état : si elle se brise au milieu du combat vous vous retrouverez à vous battre à mains nues avec des dégâts ridicules.

Une réserve d’arme est toujours utile.

La monétisation de Grim Soul

La boutique de Grim Soul est hallucinante. Il y a 57 packs différents répartis en plusieurs catégories : armes, familiers, talents, ressources… Avec des prix allant de 0.99E à 99.99E ! Quand on sait que les armes et armures ne sont pas éternelles et ne peuvent pas être réparées avant le mid-game c’est osé.

Aucun forfait ni abonnement ni season pass. C’est très étonnant de la part du studio qui prive ainsi les joueurs d’un format apprécié en plus de rater cette rentrée d’argent. Si vous aimez le jeu et souhaitez investir un peu je vous conseille la section « bibliothèque » qui contient entre autres des éclats d’âme et des livres de compétences, qui servent pour vos talents.

Une boutique remplie d’achats oneshot. Décevant.

Je me suis équipé pour un boss mais ce damné en fait les frais aussi.

Je suis mort de faim chez moi devant mon repas en écrivant cet article…

647 jours de survie c’est beau. Et dommage.

Vos quêtes reçues sur parchemins.

Une zone de farm niveau 2.

Pourquoi je vous conseille Grim Soul

  • Un univers dark fantasy sobre et très immersif.
  • La mort très punitive oblige à une prudence constante et empêche de faire n’importe quoi.
  • Le plaisir de ne partir de rien pour tout créer soi-même.
  • Même le farm peut apporter sa dose d’adrénaline.

Ce qui pourrait vous déplaire

  • Les objets s’usent trop vite, bien plus que dans la réalité.
  • Il faut quand même beaucoup farmer.
  • Si vous mourrez contre un boss avec votre meilleur équipement crafté exprès pour le tuer je ne donne pas cher de votre moral.
Graphismes★★★☆☆
Ambiance★★★★★
Jouabilité★★★★☆
Durée de vie★★★★★
Scénario / Lore★★★★★
Musique et sons★★★★☆
Boutique★★☆☆☆

Le mot de la fin

Grim Soul, comme tous les jeux de survie, ne peut pas vous laisser indifférent. Soit on adore soit on déteste ! L’immersion est très poussée car on se sent vraiment concerné par le devenir du héro : sa mort est toujours une perte directe pour le joueur. Alors on est prudents : on anticipe plusieurs jours à l’avance, on se prépare du mieux possible, et quand le moment est venu on ferme notre porte et on donne notre maximum dans le monde extérieur. Comme dans la vraie vie !


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Vector : test & avis

Vector : test & avis

La grande évasion
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Aux origines de Vector

Vector est un des derniers dinosaures du Playstore (il est sorti en février 2013) à valoir encore le détour en 2023. Il a été développé et édité par Nekki, le studio russe à qui l’on doit entre autres la série des Shadow Fight.

Présentation & direction artistique de Vector

Vector est un runner en 2D intégrant une large dose de plateformes. On y incarne un employé de bureau dans un monde à la sauce 1984 d’Orson Wells. Dans la scène d’introduction qui ressemble à un gros clin d’oeil au premier Matrix le personnage s’enfuit par la fenêtre de son lieu de travail open space et est pris en chasse par un agent du système.

Saut de l’ange ou Swallow

L’esthétique du jeu est simple mais honnête. Les graphismes de l’époque restent tout-à-fait acceptables aujourd’hui grâce à une identité visuelle en noir et blanc qui se passe de détails et qui vieillit très bien.

Les animations sont fluides et la prise en main se fait de manière intuitive grâce à une maniabilité très précise.

Traverser les fenêtres est une passion chez les traceurs

Un jeu engagé

Vector est un jeu qui a de la personnalité grâce au point de vue anti-système de la narration qui donne du charisme au titre. Ce personnage en costume poursuivi par un gardien de l’Ordre au seul motif qu’il souhaite s’émanciper de son carcan social en jette.

Et ce héro – car c’est en est – va nous surprendre. On se rend tout de suite compte, dés le premier obstacle, qu’on a affaire à un traceur : un pratiquant de parkour détournant tous les éléments urbains pour enchainer les figures et se jouer de la gravité.

Le chantier de construction est plein d’éléments industriels utiles.

Le contraste est saisissant entre la scène de départ, archétype du conformisme liberticide et de l’aliénation des individus, et les envolées spectaculaires du traceur dans sa jungle urbaine, symboles de renouveau et de liberté retrouvée.

On ne peut que vouloir aider le traceur à réussir son évasion. Car il fuit une vie cumulant tous les travers de nos sociétés modernes : le mortel ennui d’un quotidien sans saveurs ni surprises, l’abrutissement de masse via des médias à la solde du système, la répression systématique de la désobéissance civile….

Et dans sa fuite éperdue il se révèle détenteur d’un talent que l’on n’aurait jamais soupçonné au premier abord.

Départ du premier niveau du parc technologique.

Un traceur confirmé

Car heureusement pour nous notre héro a plus d’une corde à son arc. C’est un spécialiste de sa discipline et au fil de votre avancée dans le jeu vous débloquerez plus d’une soixantaine de figures au sol ou aériennes. Il grimpe, saute, glisse et se réceptionne avec une agilité stupéfiante. Vous devrez ainsi boucler vos runs en récoltant le plus de bonus possibles et sans que votre poursuivant ne vous rattrape.

Et le danger est réel. Il lui suffit d’être assez proche et d’avoir les mains libres pour vous mettre un bon coup de taser, mettant un terme au run en cours. Parfois, emporté par son élan, il vous doublera et se retournera plus loin pour vous coincer.

Il vous tasera parfois sans même s’arrêter.

Le gameplay dans Vector

Il est, comme la patte graphique, assez simple et assez bien pensé pour ne pas souffrir de la comparaison avec les productions plus modernes. Comme dans tous les runners la jouabilité est cruciale et Nekki réalise ici un sans-fautes.

Notre traceur avance automatiquement à travers les différentes zones. On le manipule avec de petits swipes très réactifs et la réponse est immédiate. Un coup en haut pour le saut, en bas pour la glissade, en avant pour une grosse accélération quand c’est possible et en arrière pour un bref arrêt utile pour casser l’élan.

Sauts en opposition

Vous traverserez trois zones différentes comprenant 11 niveaux chacune. Selon votre performance en terme de figures et de pièces récoltées vous serez noté de 1 à 3 étoile(s) à la fin de chaque run. Ces étoiles sont nécessaires pour débloquer les niveaux suivants et cela augmente à la fois la difficulté et la durée de vie du titre.

Car il est impossible de simplement finir le run pour passer au suivant : il faudra chercher et essayer différents passages, différents timings et enchainements de figures pour décrocher la meilleure note possible à chaque niveau. Il suffit parfois d’un décalage d’une fraction de seconde sur un saut ou une glissade pour faire la différence.

Passage simple en roulade ou reverse vault

Une difficulté bien présente

Ce qui rend le jeu plutôt exigeant. Il est possible – mais peu probable – de terminer un niveau du premier coup. Obtenir la note maximale de 3 étoiles vous demandera par contre un bon nombre d’essais pour comprendre et mémoriser le parcours et le réaliser correctement.

Cette exigence s’applique d’ailleurs également à votre poursuivant. Vous le verrez parfois commettre des erreurs techniques et vous devrez en profiter pour mettre le plus de distance possible entre vous et lui. Si vous arrivez à la fin du parcours une porte se referme derrière vous, bloquant le poursuivant dépité qui s’arrêtera, hors d’haleine.

Prochaine fois peut-être…

Pour nous faciliter un peu la vie notre traceur peut envoyer une onde de choc autour de lui qui enverra balader le poursuivant plusieurs mètres en arrière et vous permettra de prendre une confortable avance.

Cette option s’achète avec les pièces récoltées en jeu mais attention car c’est la même monnaie que pour acheter les figures. L’onde de choc n’est pas donnée : 400 pièces par utilisation sachant que les figures coûtent entre 600 et 2000 pièces approximativement.

Il existe également, toujours avec les pièces, quelques vêtements supplémentaires (casquette, bermuda, écharpe) qui sont censés augmenter votre vitesse de course. Très franchement je n’ai vu aucune différence après les avoir achetés. Le skin est sympa quand même, surtout pour l’écharpe qui vole derrière.

L’onde de choc est super utile mais n’en abusez pas, elle est chère.

De l’autre côté

Une fois que vous avez avancé dans le jeu vous débloquez un autre mode appelé « Chasseur ». Vous êtes alors dans la peau du poursuivant et devez rattraper le fuyard. Ce mode est plus difficile puisque vous devez cette fois aller plus vite que l’adversaire, alors que le mode classique vous demande « simplement » de ne pas aller moins vite que lui (et encore vous avez quelques secondes de marge).

En plus vous avez là aussi des bonus à récolter en chemin et des figures à réaliser ce qui complique encore le run.

Il ne s’agit malheureusement pas d’un mode PvP, ca aurait été franchement merveilleux…

Dans la peau du poursuivant. Je n’ai fait qu’obéir aux ordres…

La monétisation de Vector

En ce qui concerne la boutique en argent réel elle est très raisonnable. Il y a une option pour débloquer le jeu premium : niveaux bonus qui allongent la durée de vie, plus de pubs et un gain d’or substantiel. Elle n’est qu’à 0.79E, un prix dérisoire pour un jeu aussi agréable à jouer. Je vous recommande vivement cet achat.

Il y a également des packs de pièces qui vont de 0.89E pour 5000 pièces à 4.49E pour 25 000 pièces. Sachant que ce dernier pack vous permettrait d’acheter absolument toutes les figures, les fringues, et d’abuser de l’onde de choc je le trouve raisonnable. Mais ca tue un peu le challenge.

La boutique est basique est vraiment abordable.

Le magasin de figures.

Enchainement de sauts.

On a un panneau de stats, toujours sympa à consulter.

Un allié mystérieux nous prête parfois main-forte.

Hasta la vista baby

Les fringues à acheter.

On drop parfois d’une hauteur impressionnante.

Le mode chasseur apporte une adrénaline différente.

C’est pas toujours très réaliste évidemment, il faut du spectacle.

Pourquoi je vous conseille Vector

  • La jouabilité est au top
  • L’univers du Parkour est vraiment bien retranscrit
  • L’ambiance du jeu façon 1984
  • La boutique est vraiment raisonnable

Ce qui pourrait vous déplaire

  • Graphiquement ca reste basique. C’est loin d’être moche ceci dit.
  • Entièrement solo alors qu’un mode PvP en poursuite serait tout simplement génial
  • La durée de vie est plus faible que dans les runners récents
Graphismes★★★☆☆
Ambiance★★★★★
Jouabilité★★★★★
Durée de vie★★★☆☆
Scénario / Lore★★★★★
Musique et sons★★★★☆
Boutique★★★★★

Le mot de la fin

Malgré ses 10 ans d’âge Vector reste une référence. L’ambiance est excellente et permet une identification au héro que l’on voit peu dans ce genre de jeu. Il est assez simple visuellement mais les animations sont fluides et la jouabilité très bonne, c’est ce qui compte le plus.
Un jeu à essayer sans hésitation même si je regrette l’absence de duel en ligne et la durée de vie plutôt basse.


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Phobies : test & avis

Phobies : test & avis

Jouez avec vos peurs
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Aux origines de Phobies

Phobies est sorti en mars 2022 sur le Playstore. C’est un portage de la version PC développée par Smoking Gun Interactive, un studio canadien basé à Vancouver. L’adaptation pour mobiles a été éditée par Phobies Holding Inc, une filiale située dans la même ville et implantée de l’autre côté de la baie de Burrard.

Le logo de Smoking Gun

Présentation & direction artistique de Phobies

Phobies est un jeu de stratégie basé sur un concept original : les nombreuses phobies possible prennent vie et, sous formes de monstres plus ou moins terrifiants, s’affrontent dans des matchs tactiques sur des plateaux inspirés des chess-games.

C’est coloré et burlesque

Phobies bénéficie d’un character design très original s’inspirant de toutes les peurs irrationnelles (ou pas) existantes : bestioles en tous genres, objets animés, jouets maléfiques, expériences ratées, démons, clowns… tout y passe !

On y retrouve une ambiance très colorée et dynamique avec une forte valeur catharsis : mettre en scène ses peurs et les dominer en tirant soi-même les ficelles lors des matchs permet de s’en affranchir.

Les phobies peuvent elles aussi paniquer.

Tous le design s’articule autour de la psychologie de la peur : le jeu se passe dans une maison délabrée pleine d’ombres menaçantes, votre collection de phobies se cache au sous-sol, les classements sont dans un grenier poussiéreux, les quêtes au fond d’une mansarde embrumée et les plateaux de jeu dans une pièce desservie par un couloir mouvant et déformé par la fièvre.

La monnaie premium du jeu est le café pour éviter sommeil & cauchemars. La monnaie secondaire est la sueur que vous perdez en paniquant. L’XP nécessaire pour upgrader vos phobies est une molécule violette indéterminée que pourrait être le phéromone de la peur. Et pour progresser sur l’équivalent du season pass vous accumulez des points de stress.

L’accueil du jeu est un manoir lugubre

Si l’idée est excellente et l’environnement global vraiment bien travaillé les visuels sont mitigés et c’est le point faible du titre. La réalisation graphique est clairement en-dessous de ce qui peut se faire actuellement. Les apparences des phobies manquent de détails, les couleurs sont un peu agressives et les animations sont parfois confuses.

Graphiquement il ne faut pas être difficile. L’intérêt est ailleurs

Le gameplay de Phobies

Phobies n’est pas un jeu facile même si la prise en main est bonne et la compréhension du système de jeu immédiate. Les peurs sont nombreuses et très diversifiées. Elles ont chacune leurs spécificités de déplacement, portée, dégâts, PV et compétence spéciale.

Elles évoluent sur des plateaux complexes comprenant des obstacles, des points à capturer, des cases avec bonus ou malus… dont il faut tenir compte car leur impact est important. Certaines compétences permettent d’ailleurs de modifier des cases sur le plateau de jeu.

Il faut savoir se servir des particularités du plateau

Le déroulement d’une partie se fait comme suit : vos phobies coûtent un certain nombre de clés ( de 1 à 7) pour être jouées, selon leur puissance. Vous recevez chaque tour 3 clés que vous dépensez comme bon vous semble : 3 phobies à 1 clé, 1 phobie à 3 clés etc. Si vous ne dépensez pas tout ce sera cumulé avec le tour prochain pour invoquer des phobies plus chères.

Il faut donc jauger à chaque tour de votre situation vis-à-vis de votre adversaire et des positionnements des phobies sur le plateau. Si vous êtes sentez que vous dominez le jeu alors dépensez peu pendant 2-3 tours pour économiser vos clés afin de sortir un gros thon.

Les clés ne sont pas infinies. En fin de partie comme ici il faut faire avec ce qui reste sur le plateau.

L’évolution de votre collection

Vous étoffez votre collection de phobies au fil de votre avancée dans le jeu en collectant des cartes à combiner permettant de les obtenir ou de les améliorer. Une particularité de Phobies est que vous ne créez pas de deck : toutes vos phobies sont disponibles à chaque partie (ce n’est pas un jeu de cartes).

Au début vous n’en aurez que quelques-unes mais assez rapidement vous apprécierez d’avoir le choix total parmi votre collection pour répondre aux attaques de l’adversaire.

Il existe plus de 140 phobies ce qui rend les possibilités stratégiques simplement énormes. Vu la diversité des phobies et la complexité des plateaux de jeu il n’existe aucun gambit ou mouvement prédéfini répété à la chaine. Chaque partie est vraiment unique ce qui n’est pas toujours le cas dans ce genre de jeu.

Une partie de collection de phobies

Parties simultanées à la Magnus Carlsen

Les parties bénéficient d’ailleurs elles aussi d’une particularité innovante : vous pouvez lancer un grand nombre de matchs en simultané (jusqu’à 10) et faire des aller-retours des uns aux autres pour jouer vos coups. De quoi se prendre pour Kasparov !

En suivant ce concept vous avez toujours plusieurs parties en cours et pouvez les reprendre à chaque connection car chacune peut durer jusqu’à 3 jours avant d’expirer. Parfois un adversaire vous fera poireauter 2 jours avant de répliquer mais peu importe : vous avez plusieurs autres parties en cours.

Les parties en cours sont visibles dans un tableau récapitulatif

Vous pouvez jouer pendant des heures d’affilée en multipliant les parties ou vous connecter quelques minutes seulement pour jouer vos coups, c’est à vous de voir. La liberté de jeu est totale et vous aurez toujours de quoi jouer.

Il existe également un mode arène dans lequel vous devez restez présent et répondre rapidement aux coups de l’adversaire. Il ne propose pas de parties simultanées.

La dernière action ennemie vous est détaillée quand vous reprenez une partie

On gagne une partie de deux façons différentes : dominer le plateau en terrassant toutes les phobies de l’adversaire ou réussir à détruire son coeur en amenant son niveau d’angoisse à zéro.

Le coeur adverse est situé à l’extrémité du plateau de jeu. On peut l’atteindre en l’attaquant directement avec nos phobies ou en contrôlant les 3 points de panique du plateau.

J’ai pu détruire directement le coeur ennemi : toutes les phobies meurent d’un coup

La victoire vous apportera du café, de la sueur et des phéromones pour obtenir de nouvelles phobies et les améliorer.

Vous grimperez ainsi dans le classement global et dans le classement saisonnier. Vous avancerez également dans le season pass pour débloquer de nouveaux monstres.

Ecran de fin de partie

La monétisation de Phobies

La boutique propose comme toujours des achats oneshot de packs des différentes monnaies pour acheter ensuite des paquets de cartes. Comme d’habitude ce n’est pas l’achat conseillé puisqu’il existe aussi un abonnement bien plus intéressant. Il permet de récupérer deux fois vos récompenses journalières, augmente l’XP gagnée et apporte quotidiennement une petite dose de café.

L’abonnement à 11E est raisonnable.

Il est possible de s’entrainer contre l’IA du jeu

Le pierrot ouvre les boites de récompense

Alley Gator est un gros thon de fin de partie qui se régénère à chaque tour

Pourquoi je vous conseille Nom

  • Un concept original autour de la peur et des phobies
  • Le gameplay est exigeant, il faudra vous creuser les méninges
  • Les phobies et leurs capacités sont très variées
  • Ambiance bien rendue et bonne jouabilité
  • Enorme durée de vie

Ce qui pourrait vous déplaire

  • Il faut un temps d’adaptation pour s’habituer aux graphismes
Graphismes★★☆☆☆
Ambiance★★★★☆
Jouabilité★★★★☆
Durée de vie★★★★★
Scénario / Lore★★★★★
Musique et sons★★★★☆
Boutique★★★★☆

Le mot de la fin

Vous n’avez jamais joué à un chess-game ressemblant à celui-ci. Le thème des phobies est décliné avec intelligence dans tous les aspect du jeu et la grande diversité des peurs existantes permet un panel de monstres très étendu. Les parties sont équilibrées et, selon l’adversaire, cérébralement exigeante.
La possibilité de lancer jusqu’à 10 parties simultanées est sans conteste un des points forts du jeu.
Un titre qui mérite d’être téléchargé.


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Marvel Snap : test & avis

Marvel Snap : test & avis

Le jeu de cartes qui brise les conventions
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Aux origines de Marvel Snap

Marvel Snap est sorti en octobre 2022. Il a été produit par Second Dinner, un studio californien fondé en 2018 par Ben Brode, un ancien de Blizzard qui avait travaillé sur Heartstone. Il a été ensuite édité par Nuverse, un studio Hong-Kongais fondé en janvier 2019. Tout ca en collaboration étroite avec le groupe Marvel.

Le logo de Nuverse

Présentation de Marvel Snap

Marvel Snap est un CCG (Collectible Cards Game pour jeu de cartes à collectionner).
Il a vite rencontré un beau succès grâce à un visuel vraiment soigné, de belles animations et un système de jeu apportant son lot de nouveautés. L’ambiance est vraiment bien rendue, les graphismes vifs et colorés sont très fidèles aux comics évidemment et la bande-son est comme il faut : présente mais discrète.

L’accueil du jeu est clair et pratique

Dans Marvel Snap vous affrontez d’autres joueurs avec un deck de 12 cartes constitué par vos soins d’après votre collection. 12 cartes je sais que c’est très peu, on hésite même à appeler ca un deck, mais c’est le format du jeu qui veut ca, les parties sont courtes ( 6 tours) et s’enchainent très vite.

Les 3 emplacements au centre, la zone de jeu de l’adversaire au-dessus et la mienne en-dessous.

Comme vous devez vous en douter vos cartes représentent les personnages de Marvel de toutes les époques, de tous bords et de toutes puissances. Les plus emblématiques comme Iron Man ou Nick Fury, les pires bad guys comme Thanos, Abomination, ou les plus anecdotiques comme Lady Sif ou Blackcat.

Uatu le Gardien est un des meilleurs T1 du jeu.

Le gameplay dans Marvel Snap

Chacune possède un coût en energie de 1 à 6 et une puissance de 1 à 15. Ces valeurs brutes sont complétées par un effet qui s’active, la plupart du temps, lorsque la carte est révélée sur le plateau de jeu après avoir été jouée depuis votre main.

Nick Fury, un T5 qui tabasse.

La particularité de Marvel Snap est que le plateau de jeu est constitué de 3 emplacements ayant des effets sur les cartes qui s’y trouvent. Ces effets sont masqués en début de partie et sont dévoilés l’un après l’autre, un par tour. Ils sont très variés et peuvent être bénéfiques ou négatifs.

Le but est de dominer 2 de ces 3 emplacements pour obtenir la victoire. Pour cela il faut que les puissances cumulées de vos cartes s’y trouvant dépassent celles des cartes ennemies.

Début de partie avec les emplacements masqués. Le 1er se dévoile au tour 1. Le cube en haut se multiplie avec le Snap.

Il n’y a donc pas de confrontation directe entre vos héros. Ils n’ont ni Attaque ni PV et ne se battent pas entre eux comme dans Magic ou Hearthstone par exemple. Ca n’empêche évidemment pas de nombreuses interactions entre elles, les buffs & débuffs, la destruction ou le vol de cartes…

Il faut prévoir vos coups pour gagner au moins 2 emplacements en tenant compte de ce que l’adversaire y a déjà posé, de l’effet de l’emplacement et du nombre de tours restants. Il y a beaucoup de paramètres à prendre en compte avant de jouer vos cartes ce qui rend le jeu assez exigeant. Soyez concentrés.

Mon adversaire s’est laissé aveugler par le bonus énorme sur l’emplacement 1 et a négligé les 2 autres. J’ai snap.

Un jeu de bluff grâce au Snap

Une autre particularité de Marvel Snap est le … Snap justement ! C’est une option pendant la partie qui permet d’augmenter l’enjeu : le vainqueur gagnera plus de points et le vaincu de son côté en perdra plus. Les deux joueurs y ont accès bien sûr et le concept est de le déclencher quand vous êtes en position de force et que vous pensez emporter la partie.

Ou pas. Car c’est aussi un outil psychologique puissant qui peut mettre une grosse pression à votre adversaire et vous permettre de le bluffer complètement avec un snap bien placé. C’est d’ailleurs cumulable et vous pouvez sur-snap l’adversaire.

La victoire m’a rapporté des boosters pour Cable, qui peut maintenant être amélioré.

On retrouve ainsi dans Marvel Snap les 3 ingrédients des jeux de cartes les plus compétitifs et répandus dans le monde : le côté aléatoire et l’aspect stratégique qui sont communs à tous les jeux mais aussi et surtout le volet psychologique avec ce Snap. Un levier important qui permet d’attaquer directement le mental de l’adversaire en le faisant se questionner sur la raison réelle de votre snap et sur sa propre position dans la partie.

Ce sont exactement les mêmes marqueurs que dans le poker : du hasard, de la stratégie et du bluff.

Le début de ma bibliothèque.

Sauf que les cartes sont bien plus complexes et entrent en synergie les unes avec les autres comme dans tous les CCG. Toutes ne se valent pas d’ailleurs mais j’ai une bonne nouvelle : Marvel Snap est super bien équilibré car toutes les cartes sont accessibles à tous, il faut simplement jouer pour les débloquer.

L’évolution de votre collection de cartes

Vous n’avez pas de paquets de cartes à ouvrir en priant le dieu RNG de récupérer les meilleures. Votre collection s’étoffe au fil de vos parties, même si vous perdez, et vous gagnez une à une toutes les cartes disponibles. Evidemment c’est mieux si vous gagnez, ca va plus vite.

Victoire avec double Snap. Mon adversaire s’est cru en position de force et a snap, j’ai sur-snap et remporté des boosters pour Uatu.

Comment ca marche ? A la fin de chaque partie vous gagnez des boosters qui permettent d’améliorer vos cartes. Commun, rare, épique, légendaire, etc… vous connaissez la musique. Mais la puissance de la carte ne change pas car ca n’impacte que son apparence en jeu. Un bon point pour l’équilibrage.

Ces améliorations vous apportent des points de collection qui vous font monter dans un ladder. Ce sont les jalons de ce ladder qui vous débloquent les nouvelles cartes mais aussi encore plus de boosters ou des variantes (des illustrations alternatives pour vos cartes).

Le ladder du niveau de collection.

Si un adversaire retourne une partie avec une carte que vous ne possédez pas il vous suffit donc de prendre votre mal en patience. Vous êtes certain d’avoir aussi cette carte à court terme et la voir déjà en action vous aidera à vous en servir au mieux une fois débloquée.

Vous gagnez également des récompenses avec les quêtes (hebdomadaires : pas d’obligation de jouer tous les jours) et avec le season pass qui indique votre niveau global.

Gamora se gagne dans le season pass.

La monétisation de Marvel Snap

Ce qui nous amène à la boutique et comme vous l’avez déjà compris Marvel Snap va totalement à l’encontre des habitudes des CCG établis qui vous rackettent totalement pour des paquets de cartes à la contenance aléatoire (coucou Blizzard). Comme dans d’autres jeux très compétitifs vous ne pouvez payer que pour du cosmétique et n’achetez aucun avantage direct in-game.

La boutique vend des packs d’or, la monnaie premium du jeu, mais il ne sert qu’à acheter des variantes. Les améliorations de cartes se font avec des crédits, la monnaie secondaire, et vous en gagnez largement assez en jouant.

Le seul achat sympa est le pack de bienvenue à 3.49E qui comprend un nouvel avatar de joueur Captain America, une variante pour la carte de Captain America et 700 or. Là encore c’est purement cosmétique, c’est un geste pour soutenir un jeu qui le mérite bien.

La boutique et les packs d’or. Je me demande si le Lot du Pro est une blague des devs ou pas.

Namor débarque sur le plateau. Il est spécialiste pour voler les emplacements vides au dernier moment.

L’animation de Hulk en jette.

Les cartes épiques ont un effet 3D et bougent en suivant le gyroscope du smartphone.

La Reine blanche est prête à être améliorée et me fera gagner 2 niveaux de collection.

Certaines cartes ont une variante pixel pour un effet rétrogaming sympa

Pourquoi je vous conseille Marvel Snap

  • Un système de jeu original proposant autre chose que des affrontements de créatures
  • Le Snap. Un outil délicieux
  • Visuellement et musicalement au top de l’esprit comics
  • Un bel équilibrage avec les cartes accessibles à tous
  • 100% gratuit et sans pubs

Ce qui pourrait vous déplaire

  • Les parties de 6 tours sont vraiment courtes
  • Le deckbuilding en souffre aussi : 12 cartes c’est peu
Graphismes★★★★★
Ambiance★★★★★
Jouabilité★★★★☆
Durée de vie★★★★★
Scénario / Lore★★★★★
Musique et sons★★★★★
Boutique★★★★★

Le mot de la fin

Difficile d’enlever des étoiles quelque part sur la grille d’évaluation de Marvel Snap. Il est beau et immersif, totalement gratuit et jouit d’une excellente durée de vie comme tous les CCG bien paramétrés. Je n’enlève qu’un point en jouabilité pour le deckbuilding réduit et les parties à 6 tours.
Evidemment il faut apprécier l’ambiance comics mais si ce n’était pas le cas vous ne seriez surement pas en train de lire cet article. Le jeu évite d’ailleurs les références aux blockbusters hollywoodiens de ces 15 dernières années pour se concentrer sur les comics et c’est très bien ainsi.
Clairement le meilleur CCG de 2022 à mon avis, et un des meilleurs tout court.


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AnimA : test & avis

AnimA : test & avis

La passion du Hack ‘n Slash
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Aux origines de AnimA

AnimA est un hack ‘n slash inspiré particulièrement des licences Diablo & Baldur’s Gate sorti en novembre 2019. Il a été produit et édité par Exilium Games, un studio indépendant de passionnés italiens fondé en 2016 mais connu depuis 2020 sous le nom de Redeev Games.

Présentation & direction artistique de AnimA

Autant vous le dire tout de suite : AnimA est pour moi un des meilleurs jeux disponibles sur le Playstore et très certainement le meilleur hack ‘n slash existant sur mobile, devant Eternium qui avait pourtant fait fort avec ses commandes tactiles.

AnimA est réussi sous tous les angles et n’a aucun défaut réel. Pour pinailler on lui trouvera quelques petites imperfections par-ci par-là.

Elémentaux et harpies au pied des falaises de Veedja

Visuellement on est plongé dans un univers Dark Fantasy glauque et oppressant. L’ambiance est très bien rendue avec une bande-son simplement parfaite et une utilisation intensive des matières minérales qui donnent à l’environnement un ton froid et austère.

Pour autant les décors parviennent à varier et les différentes zones ne se ressemblent pas du tout.

Arabeth sera un des premiers boss que vous rencontrerez. Le premier d’une longue liste.

Cette ambiance confinée et étouffante est surtout perceptible pour la première partie du titre qui se passe intégralement en intérieur. Une fois le premier chapitre clôt vous serez la plupart du temps en extérieur et vous voyagerez aux quatre coins du monde connus.

Jungles, montagnes, déserts, forêts, marais et autres sont représentés avec soin, parfois en plusieurs versions, et ont leur bestiaire spécifique.

Les marais de Kalan Dur regorgent d’insectes géants et de gobelins verdâtres

Les hordes de monstre rencontrées répondent d’ailleurs elles aussi à toutes les attentes qu’on peut avoir et le jeu propose une multitude de mobs. Squelettes avant tout bien sûr mais aussi bêtes infernales, élémentaux, gobelins, arcanistes, démons, araignées, harpies… j’en oublie évidemment car la liste est loooongue.

Tous sont bien modélisés et les mobs élites, avec leurs contours bleus et leurs auras, ont vraiment la classe.

Demi-ogres élites dans les profondeurs des grottes

L’évolution du personnage dans AnimA

Pour trucider tous ces monstres vous avez accès à 6 classes de personnage ce qui est nettement plus que la moyenne des hack ‘n slash mobiles (souvent 3 voire 4). Du classique comme le guerrier, l’archer et le mage mais aussi un nécromancien, un paladin et un druide.

Ils ont tous leur arbre de talents, leurs compétences, leurs types d’arme et d’armure. En montant de niveaux vous gagnez des points de talent que vous distribuez dans votre arbre, ce qui débloque des capacités actives ou des bonus passifs.

La feuille de perso s’ouvre avec l’inventaire. Prévoyez une loupe.

Vous y trouverez vraiment de tout : du monocible, de l’aoe, du buff & débuff, de la regen vie & mana…

Vous pouvez équiper 4 de ces techniques, sachant que l’une devra être votre attaque principale et donc spammable sans conditions.

Arbre des talents spécialité Combat

Les arbres ne sont pas très grands mais contiennent assez de technique pour faire face à toutes les situations. Il n’y a en fait pas beaucoup de remplissage avec des talents « + 10% » ou autres ce qui est bien car chaque point de talent peut faire la différence.

Vous pouvez aussi investir des points de talent dans les arbres des autres classes car ils sont accessibles. Ca vous permet de créer des combattants hybrides. Les possibilités sont énormes et c’est vraiment super de la part des dévs d’avoir permis ca.

Ce boss essaie de vous geler sur place pour vous éclater sans se déplacer. Fainéant !

En montant de niveau vous gagnez aussi des points de statistiques à répartir en Force, Dextérité, Intellect et Vitalité. Pas besoin de vous faire un dessin sur l’apport de ces stats et leur utilité selon votre classe. Ces stats déterminent l’équipement que vous pouvez utiliser et là aussi AnimA est très complet.

Votre équipement

Le stuff va de commun à légendaire mais varie aussi selon le Tier dans lequel vous jouez car il existe plusieurs niveaux de difficulté. Un objet épique looté en T4 sera plus puissant qu’un légendaire looté en T3. Atteindre les pièces end-game est un défi énorme.

Le désert rocailleux de Devahri

Il y a un système d’amélioration de l’équipement assez complexe qui passe par plusieurs moyens.
Vous pouvez enchâsser des gemmes comme souvent, c’est le premier stade et le plus simple.
Les pièces d’équipement peuvent être améliorées en y infusant des composants obtenant en recyclant du matos légendaire.
Vous pouvez enfin sacrifier un objet légendaire pour transférer ses pouvoirs à un autre et créer ainsi des pièces monstrueuses. Cette technique est soumise à plusieurs conditions de compatibilité.

Il n’y pas d’artisanat pour créer vous-mêmes de l’équipement. C’est dommage car d’autres jeux le proposent et c’est toujours une possibilité intéressante. Petit bémol.

Vue plongeante depuis les plateformes des arcanistes.

Une longévité impressionnante

La durée de vie du titre est tout simplement énorme. Je vous l’explique :

Il y a près de 100 niveaux auxquels il faut ajouter tous les repaires des boss.

Ces niveaux sont la plupart du temps vastes et plein à craquer de mobs. Ils ne sont en général pas linéaires (ca dépend de la zone) et même parfois labyrinthiques et il faut à chaque fois explorer et tout tuer jusqu’à trouver la sortie.

Les ruines d’Icevein : toujours tout droit à flanc de falaise.

Sachant que la difficulté est vraiment présente et qu’il faudra tryhard certains boss voire certains packs de mobs, farmer des niveaux pour se stuff, etc… le temps nécessaire pour finir une fois le jeu est très élevé.

Une fois que c’est fait vous pourrez vous attaquer au jeu en mode « dur » puis en mode « cauchemar ». Bonne chance…

Raikashan, au fin fond des catacombes, clôt le premier chapitre.

Les différents modes de jeu dans AnimA

En plus du monde principal AnimA propose trois autres modes de jeu complémentaires à l’histoire.
– Rift of the Trials : une arène fermée dans laquelle vous combattez des hordes de monstres ininterrompues avec un boss à la fin. Donne lieu à un classement entre joueurs et est très utile pour farmer Xp et or.
– Le Donjon perdu : un niveau généré aléatoirement avec des mobs à clean le plus vite possible pour faire pop un boss. Epreuve chronométrée donnant aussi lieu à un classement et utilisée elle aussi pour farmer.
– Jeu en groupe : le même système que le donjon perdu (sans chrono) mais se joue à 3 via un outil de recherche de groupe. Super sympa d’avoir ajouté un mode coopératif.

L’entrée du Donjon perdu

La monétisation dans AnimA

Parlons un peu de la boutique pour finir et c’est la confirmation que AnimA a été fait par un équipe de passionnés qui pensent avant tout aux joueurs.

Vous pouvez jouer à AnimA pendant des heures et finir l’histoire du jeu sans débourser un centime en mode normal, dur et même cauchemar !

La boutique sert pour des achats de confort, des plaisirs cosmétiques et pour soutenir l’équipe. En ce sens le seul achat que je recommande vraiment est le pack « don de démon » à 4E79.

Le Palais Noir est le royaume des démons ailés

Son intérêt est de débloquer 2 pages supplémentaires dans le coffre que vous avez en ville et qui sert à entreposer (entre autres) tous vos composants. Il alloue aussi 3 slots de personnages en plus des deux de base pour tester d’autres classes. Pour finir il apporte une arme évolutive bien utile pour reroll.

De manière générale la boutique est très abordable. Si l’on enlève les packs d’or qui ne servent à rien avant l’ultra end-game tous les articles sont entre 0.79E et 5.99E. Un seul pack, le nouveau « infuseur », est à 12E.

Le décor des arènes

Tu m’as réveillé trop tôt Executus !

Boss végétal toxique au fond des marais

A l’assaut de la tour des magiciens. Pourquoi leur escalier est à l’extérieur ?

Cerbères les Gardiens des Enfers. Carrément.

Vous rencontrerez régulièrement ce Magister. Il drop des clés de donjon.

Pourquoi je vous conseille AnimA

  • L’ambiance visuelle et musicale des meilleurs hack ‘n slash sur PC (d’avant)
  • Une durée de vie énorme
  • Totalement gratuit du début à la fin
  • 6 classes de héro disponibles et persos hybrides possibles.

Ce qui pourrait vous déplaire

  • C’est un hack ‘n slash et vous n’aimez pas ca. C’est tout.
Graphismes★★★★★
Ambiance★★★★★
Jouabilité★★★★★
Durée de vie★★★★★
Scénario / Lore★★★★★
Musique et sons★★★★★
Boutique★★★★★

Le mot de la fin

Pour un jeu gratuit AnimA est incroyable. Il en est même meilleur que la plupart de jeux payants. Le travail fourni par les dévs mérite toute notre gratitude pour leur respect des codes du hack ‘n slash classique et pour la perle qu’ils nous offrent. L’attention portée aux musiques, aux décors et à l’évolution du perso est remarquable. Si vous pouvez jouer sur grand écran c’est encore mieux. AnimA est le 20° jeu validé sur GameScout et c’est le premier à rafler les 5 étoiles sur les 7 critères d’évaluation.


Lien direct vers le jeu sur le Playstore ici


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Hunt Royale : test & avis

Hunt Royale : test & avis

La chasse en voxel
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Aux origines de Hunt Royale

Hunt Royale a été développé et édité par Boombit Games en mars 2021. Ce studio polonais né en 2010 est la version finale de Aidem Media, une société de jeu vidéos fondée en 1997. Au fil des décennies elle a changé de forme en nouant des liens avec plusieurs sociétés dont notamment ATM Grupa, un groupe audiovisuel également polonais et Tencent, le géant chinois.

Le logo Boombit utilise la même charte graphique que Hunt Royale

Présentation et direction artistique de Hunt Royale

Hunt Royale est un jeu détente non-réaliste fonctionnant à la fois comme un shoot ’em up et comme un MOBA. Il s’affranchit de la classique compétition entre 2 équipes puisqu’il inclut du jeu solo compétitif et du jeu coopératif à la fois en PvE et en PvP

C’est l’archétype du petit jeu casual simple et addictif qui offre des sessions de jeu courtes et des modes de jeu faciles d’accès. Un peu comme pour Smashing Four.

L’accueil du jeu

Vous y incarnez un personnage parmi 66 disponibles et participez à des chasses de monstres. Le mode principal vous met en compétition avec 3 autre joueurs et vous devez tuer autant de bestioles que possible dans un temps limité. Chaque chasseur a ses techniques propres que vous améliorez au fil de la partie en cours avec des bonus temporaires façon rogue-like.

Un choix entre deux bonus est proposé lors d’un gain de niveau

Visuellement Hunt Royale est un jeu en voxel (pour volumetric pixel). Les personnages sont donc très carrés un peu comme des figurines Lego animées et les décors sont composés de figures géométriques plutôt basiques.

Le bestiaire, très varié, va du plus faible des corbeaux jusqu’aux énormes krakens, dragons, yétis… et répond au même code graphique.

L’ambiance sonore mise sur la même simplicité et se met totalement au service de l’action, sans fioritures ni effets particuliers. La musique est entrainante comme une BO de film d’aventure et les bruitages sont délicieusement rétro.

Dans un couloir du mode Donjon

Le gameplay dans Hunt Royale

La jouabilité est évidemment excellente puisqu’elle est au coeur de ce genre de jeu. Vos seules actions seront de déplacer votre chasseur avec l’unique pad central et de sélectionner les bonus et améliorations à chaque palier. Il faut parcourir la map le plus vite possible pour rencontrer le maximum de monstres et en tuer le plus possible en faisant bien sûr attention à ne pas mourir.

Les chasseurs sont tous bien différents et c’est surtout la portée de leur attaque qui définira leur style de jeu. Le succube au corps-à-corps avec son fouet, la Gorgone mid-ranged avec son regard toxique, Thor à longue distance avec ses éclairs… ne se joueront pas de la même façon. Certains doivent être à l’arrêt pour attaquer mais d’autres le peuvent en mouvement et sont nettement plus amusants à jouer.

Fiche de chasseur. L’attaque du pirate s’appelle « Pourparlers ». Vous avez la réf ?
Dragon noir dans le mode Chasse au Boss

Lors de vos parties vous gagnez des cartes qui permettent d’améliorer vos chasseurs. Ils montent alors en niveau ce qui augmentent leur dégâts et leur points de vie. Leur portée reste inchangée.

Vous gagnerez aussi des aptitudes permanentes que votre chasseur peut équiper. Ce sont les mêmes bonus que ceux que vous gagnez de façon temporaires pendant les chasses mais vous les garderez toujours et débuterez vos parties avec, ce qui donne un avantage énorme.

Gain d’or et de cartes dans un gros coffre

Les différents modes de jeu dans Hunt Royale

Il en existe 6 :
– La chasse standard (PvE) : 4 joueurs en compétition. Ce mode est disponible en mode hardcore avec un bestiaire différent.
– Le coopératif (PvE) : un mode coopératif infini qui se joue à 2 et dans lequel des vagues de monstres de plus en plus dangereuses vous attaquent et cherchent à tuer un PnJ que vous devez défendre..
– Chasseur de primes (PvP) : Une petite arène avec 10 joueurs qui se transforme vite en carnage. Le plus grand nombre de frags l’emporte à la fin du temps imparti.
– Duel (PvP) : Une arène en 1vs1. Sûrement le mode le moins intéressant car totalement déséquilibré.
– Chasse au Boss (PvE) : Un mode coopératif dans lequel 4 joueurs doivent abattre un boss énorme.
– Les Donjons (PvE) : Le mode ultime dans lequel vous coopérez avec un autre joueur pour nettoyer des niveaux de plus en plus durs. Vous devez jouer chaque niveau avec un chasseur différent ce qui vous oblige à avoir plein de persos évolués. Grosses récompenses.

Tous les modes de jeu

Il y a aussi des événements quotidiens (courses, labyrinthe, défis avec chasseur imposé…) qui permettent d’amasser des ressources importances.

Vous avez la possibilité de rejoindre une guilde. C’est utile vu le côté coopératif très présent dans le jeu même si bien sûr vous pouvez jouer en full pick-up. Selon le niveau de votre guilde vous gagnez de temps en temps des coffres supplémentaires vraiment bien garnis.

L’intérêt principal est de pouvoir faire des échanges de cartes avec les membres de votre clan ce qui vous aide à améliorer les personnages de votre choix.

Ce dragon vert est un bos de fin de niveau en mode Donjon

La monétisation de Hunt Royale

Au niveau de la boutique il y a – comme toujours – des packs en achats oneshot à des tarifs très variés mais qui sont – comme d’habitude – déconseillés. Sachez que le jeu se joue vraiment bien sans aucun boost en argent réel mais si vous souhaitez investir un peu il existe un abonnement mensuel à 12E et un pass premium saisonnier (mensuel aussi) à 12E également.

Les deux vous apporteront de grosses récompenses mais il faudra jouer de façon quotidienne pour les rentabiliser au maximum.

La boutique avec les forfaits mensuels

La page des événements

L’affichage de fin de chasse est très pauvre. Tant pis pour les stats

Pourquoi je vous conseille Hunt Royale

  • Un jeu casual avec des parties courtes et une évolution sur le long terme
  • L’ambiance un peu cartoon est sympa
  • Complètement F2P et les pubs sont optionnelles.
  • Pas mal de modes de jeu différents

Ce qui pourrait vous déplaire

  • Il faut pas être exigeant sur le visuel
  • Le gameplay est vraiment basique et ca peut lasser
Graphismes★★★☆☆
Ambiance★★★★☆
Jouabilité★★★★★
Durée de vie★★★★☆
Scénario / Lore★★☆☆☆
Musique et sons★★★★☆
Boutique★★★★☆

Le mot de la fin

Hunt Royale fait partie de ces petits jeux au gameplay simple mais qui n’en sont pas moins agréables ni moins addictifs. L’ambiance est vive et colorée sans devenir forcément enfantine. Ce n’est pas un jeu pour serious gamer mais un passe-temps multijoueur sympa sur lequel j’ai passé de bons moments.


Lien direct vers le jeu sur le Playstore ici


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J’ai aimé cet article. Je veux découvrir un autre bon jeu !

Demon Hunter Shadow World : test & avis

Demon Hunter Shadow World : test & avis

A-RPG gothique
Voir un autre jeu au hasard

Aux origines de Demon Hunter : Shadow World

Demon Hunter : shadow World a paru en mai 2022 sur le Playstore, édité par EA Publishing et développé par Enigma Softwares, un studio vietnamien fondé en 2021. C’est son premier jeu et il a été très bien accueilli, espérons qu’un autre succès est en préparation.

Demon Hunter est un jeu d’Action-RPG qui vous demandera une réelle dextérité et des capacités d’observation et d’analyse. On est loin des jeux no-brainers dans lesquels il suffit de spammer les techniques pour avancer et c’est clairement un des points forts du titre.

Image promotionnelle du jeu en mid-game

Présentation & direction artistique de Demon Hunter

Demon Hunter a une personnalité bien à lui. Vous incarnez un combattant évoluant dans un univers lugubre et menaçant peuplé de créatures malfaisantes : bêtes infernales, démons, nécromanciens, sorciers, larbins masochistes de toutes sortes… Le bestiaire est fourni et le chara design des ennemis fait preuve d’une grande imagination et parfois d’une belle originalité ce qui n’est pas évident dans un univers gothique.

Rosalia utilise les doubles flingues. C’est le seul personnage distance

Visuellement le titre est sombre avec des éclats de couleurs amenant de beaux contrastes. Les graphismes de l’environnement sont vraiment réussis, vous traversez plein de magnifiques tableaux à défilement semi-automatique, aussi bien en intérieur qu’en extérieur.

Premier étage de la Tour. Ca castagne doucement.

Le gameplay de Demon Hunter : Shadow World

Loin de se reposer sur cette réussite esthétique Enigma Softwares a mis le paquet sur le plaisir de jeu. Rares sont les jeux d’action à proposer une jouabilité aussi précise et réactive. L’action est intense et rapide mais vous ne perdez jamais le contrôle de votre héro qui répond à vos commandes sans aucun délai ni inertie.

Vous pouvez sauter, faire des doubles sauts, des dash et vous avez trois compétences spéciales sous cooldowns courts en plus de votre attaque de base et d’une touche d’esquive réactive. Le gameplay est nerveux et exigeant.

L’autel des ténèbres avec ses mobs élites

Ces trois compétences sont à choisir parmi un panel plus large : vous débloquez de nouvelles compétences au fil de votre progression et vous pouvez d’ailleurs les customiser grâce à des charmes qui modifient leurs effets et animations. Les techniques sont personnalisables pour s’adapter à votre style de jeu.

L’onglet des compétences

L’évolution du personnage

Votre héro évolue aussi bien sûr par d’autres biais. Son niveau monte automatiquement en gagnant de l’xp et ses stats augmentent. Vous pouvez équiper des runes et des orbes qui boostent encore vos stats ou vos techniques, vos gains d’or et d’xp.

Vous pouvez faire appel à un esprit tiré du bestiaire du jeu et asservi qui se battra à vos cotés pendant un temps très court mais qui possède – pour certains – une technique dévastatrice. Il en existe un bon nombre et ils peuvent eux aussi être améliorés.

Un esprit end-game, version infernale de bouffetout

Le dernier axe d’évolution est bien sûr l’équipement de votre héro. La encore le studio a bien fait les choses. Il y a six slots disponibles (tête, torse, jambes, collier, bague et évidemment arme) et plusieurs niveaux de qualité (ordinaire, rare, épique, etc.).

Ces niveaux s’améliorent en fusionnant entre elles des pièces identiques pour obtenir la qualité supérieure. Il faut de la chance et de la patience pour se créer un équipement digne de ce nom.

Onglet de l’équipement

Les pièces disponibles se comptent par centaines, incluant des sets complets et de puissant articles hors-set. Elles peuvent elles aussi être améliorées avec l’or et les composants gagnés en jeu. Les paliers de niveau pour le stuff se débloquent selon votre avancée dans le jeu ce qui rend impossible de farmer pour s’overstuff et passer plus facilement un boss difficile.

Une difficulté adaptée à votre personnage

Votre puissance ne pourra donc jamais dépasser la puissance max prévue pour le niveau dans lequel vous jouez. Ce système est tout simplement génial puisqu’il vous empêche de vous reposer sur votre équipement et vous oblige à jouer au maximum de vos capacités pour finir les niveaux.

La feuille de personnage est aussi complète que dans un RPG

Le jeu devient ainsi nettement plus dur qu’un A-RPG standard, du moins en ce qui concerne les boss. Les tableaux remplis de mobs se passent sans trop de casse mais vous ne pourrez pas les passer en mode rush non plus. Même le plus basique des monstres vous obligera à être attentif car ils possèdent tous des techniques que vous devrez éviter.

De plus votre récompense à la fin d’un niveau est variable suivant votre performance en temps écoulé et en vie perdue donc il faut toujours jouer au mieux pour maximiser les gains.

Chaque niveau est réussi avec plus ou moins d’étoiles dont dépend la récompense.

Les différents modes de jeu de Demon Hunter

La durée de vie est excellente grâce à cette difficulté mais également grâce aux nombreux modes de jeu disponibles.
En plus de la campagne qui est le mode principal avec l’enchainement classique de niveaux il existe :
– Un boss mode vous permettant de défier les boss déjà vaincus.
– Un autel des ténèbres dans lequel vous affrontez de puissants mobs élites.
– Une tour à étages classique qui est une compétition PvE entre joueurs.
– Une arène pour le PvP.

Le Boss Mode avec tous les démons majeurs rencontrés

Et en ce qui concerne le PvP il y a une très bonne nouvelle : c’est un vrai duel en temps réel et pas en temps différé comme dans d’autres jeux d’action. Le PvP est une partie importante de Demon Hunter et vous emmène dans de vrais combats intenses et bourrés d’adrénaline. Equilibrage et matchmaking corrects, grosses récompenses dans une boutique dédiée, différentes saisons, un classement évidemment… Tout est là pour prendre au moins autant de plaisir en PvP qu’en PvE.

Je gagne de justesse face à un perso nettement plus évolué que le mien

La monétisation dans Demon Hunter

Finissons comme toujours par un tour dans les boutiques et force est de constater que Demon Hunter continu de récolter les bons points. Il y a beaucoup de choix à des prix très variables. L’abonnement mensuel n’est qu’à 5E50 mais est moins fourni que dans d’autres jeux. Il y a des forfait de récompenses selon les niveaux que votre perso atteint et selon votre avancée dans la campagne, des packs de la monnaie premium et des packs garnis.

Il y a surtout 5 personnages supplémentaires à débloquer. L’un est gratuit mais les autres, plus puissants, doivent être achetés. Ils ne peuvent être débloqués que si vous êtes déjà bien avancé dans le jeu, ce qui empêche là encore de rendre le PvE plus facile. Ils coûtent entre 4 et 10E.

Sur le Playstore il y a la version premium du jeu à 1E09. Un montant dérisoire qui vous débloque tout de suite les deux premiers héros et vous apporte quelque ressources. C’est l’achat conseillé.

L’abonnement mensuel est à un prix très abordable

Le classement PvP avec tous les gros durs en haut

SHORYUKEN !

Un tirage d’équipement avec deux pièces épiques

Logius, le 8° boss rencontré, sera surement votre première grosse difficulté

Pourquoi je vous conseille Demon Hunter

  • Une ambiance visuelle et sonore immersive
  • Une jouabilité aux petits oignons
  • Un dosage de la difficulté simplement parfait
  • Un vrai PVP exaltant
  • Une belle durée de vie
  • Jouable hors-ligne

Ce qui pourrait vous déplaire

  • Pas de traduction française mais le jeu est facile à comprendre et vaut vraiment le détour.
Graphismes★★★★☆
Ambiance★★★★★
Jouabilité★★★★★
Durée de vie★★★★☆
Scénario / Lore★★★★☆
Musique et sons★★★★★
Boutique★★★★☆

Le mot de la fin

Un très bon A-RPG qui est, dans son gameplay, presque un beat ’em all. Au final c’est l’optimisation complète et pointue de votre perso qui m’a décidé à le ranger en A-RPG malgré la 2D et le défilement horizontal. Il s’est taillé une place de choix dans ma bibliothèque. Un jeu exigeant et mature étrangement classé PEGI 12 alors qu’il mériterait clairement un +16 (comme Ninja Arashi 2 par exemple, qui est clairement moins gore). Il ravira les joueurs aimant l’action et fatigués des jeux trop faciles et des récompenses idle délirantes.


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Sky – Enfants de la Lumière : test & avis

Sky : Enfants de la Lumière : test & avis

MMO poético-coopératif
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Aux origines de Sky : Enfants de la Lumière

Sorti en avril 2020 sur Android le jeu Sky est un ovni vidéoludique crée par Thatgamecompany, studio déjà à l’origine de Flower en 2009 et de Journey en 2012, deux très beaux jeux disponibles uniquement en APK malheureusement et pas sur le Playstore (ca reste gratuit néanmoins).

Thatgamecompany est un studio américain indépendant fondé en 2006. Sa volonté est de créer des jeux à émotions plutôt que des jeux à sensations et il se tient loin des blockbusters, des gros financements et des standards de l’industrie du jeu vidéo. Il développe à la base pour console & PC mais l’évolution des smartphone a permis le portage de ses titres.

Le logo de Thatgamecompany

Présentation de Sky : Enfants de la Lumière

Sky est un MMO coopératif plaçant les joueurs dans la peau d’enfants du royaume de Sky, le royaume dans les nuages. Les étoiles sont tombées du ciel, plongeant le monde dans la pénombre et piégeant les gardiens des temples de Sky sur les royaumes terrestres. Votre but est de les retrouver et de les libérer afin qu’ils puissent renvoyer les étoiles dans leurs constellation respectives.

Le scénario donne tout de suite le ton général du jeu. L’être humain s’extirpant des ténèbres grâce à une lumière intérieure n’est que le premier niveau d’une métaphore filée tout au long du jeu. Le studio se tient sagement à l’écart de toute considération religieuse et se concentre au contraire sur un message philosophique, humaniste et poétique en mettant les interactions entre joueurs au centre de son oeuvre.

Mer de nuages en altitude

La direction artistique inimitable de Sky : Enfants de la Lumière

Visuellement Sky a hérité de la signature artistique du studio Thatgamecompany. C’est-à-dire qu’il ne ressemble à aucun autre jeu. C’est une ambiance vraiment particulière à la fois légère et très immersive. Les contrastes sont forts entre les zones lumineuses colorées, tranquilles et apaisantes, et les zones ténébreuses qui ressemblent à un mauvais rêve. Il y a de très beaux paysages qui donnent presque envie de se promener et des décors oppressants dont on veut sortir le plus vite possible.

Cette zone particulière est un foyer commun à tous les joueurs

L’univers musical est fondamental pour apprécier à sa juste mesure l’ambiance particulière de Sky. Il est d’ailleurs recommandé de jouer avec des écouteurs pour en profiter pleinement et maximiser l’immersion. Les musiques changent à chaque zone et collent parfaitement aux différents thèmes. Les bruits d’ambiance comme le clapotis de l’eau, les pas de votre personnage, la combustion des bougies, le vent… sont discrets et participent sans qu’on s’en aperçoive à nous rendre attentifs au moindre détail.

Royaume de sable et de soleil

Exploration & interaction

C’est dans cette ambiance que vous devez parcourir les six royaumes. Ce sont de grands mondes ouverts dans lesquels vous rencontrerez d’autres joueurs avec qui il faudra parfois coopérer pour avancer plus facilement. Les interactions sociales sont une part importante du gameplay de Sky car les joueurs peuvent partager leur Lumière avec ceux qui ont accidentellement perdu la leur.

J’ai perdu ma Lumière et mon personnage n’est plus que l’ombre de lui-même

En jeu ca se traduit par une lueur émanant de votre personnage et que vous pouvez extérioriser via une bougie, qui sert à interagir avec les autres joueurs et à allumer des autels permettant d’avancer dans le scénario ou de récupérer des bonus. Vous trouverez aussi de puissantes sources d’une lumière un peu différente qui améliore votre cape et vous permet de voler. L’exploration se passe ainsi souvent en trois dimensions puisque vous devrez aussi chercher en hauteur.

Je partage ma Lumière avec un joueur dans le besoin

Le gameplay dans Sky : Enfants de la Lumière

L’objectif est de trouver les esprits des gardiens déchus et de revivre certains de leurs souvenirs afin de leur apporter la paix. Chaque royaume possède un temple dans lequel se trouve une statue de son Gardien devant laquelle il faut méditer. Le gardien se réveillera et selon le nombre de souvenirs trouvés il enverra plus ou moins d’étoiles dans le ciel et vous passerez au royaume suivant.

Le premier Gardien que vous rencontrerez

Il est bien sur possible de retourner à volonté dans chaque royaume car trouver tous les souvenirs est vraiment ardu. Les royaumes sont grands et ne comportent que peu d’éléments pour vous repérer. Parfois vous vous perdrez carrément et dans ce cas vous pourrez appeler un autre joueur via une fonction spéciale. Si quelqu’un se trouve dans la zone il pourra vous venir en aide.

Ce gardien est un vrai colosse mais n’est pas un danger pour vous

Le monde de Sky est non-violent mais ca ne signifie pas que ne rencontrez aucune difficulté. Vous serez grandement ralentis voire obligés de faire demi-tour si vous perdez votre Lumière et ca arrive de plusieurs façons : vous vous servez trop de votre cape sans trouver de quoi la recharger, vous pataugez dans une substance noire ressemblant à du goudron et absorbant votre Lumière, vous vous faites attaquer dans certains royaumes par une créature cauchemardesque qui vous la dévore…

Fuyez pauvres fous !

Certains passage se rapprochent des jeux grand public avec des obstacles à escalader, des sauts précis à réaliser, de courts vols planés de plateforme en plateforme, des séquences de glisse dans des dunes façon jeu de ride…

Séance d’escalade

Une coopération muette

Ces actions sont parfois instanciées et peuvent être réalisées en coopération avec d’autres joueurs pour progresser plus facilement. Chacun doit savoir ce qu’il a à faire car dans Sky il n’y a pas de groupe, pas de canal de chat ou quoi que ce soit qui puisse briser l’immersion. Vous communiquez par gestes et par emotes uniquement, que vous débloquez au fil de votre progression.

Le dernier royaume mettra votre patience à rude épreuve

Rassurez-vous, même si le coté social a été très mis en avant par le studio dans le marketing du jeu, il est optionnel pour progresser. Il se fait beaucoup via l’échange de Lumière (même quand ce n’est pas nécessaire), la méditation collective, l’entraide en guidant un joueur en le tenant par la main, l’envoi de bougies symbolisant l’attachement…

Cet aspect du jeu est vraiment perché et m’a paru un peu forcé et artificiel, j’avoue être passé à coté émotionnellement parlant.

Les séquences de vol donnent lieu à de superbes panoramas

La monétisation de Sky : Enfants de la Lumière

Concernant la boutique en jeu elle est assez simple. On peut acheter différentes sortes de bougies soit pour améliorer notre personnage et accélérer la progression soit pour le coté social et envoyer à nos amis IG un peu comme des « like ». C’est franchement anecdotique car on joue très facilement sans.

Il existe un abonnement mensuel à 12E (ou 24E pour en avoir 2 de plus à offrir) qui fait la même chose mais avec un ratio plus intéressant et des cadeaux bonus. Il y a aussi un pack débutant à 6E comprenant des bougies premium et une cape plus performante. Partez sur une des options si vous souhaitez investir un peu.

La boutique est peu fournie mais c’est normal, il y a peu de ressources différentes en jeu
Environnement printanier de l’ile de l’Aube
Certaines combustions vous apportent une Lumière très puissante
Souvenir de gardien retrouvé. Ambiance façon Petit Prince de Saint-Ex’
Tony Hawk Skyboarding
Les Gardiens se réunissent à la fin du dernier Royaume pour vous remercier
Mais l’aventure n’est pas finie et d’autres étoiles sont nécessaires pour poursuivre

Pourquoi je vous conseille Sky : enfants de la Lumière

  • L’ambiance visuelle et sonore qu’on ne trouve nulle part ailleurs
  • Le concept poético-philosophique est intriguant donc attirant
  • La durée de vie est bonne pour ce type de jeu
  • Aucune publicité, aucun achat nécessaire
  • Pas de violence, c’est les vacances

Ce qui pourrait vous déplaire

  • La maniabilité du personnage est imparfaite
  • Le concept poético-philosophique peut vous rebuter d’entrée de jeu
  • La caméra parfois capricieuse
  • Certains esprits sont bien cachés, chercher sans trouver peut décourager
Graphismes★★★★★
Ambiance★★★★★
Jouabilité★★★☆☆
Durée de vie★★★★☆
Scénario / Lore★★★★☆
Musique et sons★★★★★
Boutique★★★☆☆

Le mot de la fin

C’est un jeu très particulier que nous propose Thatgamecompany. Il est beau, long, immersif et plutôt difficile. Il jouit d’une très belle durée de vie et vous tiendra longtemps pour peu que vous accrochiez à son ambiance contemplative. Malheureusement il peut être aussi maladroit dans son level design (on ne sait parfois ni quoi faire ni ou aller) et imprécis dans la maniabilité du personnage.
Quoi qu’il en soit il reste un très bon jeu que je valide sans hésitation. Il a simplement une personnalité bien à lui et je ne peux que vous encourager à l’essayer si les photos de cet article vous ont plu.


Lien direct vers le jeu sur le Playstore ici


Regardez la cinématique du jeu sur la chaîne Youtube de GameScout.

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J’ai aimé cet article. Je veux découvrir un autre bon jeu !