Legends of Runeterra : test & avis

Legends of Runeterra : test & avis

Le CCG réussi de Riot Games
Version testée : 04.09.032
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Legends of Runeterra - Affiche
Image officielle du jeu

Aux origines de Legends of Runeterra

Legends of Runeterra a paru sur le PlayStore en avril 2020. Il a été développé et édité par Riot Games et reprend l’univers du célèbre League of Legends. Runeterra est d’ailleurs l’un des principaux mondes présents dans LoL et les deux jeux partagent le même lore, les mêmes visuels et les mêmes personnages.

Logo de Riot Games
Le logo de Riot Games

Présentation

Legends of Runeterra est donc un CCG, un jeu de cartes à collectionner, dans la lignée de Magic Arena et de Hearthstone. L’influence de ces deux jeux est d’ailleurs clairement perceptible dans le titre de Riot Games que ce soit dans les graphismes ou dans le gameplay.

Malgré ces inspirations très marquées le studio américain nous propose un jeu avec une réelle personnalité grâce à quelques nouveautés et particularités qui font de Legends of Runeterra un titre très intéressant pour les amateurs du genre.

Legends of Runeterra - Accueil
L’accueil du jeu.

La direction artistique

À ce niveau-là nous n’avons pas beaucoup de surprises puisque l’environnement est repris directement de LoL. Ce sont les mêmes champions, les mêmes unités et le même design. On y retrouve donc cet univers particulier qui mélange le merveilleux et la technologie et qui semble avoir absorbé une grande partie des sous-cultures de la fantasy et de la science-fiction.
Les graphismes très ronds et colorés font clairement penser à ceux de Blizzard, un peu comme si League of Legends avait fusionné avec Hearthstone.
Les voix des champions sont elles aussi repris de LoL, tout comme les musiques qui conviennent finalement aussi bien à ce jeu de cartes qu’au jeu original.

Fin de partie. J’ai épuisé le deck contrôle de mon adversaire et je domine maintenant le plateau

Le gameplay de Legends of Runeterra

C’est dans le gameplay que Riot Games a su se différencier. Il propose un système de jeu assez complexe ressemblant en de nombreux points à celui de Magic Arena : les affrontements sont centrés sur les créatures, certains sorts sont plus rapides que d’autres, vous avez 20 points de vie (symbolisés par un Nexus comme dans LoL) et la possibilité d’intervenir pendant le tour de l’adversaire.
Au niveau de la génération de ressources LoR a opté pour un système plus moderne et moins contraignant que le système de terrains. Chaque tour génère automatiquement un mana de plus que le tour précédent, comme dans Hearthstone, et il y a aussi un système d’épargne qui permet de garder en partie le mana non utilisé.

Legends of Runeterra - Nexus -37
Après ma dernière attaque son nexus descend à -37 pv !

C’est ton tour mais c’est quand même à moi de jouer !


LoR a introduit un nouveau système très intéressant : chaque tour est divisé en plusieurs rounds grâce auxquels les adversaires jouent l’un après l’autre. Donc même pendant le tour de votre adversaire vous avez un temps de jeu qui vous est réservé.
Au final le concept même de « tour » ne voudra plus dire grand-chose puisque chaque tour est une alternance d’action des deux joueurs. Le gros avantage à jouer pendant votre tour est d’avoir l’initiative puisque vous jouerez en premier et obligerez l’adversaire à réagir.
Et c’est réellement le seul avantage : les actions importantes, qui ne sont possibles que pendant votre tour dans la plupart des autres CCG (comme invoquer des créatures ou lancer des sorts « lents »), sont réalisables pendant le tour de l’adversaire, après qu’il ait joué.
Ça concerne même la phase d’attaque puisque la capacité ralliement permet d’en obtenir une alors que c’est le tour de l’adversaire !

Les résultats des affrontements et les différents états & buffs sont clairement visibles grâce aux auras


Stratégiquement ce système est génial : quand votre adversaire invoque des créatures ou lance des sorts pour planifier son attaque vous avez la possibilité de réagir après chacune de ses actions pour préparer votre défense. Chaque joueur voit ainsi en temps réel le développement du plateau adverse et affine sa stratégie en fonction.
Ce système rend le gameplay plus dynamique malgré le découpage des tours en round. Dans les jeux habituels chaque joueur « possède » un tour complet et il y a donc deux T1 puis deux T2 puis deux T3 etc. Mais dans LoR il n’y a qu’un seul T1, mené par un joueur et partagé par les deux adversaires. Ensuite il y aura de la même façon un seul T2 dans lequel l’autre joueur aura l’initiative.

Magnifiques animations quand les créatures se détruisent lors des phases d’attaque

Différents types de sorts

Dans LoR il y a une autre particularité qui participe elle aussi à ce côté stratégique très riche. Il s’agit des différents types de sorts qui, à la manière de Magic, ne se résolvent pas tous à la même vitesse.
Il y a des sorts dits « lents » qui ne sont prioritaires sur rien et ne peuvent être joués que lorsque vous pourriez jouer une créature (l’équivalent d’un rituel).
Ensuite il y a des sorts rapides qui ont priorité sur les sorts lents et sur les autres sorts rapides joués avant eux grâce à un système de file fonctionnant comme la pile de Magic. C’est l’équivalent des éphémères.
Et pour finir il y a des sorts instantanés. Ceux-ci court-circuitent toutes les priorités et se résolvent instantanément sans que l’adversaire ne puisse réagir. C’est grosso modo l’équivalent des interruptions, un type de sort qui existait au début de Magic et qui a été abandonné justement lors de la mise en place de la pile. De mémoire il me semble que c’était lors de la sortie de la 6e édition à la fin des années 90.

On retrouve donc encore une fois un système assez élaboré qui rend les interactions entre les deux joueurs très complexes. Cette hiérarchisation entre les sorts permet souvent des retournements de situation complètement dingues.

On voit très bien ici les différents sorts en attente de résolution et leurs effets éventuels

Deckbuilding & collection dans Legends of Runeterra

Les factions dans LoR sont représentées par les différentes régions desquelles sont originaires les héros. Pour construire un deck il faudra choisir vos champions (2 le plus souvent) ce qui vous donnera accès aux cartes de leurs régions.
LoR en propose une grande variété de héros avec des thématiques et des gameplays propres à chacun. Il y a pour l’instant 11 régions différentes donc les possibilités sont nombreuses.
Vous retrouverez les styles de deck habituels : de l’agro, du midrange, du tempo / contrôle… On ne retrouve par contre pas de deck aux combos létales comme sur Hearthstone. À mon humble avis c’est d’ailleurs pas plus mal.

Riot Games a choisi, à l’instar de Wizard of the Coast, de se montrer généreux avec les nouveaux joueurs. Les différents tutoriels PvE vous apporteront directement plusieurs decks qui seront la base de votre collection. Vous gagnerez également rapidement assez de ressources pour vous faire un deck compétitif (au moins tiers 2). Personnellement j’ai pu crafter immédiatement (et gratuitement bien sûr) un deck dragon midrange assez performant et très sympa à jouer.

La page de collection

Les différents modes de jeu

Comme tous les CCG, LoR est largement axé sur le jeu multijoueur en duel. Vous pouvez jouer en format Classique, avec les cartes appartenant à la rotation en cours, ou en Eternel avec toutes les cartes existantes. Chacun de ces formats est disponible en classé pour grimper le ladder et en décontracté pour le fun ou pour tester des decks.

Mais les possibilités ne s’arrêtent pas à ce mode habituel :
Le laboratoire vous propose quelques modes de jeux supplémentaires en compétition ou en coopération avec d’autres joueurs. La difficulté y est parfois assez élevée.
La voix des champions vous emmène dans des aventures PvE à travers Runeterra. C’est presque un jeu complet avec des héros qui montent de niveau et gagnent de nouveaux pouvoirs & équipements.
Il y a un mode PvP très important appelé sobrement « Epreuve » dont le format change chaque semaine et qui octroie de belles récompenses. C’est un mode de jeu conçu sur le modèle des tournois pour vous permettre de vous entraîner dans les conditions de la compétition et ainsi de simuler (voire de vous qualifier pour) les tournois saisonniers.
Les défis sont une succession d’épreuves PvE pouvant être vues comme un immense tutoriel optionnel. Ils visent à vous familiariser avec les nombreuses compétences et techniques de jeux disponible dans LoR.

Les différents modes de jeu disponibles
Début de partie en coopération

La monétisation de Legends of Runeterra

Riot Games a là aussi fait les choses bien comme il faut puisque LoR est complètement free-to-play. Le système de jeu, très généreux avec les joueurs, permet facilement d’obtenir une belle collection et des decks compétitifs. Il y a beaucoup de quêtes et de modes de jeu différents qui vous apporteront largement assez de ressources. Il est évidemment possible d’acheter des cartes dans la boutique mais le jeu ne vous y pousse pas du tout.
Vous pourrez par contre, comme pour Magic Arena, vous faire plaisir avec des achats purement cosmétiques comme des dos de cartes, des plateaux de jeux ou des avatars…

Des prix très classiques pour une boutique de CCG

Pourquoi je vous le recommande

  • Un système de jeu novateur malgré beaucoup de concurrents.
  • Stratégiquement très riche.
  • Un skillcap élevé.
  • Un lore fouillé et une direction artistique très réussie.
  • Un système financier très sain sans aucun p2w.

Ce qui pourrait vous déplaire

  • Comme tous les CCG LoR est très chronophage.
  • L’ambiance légère et colorée peut déplaire à certains.
Graphismes★★★★☆
Ambiance★★★★★
Jouabilité★★★★☆
Durée de vie★★★★★
Scénario / Lore★★★★★
Musique et sons★★★★☆
Boutique★★★★★

Le mot de la fin

Riot Games a réussi à tirer son épingle du jeu dans l’univers très concurrentiel des CCG. LoR reprend les bonnes idées des jeux déjà établis on y ajoutant un système de découpage de tour novateur et très audacieux. Tout ça est mixé avec le lore et la direction artistique très populaire de League of Legends. Le résultat est un jeu très abouti aussi bien sur le plan du gameplay et de la pure stratégie qu’au niveau de son ambiance et de ses visuels. C’est pas Magic mais c’est bien quand même !


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Galerie

Avancée dans le ladder derécompense

Une animation de buff de groupe

Certaines cartes en font apparaitre d’autres

Avancée sur un autre ladder de récompense lié aux régions

Le mulligan, incontournable du CCG

On peut pas être bon tout le temps

Les champions peuvent lvl up pendant la partie. En bas à gauche Shyvana gagne un niveau alors qu’elle est dans le deck.

Legends of Runeterra - Shyvana tansfo 1
Quand je la joue une très belle animation se déclenche…

Legends of Runeterra -  Shyvana transfo 2
…et elle passe de sa forme humaine à sa forme draconique.

Magic Arena : test & avis

Magic Arena : test & avis

Le Patriarche
Version testée : 2023.29.10.2102
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Une image officielle du jeu

Aux origines de Magic Arena

Magic Arena a paru sur le Play Store en mars 2021. Il a été édité évidemment par Wizards of the Coast et développé par leur filiale Digital Game Studio. Il prend la relève de Magic : duel of the PlanesWalker qui avait été vivement critiqué pour ses nombreux défauts et boudé par une grande partie de la communauté et qui a fini par être abandonné après sa dernière mise à jour en 2015.

Vous parler de manière concise de Magic : l’Assemblée est difficile. Il est sorti en 1993 aux États-Unis et a débarqué en France en 1994. À l’époque il devait d’ailleurs s’appeler simplement Magic et « l’Assemblée » était le nom de sa première édition. Néanmoins suite au succès du jeu les deux mots ont été immédiatement associés aux yeux du grand public et ont permis au jeu d’établir son identité.

Il est tout simplement le fondateur du CCG moderne et tous les jeux de cartes existants sont ses descendants.

Le logo de Wizards of the Coast

Présentation de Magic Arena

Magic Arena est donc une adaptation fidèle de l’univers de Magic : l’Assemblée. Pour ceux qui ne connaissent pas il s’agit d’un jeu de cartes qui se joue généralement en duel (il existe bien sûr des variantes multijoueurs).
Chaque joueur incarne un Planeswalker ce qui a été traduit en français par Arpenteur. Il s’agit d’un magicien très puissant capable de traverser les différents plans d’existence ( un concept similaire à celui des différentes dimensions).

Vraska, Planeswalker qui pique.

Ces Arpenteurs se livrent des combats acharnés en utilisant toute leur puissance magique. Ils peuvent bien sûr invoquer des créatures qui combattront pour eux mais également lancer des sorts très variés ayant des effets multiples : des dégâts directs évidemment mais également des sorts qui peuvent fortifier ou protéger leurs créatures, tordre la réalité, manipuler le temps etc.

Magic : l’Assemblée est le plus complexe de tous les jeux de cartes. Il a même été désigné jeu le plus dur du monde en 2019 par une étude anglo-américaine. Cette « certification » n’a évidemment rien d’officiel. Néanmoins les très nombreuses règles et capacités inventées au fil des années ainsi que la quantité phénoménale de cartes existantes (plus de 20 000 mais toutes ne sont pas présentes sur Magic Arena) font de Magic : l’Assemblée un jeu incroyablement riche.

Un morceau de collection.

La direction artistique

Elle est évidemment la même que dans le jeu de carte physique. La réalisation de l’adaptation a été extrêmement soignée et vous retrouverez exactement les mêmes visuels et la même ambiance que dans Magic : l’Assemblée.
Le jeu a gagné au passage de magnifiques animations lors de l’invocation de créatures ou lors de la résolution de certains sorts.

Bien que l’univers de Magic : l’Assemblée soit clairement orienté High Fantasy les illustrateurs se sont toujours attachés à un maximum de réalisme. On est très éloignés des visuels parfois fantaisistes, très ronds et très colorés qu’on peut voir sur Hearthstone par exemple.

Le public visé n’est pas du tout le même et cela se ressent à la fois dans la direction artistique et dans le gameplay qui est nettement plus exigeant que chez ses concurrents.

La phase d’attaque.

Le gameplay dans Magic Arena

Magic possède un gameplay complexe grâce à (ou à cause de) ses nombreux sorts différents disponibles et la gestion du mana. Vous pouvez invoquer des créatures, les buffer de façon temporaire ou permanente et agir également sur les cartes en jeu de votre adversaire. Mais vous pourrez aussi manipuler votre deck ou celui de l’adversaire, votre défausse ou celle de l’adversaire et même votre main ou celle de l’adversaire.

Les interactions entre les deux joueurs sont beaucoup plus complexes et bien plus avancées que dans la plupart des jeux concurrents.

Une écrasante majorité des parties sera articulée autour des affrontements entre les créatures. C’est très souvent la domination du plateau qui vous apportera la victoire. Vos invocations resteront en général plus longtemps en jeu que dans d’autres CCG comme Hearthstone ou Legends of Runeterra car les dégâts infligés aux créatures sont effacés à chaque fin de tour.

Quand une capacité réactive est déclenchée la carte concernée s’affiche sur le côté de l’écran.

Le premier système de faction

Vous retrouverez dans Magic 5 écoles de magie différentes ayant chacune leur couleur et leur philosophie propre :

  • La magie blanche est une magie de protection. Elle se sert de la foi et de la piété des hommes, utilise des soldats, des prêtres et des anges. Son mana vient des plaines.
  • La magie bleue est une magie de contrôle. Ses pratiquant sont des sorciers vicieux manipulant le psychisme de leurs adversaires. Son mana vient des îles.
  • La magie noire fait la part belle à la nécromancie, au sacrifice, aux invocations de démon et de créatures infernales. Son mana vient des marais.
  • La magie verte est la magie de la nature et de la végétation. Elle est spécialisée dans les créatures puissantes et dans les accélérateurs de ressources. Son mana vient des forêts.
  • La magie rouge enfin est la magie du feu et de la foudre. Elle est imprévisible et très instable, spécialisée dans les dégâts directs et les attaques surprises. Son mana vient des montagnes.
Chaque couleur est alliée avec ses voisines et ennemie avec celles d’en face. Toutes les associations sont néanmoins possibles.

Magic est unique

Magic Arena possède deux signes distinctifs qui n’existent pas ou plus chez ses concurrents et qui font clairement sa spécificité.

Le premier d’entre eux est la gestion du mana. Là où la plupart des autres jeux de cartes vous font gagner de l’énergie automatiquement et progressivement au fur et à mesure que la partie avance, Magic possède des cartes de terrain qui doivent être jouées et utilisées pour avoir du mana. C’est évidemment complètement indispensable et ça doit rentrer en compte dans le deckbuilding. Il est d’ailleurs possible de s’attaquer directement à la génération de mana de l’adversaire pour l’empêcher de développer son jeu (les decks « casse-terrain »).

Il y a 2 plaines et des créatures rapides dans ma main de départ. Parfait pour un début bien agressif.

La deuxième particularité de Magic est la possibilité pour vous de jouer pendant le tour de votre adversaire. Ça n’existe pas dans les autres jeux à part quand il y a un système de piège mais c’est dans ce cas automatique et vous n’intervenez pas directement.
Concrètement, pendant une partie, à chaque fois qu’un joueur fait une action le jeu demandera à son adversaire s’il souhaite intervenir, peu importe que ce soit son tour ou non. C’est possible grâce aux sorts éphémères, une catégorie spéciale qui a priorité sur tous les autres sorts. Ce système particulier complexifie évidemment les stratégies, permet de tendre des pièges ou de bluffer tout au long de la partie et oblige les joueurs à prendre 1000 précautions avant d’abattre leurs cartes importantes.

J’invoque Adeline, pièce maitresse de ce deck aggro mono-blanc.

C’est pas le lag !

Je me permets de faire ici un petit aparté par rapport aux commentaires qu’on peut voir sur le Play Store. Beaucoup de joueurs se plaignent que l’application lag mais d’expérience je peux vous dire que c’est faux. Le jeu tourne très bien. Simplement comme je viens de l’écrire à chaque action l’adversaire peut riposter et le jeu lui laisse quelques secondes pour agir. Donc pendant votre tour après une action il est normal d’avoir un petit temps de latence. Et ça ne rend pas du tout les parties longues ou trainantes. C’est inclus dans le gameplay.

Ecran de matchmaking.

L’évolution de votre collection

Magic fonctionne avec un système d’extensions et de set de base comme la version physique et comme la plupart des jeux de cartes. Régulièrement, afin que le jeu se renouvelle et que le metagame reste intéressant, une rotation est effectuée dans les cartes utilisées pour les formats standard & alchimie. Votre collection suivra évidemment cette rotation à moins de jouer en format éternel ce qui est déconseillé.

Une ouverture de booster donne souvent des jokers.

Les débuts dans le jeu sont assez faciles et vous n’aurez besoin que de quelques jours pour vous créer un deck compétitif grâce aux nombreux codes cadeaux disponibles. Le tutoriel vous fournit d’ailleurs déjà quelques decks pré-construits et donc un bon paquet de cartes pour débuter.
Par la suite, les diverses quêtes et événements garantissent des ouvertures régulières de boosters. Vous y trouverez des cartes bien sûr mais également des jetons de qualité variable qui permettent directement de créer de nouvelles cartes. Vous pourrez ainsi peaufiner votre deck principal, vous créer un deuxième deck et vous adapter aux rotations.

Il faudra être vigilant avec votre collection lorsque vous fabriquerez de nouvelles cartes. Car sur Magic Arena il n’y a pas de retour en arrière : il est impossible de décrafter / désenchanter une carte.

Ils serviront à crafter les cartes qui vous manquent.

Les différents modes de jeu

Magic Arena offre pas mal de possibilités différentes en termes de formats et de modes de jeu.

Il inclut les mêmes modes de jeu que dans la version physique de Magic. A savoir le mode construit dans lequel vous jouez avec votre propre deck et le mode limité dans lequel vous construisez un deck à partir de booster ouverts pour l’occasion. Le limité se joue soit en draft (les boosters sont ouverts et passent de joueurs en joueur, chacun prend une carte) soit en scellé (vous recevez des boosters et vous faites un deck avec, sans partager).

Une partie des modes de jeu & événements disponibles. Il y a de quoi faire.

Ensuite au niveau des formats Magic Arena propose le même mode standard que la version sur table. Les extensions des trois années précédentes sont donc jouables.
Il dispose aussi d’un mode alchimie qui est spécifique au jeu en ligne. Ce format suit la même rotation que le standard. Il connait par contre des modifications régulières et les cartes les plus fortes y subissent des nerfs afin de maintenir en temps réel l’équilibrage du jeu. Ce qui est impossible à faire avec la version papier.
Pour finir vous pouvez jouer en mode éternel ce qui autorise toutes les cartes présentes sur Magic Arena (mais pas toutes celles de Magic : l’Assemblée).

Le choix du format se fait à droite lors de la création d’un deck.

Il y a tout le temps des événements en cours sur Magic Arena. La plupart du temps ce sont des tournois en format limité (donc en draft et ou en scellé pour ceux qui ont suivi) qui proposent des belles récompenses.

La monétisation de Magic Arena

Comme d’habitude si ce jeu se retrouve sur GameScout c’est que son système financier est très sain. Vous pouvez jouer totalement gratuitement à Magic Arena sans vous sentir particulièrement limité. Le jeu est généreux en récompense et si vous débutez avec un deck agro vous aurez très vite (voire immédiatement avec tous les cadeaux de départ) une liste compétitive.
Vous pouvez bien sûr acheter des booster dans la boutique. Les prix sont raisonnables : selon l’offre que vous choisissez chaque booster coûtera entre 1 et 2 €.
Toutes les autres possibilités d’achat de la boutique sont purement cosmétiques.

Une boutique très classique mais complètement optionnelle.

Pourquoi je vous le recommande

  • Le système de jeu complexe de Magic retranscrit à l’identique.
  • La direction artistique de l’oeuvre originale fidèlement reproduite.
  • De très belles animations.
  • Beaucoup d’événements.
  • Totalement accessible sans aucun apport en argent réel.

Ce qui pourrait vous déplaire

  • Comme tous les jeux de cartes à collectionner Magic Arena est très chronophage.
  • La complexité du gameplay peut vous rebuter si vous ne connaissez pas déjà Magic : l’Assemblée (le tutoriel est très bien fait ceci)
Graphismes★★★★★
Ambiance★★★★★
Jouabilité★★★★☆
Durée de vie★★★★★
Scénario / Lore★★★★★
Musique et sons★★★★☆
Boutique★★★★★

Le mot de la fin

Magic Arena est une excellente adaptation de Magic l’Assemblée. Il profite du lore extrêmement riche imaginé par Richard Garfield et développé par Wizard of the Coast ces 30 dernières années. Digital Game Studio a su retranscrire la complexité du gameplay de Magic dans une application mobile, ce qui n’était franchement pas gagné d’avance. Un pari réussi et un très beau cadeau pour tous les amateurs de Magic et de CCG en général.


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Galerie

L’animation d’ouverture de booster.

Booster gratuit en récompense.

Le tutoriel est très complet.

Exemple de quête journalière.

Les gobelins, éternels mal-aimés..

On retrouve une grande partie du lore du Seigneur des Anneaux suite à l’extension éponyme.

One Punch Man Road to Hero 2.0 : test & avis

One Punch Man Road to Hero 2.0 : test & avis

Association de héros
Version testée : 2.9.0
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Affiche officielle du jeu

Aux origines de One Punch Man Road to Hero 2.0

One Punch Man 2.0 est sorti en juin 2020. Il a été développé par Oasis Games et Gree Entertainment et produit par Bandai Namco (je vous en parle ici). Sur le Playstore il a été étonnement édité par Natasky Games, un studio de Hong-Kong dont les jeux sont tous mal notés sauf celui qui nous intéresse aujourd’hui puisqu’il a récolté un joli 4.7 (mérité).
Pour moi ca a été une belle surprise. Je m’attendais au pire en l’essayant car les jeux de ce style basés sur des franchises sont très souvent décevants voire carrément mensongers et malhonnêtes.

Bandai Namco et Gree

Présentation & direction artistique de One Punch Man Road to Hero 2.0

One Punch Man : Road to Hero 2.0 (on va le nommer OPM car ca fait long) est un Idle RPG dans la lignée de AFK Arena & cie. Il s’est beaucoup inspiré de ce qui se fait chez la concurrence et cela donne un jeu très bien paramétré et fidèle au manga originel.
C’est la version améliorée de Road to Hero qui est sorti en août 2019 et qui n’est plus dispo maintenant sur le Playstore (toujours dispo en .APK).

Accueil du jeu

L’ambiance dans OPM est la même que dans l’oeuvre de ONE : un mélange de persos bad-ass très sérieux et charismatiques cotoyant des persos plus second degré parodiant allégrement le thème des (super) héros.
Si vous avez apprécié le manga ou son anime vous retrouverez les mêmes ingrédients, le même humour mais aussi la même noirceur car l’oeuvre est sans concessions sur les vices & faiblesses du genre humain.

Boros, le premier grand adversaire de Saitama.

La direction artistique d’OPM est d’une fidélité sans failles au design original et vous êtes totalement immergé dans l’univers de Saitama que ce soit au niveau des couleurs, du chara-design ou de l’environnement global. On est par conséquent à l’opposé des visuels réalistes de certains autres titres (Eternal Evolution par exemple).
La campagne principale est jalonnée par les événements principaux du scénario original grâce à de courtes cinématiques.

Tatsumaki la Tornade Tragique

Le gameplay

La structure d’OPM ne s’éloigne pas des codes de la catégorie. Vous collectionnez des héros façon gacha et construisez des équipes pour relever les défis que le jeu vous propose. La grande quantité de personnages présents dans le manga est idéale pour cette catégorie de jeu.
Les combats sont automatiques bien que la compétence ultime puisse être déclenchée manuellement et vous ne contrôlez ni le ciblage ni les déplacements de vos persos. Ce qui compte est comme toujours le niveau d’avancement de vos héros et leur disposition sur la grille au début du combat.

Placement des héros avant un combat.

Autant en PvE qu’en PvP vos persos devront être aussi optimisés que possible. Ils se répartissent comme d’habitude en factions ayant des avantages les unes sur les autres. Leur évolution suit en partie les schémas traditionnels des idle RPG : montée en niveau grâce aux ressources récoltées dans les différents modes de jeu, équipement de plus en plus puissant et améliorable et fonction de résonance amenant les héros sélectionnés au niveau de votre team principale, synergies entre les persos…

Premier onglet de la fiche de perso de Metal Knight

L’évolution des héros

Mais les persos de OPM évoluent au-delà de ces leviers classiques. Il existe 5 autres moyens d’évolution propres au jeu et qui sont tous très longs à optimiser. La bénédiction par exemple octroie un boost de statistiques incroyable au héro qui en bénéficie, à tel point qu’un héro béni peut tuer à lui seul une équipe de 5 héros du même niveau mais sans bénédiction. La première bénédiction arrive très tôt mais ensuite il faudra finir 20 fois le labyrinthe journalier pour chaque bénédiction, donc 20 jours minimum par héro et 100 jours pour une équipe complète !
En plus de cette bénédiction chaque personnage peut recevoir 2 implants (un noyau mécanique et une puce), faire sauter ses limiteurs pour plus de puissance, débloquer des talents ou s’améliorer grâce au temple spirituel.
Cette optimisation interminable ajoutée au grand nombre d’événements donne à OPM une durée de vie vraiment exceptionnelle.

Les bonus de faction

Les différents modes de jeu dans One Punch Man Road to Hero 2.0

Comme pour le reste OPM n’a pas fait dans l’originalité mais n’a rien oublié non plus : hormis la campagne principale divisée en chapitres vous retrouvez les épreuves extrêmes (les habituelles tours à escalader dont les tours de faction), le Chemin du fort (le labyrinthe qui se reset tous les jours et non pas toutes les 48H comme la plupart des autres titres) et les Odyssées (exploration de plateaux avec gros combats et grosses récompenses).

Les nombreuses tours à gravir.

En plus de ces modes classiques OPM propose une foule d’événements temporaires ou saisonniers comme des affrontements d’équipes de héros VS équipes de monstres, de grands tournois PvP étalés sur plusieurs semaines, une fête foraine, un jeu de l’oie version Saitama… permettant d’obtenir des ressources ou de nouveaux personnages dans des versions parfois singulières et plus puissantes.

Le chemin du fort.

Rejoindre une guilde est très important dans OPM car elle vous ouvrira encore d’autres modes. C’est une bonne chose car l’aspect communautaire est trop souvent mis de coté dans ce genre de jeu.
Vous débloquerez entre autres les guerres de guildes (quotidiennes !) qui s’inspirent de celles de Hero Wars : chaque guilde a une forteresse à défendre comportant un certain nombre de points stratégiques (château, laboratoire, tour de guet…) dans lesquelles les joueurs placent leurs équipes. Le but est d’attaquer la forteresse ennemie et de faire tomber un maximum de points défensifs chez l’adversaire.
La guilde permet aussi de mettre sur pied une équipe de petits robots qui évoluera dans une campagne dédiée et se joindra à vos héro pour les guerres de guilde. C’est clairement là encore inspiré de Hero Wars et ses Titans.

Accueil de la Guilde

Les tournoi PvP habituels

En plus de cette guerre de guildes et du grand tournoi mentionné plus haut le PvP s’articule autour des 3 ligues habituelles du genre :

  • Le tournoi mondial dans lequel votre meilleur team doit affronter les meilleures teams des autres joueurs
  • le tournoi d’élite qui nécessite 3 teams
  • la Série Eliminatoire, le top du top des joueurs PvP devant aligner chacun 5 teams

Il faut noter que le PvP semble assez bien équilibré : il y a pas mal de compos performantes et beaucoup de personnages peuvent y briller. C’est une belle réussite d’avoir réussi à éviter les teams cancer qui monopolise le haut du classement dans d’autres titres.

Fin de combat PvP. Sonic est redoutable.

La monétisation de One Punch Man Road to Hero 2.0


Pour finir inspectons la stratégie commerciale comme d’habitude et Katasky a là aussi bien fait les choses. Sachez déjà que OPM peut se jouer totalement en F2P en ayant une belle progression. Si vous souhaitez accélérer un peu vous aurez de très beaux résultats avec moins d’investissement que la plupart des concurrents.
A titre d’exemple j’ai payé 2 x 0.99E pour les packs débutants / Première recharge et ca a donné un sérieux boost à mes débuts dans le jeu.

De plus les abonnements mensuels ne s’achètent pas directement avec de l’argent mais avec les points VIP que vous gagnez en dépensant dans la boutique. La nuance est subtile sur le papier mais l’impact est réel : l’abonnement est en fait offert quand vous achetez des packs pour une certaine valeur. Et ces valeurs sont raisonnables : environ 6E pour le premier abonnement et 20E pour le deuxième. J’ai trouvé que c’était une excellente idée qui motive clairement à passer à l’achat.

Les deux abonnements

Une forteresse pendant la guilde de guilde

Un gardien de guilde ennemie

Mauvais tirage…

Le jeu de l’oie

Une mini-campagne pour votre équipe de robots

Mes 3 équipes PvP du tournoi élite

La volonté de combat joue le rôle de résonnance.

Pourquoi je vous le recommande

  • L’ambiance particulière de One Punch Man est fidèlement retranscrite.
  • La progression est bien paramétrée.
  • L’optimisation des personnages est longue et fouillée.
  • Le jeu en guilde est important.

Ce qui pourrait vous déplaire

  • C’est évidemment sans grand intérêt pour qui n’apprécie pas le manga.
  • Le temps de jeu quotidien nécessaire pour bien avancer est assez élevé.
Graphismes★★★☆☆
Ambiance★★★★★
Jouabilité★★★★☆
Durée de vie★★★★★
Scénario / Lore★★★★★
Musique et sons★★★★☆
Boutique★★★★☆

Le mot de la fin

L’essai de One Punch Man : Road to Hero 2.0 a été une grosse surprise pour moi. Je m’attendais à une douille comme toutes celles reprenant l’univers de Dragon Ball ou autres mais il n’en est rien. Il est largement au-dessus des habituels Idle RPG adaptés de franchises. Il se hisse sans problèmes, malgré un certain manque d’originalité dans le gameplay, dans le top de sa catégorie grâce à sa difficulté bien dosée et ses nombreux modes de jeu.


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Flash Party : test & avis

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Aux origines de Flash Party

Flash Party est sorti en janvier 2023 et a été développé par XD Games, un studio hong-kongais fondé en 2003 et auteur d’une quinzaine de jeux dont entre autres Another Eden et Ragnarok Mobile, édités par d’autres boîtes. Pour Flash Party XD Games a choisi de publier lui-même via sa filiale XD Entertainment.

Présentation & direction artistique de Flash Party

Flash Party est un Brawl game, un jeu de combat réunissant plusieurs adversaires dans la même arène pour s’en mettre plein la tronche dans une joyeuse mêlée. Le dynamisme et la jouabilité sont privilégiés pour assurer des phases d’action rapides, intenses et le plus fun possible. On fait totalement l’impasse sur les duels nécessitant sang-froid et sur-entrainement des jeux de combat classiques.
Le genre n’est pas nouveau et a été popularisé par le célèbre Super Smash Bros de Nintendo en 2018.

L’écran d’accueil avec le perso joué lors de la dernière partie.

Flash Party donne d’ailleurs dans la même ambiance que son prédécesseur. La direction artistique est résolument grand public avec un style très… Nintendo justement ce qui plaira aux plus jeunes. Le titre est néanmoins visuellement bien abouti : le niveau de détail est élevé aussi bien pour les personnages que pour les décors, les textures sont lisses et les couleurs très lumineuses ne sont pas du tout agressives.
Il ne faut pas juger le visuel en pensant que c’est un titre destiné uniquement aux enfants car le gameplay, très orienté arcade, est assez complexe pour satisfaire les serious gamers que vous êtes et donne lieu à de féroces compétitions.

Coup du yéti avec les 2 pieds joints et jambes tendues.

Le gameplay de Flash Party

Il existe 5 actions possibles pendant les phases de combat : frappe simple, frappe spéciale, projection, saut et protection. C’est déjà pas si mal puisqu’il y a des jeux qui se prétendent « jeu de combat » qui en proposent moins.
Mais ces 2 frappes en cachent en fait plein d’autres puisqu’elles sont directionnelles et changeront selon l’orientation de votre perso et le sens de sa course. En mêlant frappe, saut et direction on a au moins une bonne quinzaine de coups différents ce qui place tout de suite le gameplay de Flash Party dans un autre registre que celui du défoulement nobrain.

L’éjection réussie d’un adversaire lui fait perdre une vie (sur 3) et provoque une animation.

Il faut en plus compter sur le coté plateforme typique des brawl games : les arènes ne sont pas des cages de duel fermées. Elles proposent presque toujours des étages, des recoins, des blocs… Et surtout elles sont ouvertes aux quatre vents car il n’y a pas de murs.
On élimine les ennemis en les frappant pour les éjecter de l’arène et les faire tomber dans le vide jusqu’à ce qu’ils ne réussissent plus à remonter, par maladresse ou parce qu’ils ont subi trop de dégâts.
L’esquive et les déplacements sont donc primordiaux et la touche de saut sera tout aussi importante que celle d’attaque.

Tentative d’éjection.

Ce gameplay à mi-chemin entre combat et plateforme réussit parfaitement l’examen selon l’adage easy to learn, hard to master. Flash Party est facilement accessible grâce à une excellente jouabilité mais possède un haut skillcap : il faut savoir déclencher un grand nombre de techniques, être attentif au placement, maitriser le retour après avoir été éjecté et anticiper les actions ennemies pour utiliser au mieux votre bouclier. Un bon timing est primordial.

J’assiste mon partenaire suspendu à la plateforme.

Un jeu taillé pour le multi

C’est encore plus vrai quand on s’attaque au mode multijoueur car les infos à l’écran sont multipliées. En plus du 1vs1 classique le jeu propose du 2vs2 et un mode Battle Royale à 4 joueurs en free for all, chacun pour soi. Il y a tout un panel de stratégies qui peuvent se mettre en place lors de ces matchs à plusieurs et cela augmente à la fois l’intérêt du jeu et sa durée de vie.
En accumulant les victoires vous progressez sur un ladder appelé Voie étoilé et débloquez de nouveaux modes de jeu, des nouveaux persos, des skins, des monnaies premium…

On rush à 2 un ennemi en difficulté pour tenter de le finir.

D’ailleurs en parlant des héros il y en a 19 différents et tous ne se valent absolument pas. Durant le test j’en ai débloqué quatre et l’un d’entre eux (Mikko le yéti) m’a semblé nettement au-dessus des autres. Ses techniques très polyvalentes et faciles à utiliser l’avantagent nettement en attaque et en survie. J’espère qu’en avançant dans le jeu et en débloquant les autres combattants il se retrouvera dans la norme car l’équilibre au début est un peu bancal : jouer avec ce perso est un avantage direct et ce n’est pas souhaitable dans un jeu compétitif. Rien d’insurmontable néanmoins, c’est toujours vous qui ferez la différence.

Obtention d’un nouveau héro.

Ces personnages peuvent être légèrement améliorés en montant de niveau via des fragments à collecter. Vous pouvez leur appliquer des stickers qui vont booster certaines stats ou certaines attaques.
Vous débloquerez aussi des skins exclusifs et pouvez choisir d’afficher, en début de partie, des badges et des cartes indiquant l’avancée de votre perso et ses réalisations. Un peu de /flex.

La feuille de perso est trés sommaire.

La monétisation de Flash Party

C’est le système économique du jeu, vraiment très sain, qui permet cet équilibrage. Le seul achat possible en argent réel est un abonnement mensuel qui existe en 2 versions (12E et 18E). Pas de tentation sur des achats oneshot pour des packs à effets aléatoires. Merci XD Games !
Cet abonnement vous apportera pas mal de cosmétiques, quelques bonus sur les gains de monnaie en jeu, un bon paquet d’étoiles pour faire monter votre niveau de joueur (ce qui débloquera tous les modes de jeu) et des pièces de voeux, la monnaie premium qui sert à acheter des persos, des ressources, des skins…
L’argent réel sert surtout à parader. Bien sur il va accélérer votre progression mais la compétition n’est pas du tout pourrie par le P2W.

Les 2 abonnements.

Comme souvent la première dépense s’accompagne d’un petit cadeau.

L’écran de victoire après un match gagné.

Le panneau des quêtes.

L’onglet des stickers pour améliorer vos stats & compétences.

Pourquoi je vous le recommande

  • Une ambiance colorée et un peu déjantée avec un chara-design amusant.
  • La jouabilité est irréprochable (malgré ce qu’on peut lire dans les avis du Playstore…).
  • Le skillcap est assez élevé et promet une belle durée de vie.
  • Compatible avec une manette.

Ce qui pourrait vous déplaire

  • L’ambiance lumineuse peut rebuter les amateurs de jeux au style plus sombre / mature.
Graphismes★★★★☆
Ambiance★★★★★
Jouabilité★★★★★
Durée de vie★★★★☆
Scénario / Lore★★★★☆
Musique et sons★★★☆☆
Boutique★★★★☆

Le mot de la fin

Flash Party est un concentré de plaisir de jeu. Une jouabilité excellente, un visuel impeccable et le dynamisme des parties en font le choix de référence pour les amateurs de brawl games et un jeu à absolument tester pour les fans de combat en général. Le modèle économique très sain est propice à une belle compétition. Indispensable pour un jeu entièrement tourné vers le PvP.


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Maximus 2 : test & avis

Maximus 2 : test & avis

Commandant en chef des armées du Nord
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L’affiche de Maximus 2.

Aux origines de Maximus 2

Maximus 2, sorti en avril 2022 sur Android, a été développé et édité par FourFats, un petit studio indépendant de 4 personnes basé à Hong-Kong. Le jeu a été très bien reçu par le public et a une note (méritée) de 4.6 sur le Playstore. C’est pour l’instant le plus gros succès de FourFats, récompensé ainsi de sa belle montée en puissance après Blackmoor 1 & 2 et le premier opus de Maximus qui étaient tous les 3 des jeux intéressants.

Le logo de FourFats

Présentation & direction artistique de Maximus 2

Maximus 2 est un beat ’em all répondant parfaitement aux codes du genre et rendant un hommage appuyé aux pionniers de cette catégorie de la fin des années 80 : on pense immédiatement à Golden Axe bien sûr mais aussi à Double Dragon et Renegade (ainsi que Target : Renegade). Ces jeux avaient fait le bonheur des gérants de salle d’arcade à l’époque et celui des heureux possesseurs d’Amstrad et d’Atari dont j’ai eu la chance de faire partie.

Le premier niveau ne vous dépaysera pas.

C’est donc un pur produit rétro-gaming que je vous propose aujourd’hui mais Fourfats n’a pas utilisé ce parti pris comme une excuse pour nous servir un jeu tout moche et pixellisé. La direction artistique est évidemment très old school, un peu comme si on pilotait un dessin animé, mais il y a un gros travail sur les textures et les couleurs qui ne sont ni bâclées ni agressives. La bande-son fait dans l’instrumental épique avec de gros cuivres et colle parfaitement au thème.

Un skin du héro de base est une référence à Blackmoor 2, autre jeu de FourFats.

Le gameplay de Maximus 2

Le jeu vous met dans la peau d’un héro de fantasy devant secourir son roi puis l’escorter un moment à travers quelques niveaux avant de passer à d’autres quêtes. Il y a 8 héros possibles, tous très différents, et 2 sont disponibles dés le départ.
Au fil de votre avancée vous pourrez les améliorer grâce à l’équipement looté mais aussi grâce aux points gagnés en montant de niveau. Il faudra les répartir dans vos stats (attaque, santé, magie, chance) selon le héro et selon vos préférences. Vous pourrez également apprendre de nouvelles compétences pour personnaliser votre gameplay.

La feuille de statistiques. Inventaire et compétences sont à part.

C’est comme à l’époque, en mieux. Rien ne manque dans le gameplay de Maximus 2 : vous traversez des niveaux à défilement semi-automatique en terrassant tout ce qui passe à portée de votre épée. Vous avez 3 compétences spéciales destructrices mais même l’attaque de base permet différents coups selon la direction impulsée ou selon la position de l’adversaire : coups de taille ou d’estoc, coups sautés, coups de pied retournés… On retrouve même le plaisir de tabasser un adversaire au sol à coups de pied ou de bouclier pour continuer à l’amocher.
La jouabilité est classique : les compétences à droite et le pad de déplacement à gauche. La maniabilité est sans failles et le héro réponds parfaitement. Cerise sur le gâteau: on peut jouer à la manette !

Niveau ambiance Halloween.

Un level design délicieux

Les décors sont destructibles et vous trouverez de quoi regagner des PV dans la plupart des tonneaux & coffres disposés tout au long des niveaux.
Comme dans Golden Axe vous pouvez utiliser les montures des ennemis vaincus et vous disposez alors de capacités différentes selon le type de l’animal.
Vous pouvez aussi utiliser les éléments du décor comme arme en balançant notamment des énormes rochers sur vos adversaires.

Arme improvisée dans le plus pur style beat ’em all des années 80.

Et ces derniers sont bien plus variés que ne le laisse penser l’univers med-fan du jeu. Vous rencontrerez bien sûr votre lot de monstres en tous genres mais aussi des ennemis bien plus modernes et urbains complétement inattendus.
L’environnement suit la même logique en vous emmenant dans des décors complètement sortis du contexte.
Maximus 2 est un jeu de genre mais il ne s’y laisse pas enfermer et sait prendre des libertés pour offrir la meilleure expérience possible.

Ambiance totalement déconnectée du med-fan. Il y a même un train.

Une difficulté au poil

Le comportement des mobs est d’ailleurs très bien scripté et la difficulté est au rendez-vous même en mode normal. Ils vous attaquent en groupe en combinant leurs coups, en réalisant des combos et en essayant souvent de vous contourner pour vous frapper par derrière. Ils surgissent des cotés droit et gauche de l’écran mais attaquent aussi depuis le haut car vous êtes souvent en contrebas ou ciblé par des ennemis volants.

Druss la Légende.

Les boss ne font pas exception et se battront rarement seuls. Ils ont presque tous des adds qu’il faudra gérer d’une façon ou d’une autre, et ce tout en restant concentré sur le boss.
Heureusement la mort est très peu pénalisante. C’est un gros changement par rapport aux jeux de l’époque car aujourd’hui plus personne n’accepterait ce qui était alors la norme : tu recommences depuis le début si tu meurs x fois (on avait en général 3 vies et rarement la possibilité d’en regagner).
Ici, quand on a plus de vies, on se contente de repartir du dernier checkpoint débloqué qui n’est jamais bien loin. C’est clair que ca aide et le jeu est bien moins frustrant que ses ancêtres. Par contre tous les mobs ont repop (faut pas trop en demander) et il faut à nouveau tout nettoyer.

Course-poursuite dans les tunnels ferroviaires. Ce monstre-là on le tue pas !

L’énorme belle surprise de Maximus 2

On en arrive maintenant à une des plus grandes qualités du titre. Fourfats n’a pas oublié ce qui faisait le sel d’un grand nombre de parties à l’époque : le multijoueur. Et c’est un magnifique cadeau de la part du studio : vous pouvez rejoindre une partie (ou en créer une) sur un des deux serveurs européens existants (latence d’environ 60 ms donc très faible). Votre groupe (jusqu’à 4 joueurs) doit nettoyer un niveau dont la difficulté est évidemment augmentée. Ca donne lieu à de sacrées mêlées !
A la fin du niveau le jeu enchaine directement sur le suivant en gardant le même groupe. Parfait pour ne pas perdre de temps à attendre.

Le mode multijoueur est parfois un joyeux bordel.


Vous pouvez donc créer une nouvelle partie en ligne et être rejoint par un pote, des potes, vos parents, votre copain/copine, vos enfants… Et jouer à Maximus 2 en coopération et en temps réel gratuitement. Tout simplement génial !
Il existe des salons privés payants mais vous n’en avez pas besoin pour créer une partie que vos amis peuvent rejoindre. Vous risquez simplement d’être rejoints par du pick-up mais quelle importance ?

La carte sur laquelle vous choisissez le niveau voulu.

La monétisation de Maximus 2

Maximus 2 est donc plein de bonnes surprises. Et il y a en a encore une qui concerne la boutique puisque ce jeu est totalement f2p. Il y a quelques pubs vraiment non-invasives qui ne gâchent pas du tout le plaisir de jeu.
Il est possible de passer en premium pour la modique somme de 4.49E. Vous obtiendrez 5 héros supplémentaires (il en restera un à débloquer avec l’or du jeu) et les salons privés dont je viens de parler.
3 petits packs sont disponibles également pour des monnaies ou des vies supplémentaires, de 0.89E à 2.19E.
N’importe quel achat dans la boutique supprime les publicités.

La boutique et ses petits prix.

Quelques passages façon plateforme.

Les portes ne restent pas fermées longtemps.

Baston générale.

Les mobs ne savent pas nager. @+

Pourquoi je vous le recommande

  • Le gameplay intact des beat ’em all de l’époque n’a pas pris une ride.
  • La jouabilité est excellente et le jeu à la manette est compatible.
  • La durée de vie est conséquente et la difficulté bien présente.
  • Le mode multijoueur est un cadeau des cieux.

Ce qui pourrait vous déplaire

  • La direction artistique très rétro peut déranger certains joueurs.
  • Je crois que c’est tout.
Graphismes★★★☆☆
Ambiance★★★★★
Jouabilité★★★★★
Durée de vie★★★★★
Scénario / Lore★★★★☆
Musique et sons★★★★☆
Boutique★★★★★

Le mot de la fin

Les plus tatillons d’entre vous sur les graphismes ne seront peut-être pas séduits par Maximus 2. Mais pour moi le contrat est totalement rempli et ce titre est une excellente surprise. Il écrase la concurrence en terme de plaisir de jeu. On sent que FourFats le place avant tout le reste et on ne peut que dire « merci ». Cette perle est entièrement gratuite et son mode multi coopératif simplement parfait. Il récolte 31 étoiles sur les 35 possibles et c’est largement mérité.


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Eternal Evolution : test & avis

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Idle RPG du turfu
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Illustration de Eternal Evolution

Aux origines d’Eternal Evolution

Eternal Evolution, sorti en novembre 2022, a été édité par Hero Games, une importante société Hong-kongaise fondée en 2015 employant, selon son site, 1800 personnes à travers l’Asie, l’Europe et l’Amérique. Elle a pas mal de jeux à son actif mais quelques uns seulement sont disponibles sur le Playstore en France. D’autres comme Dynasty Legends ou Punishing : Grey Raven ont été vendus ou édités par une filiale et ne leur sont donc pas directement attribués. Hero Games serait donc un gros producteur de jeu qui oeuvre un peu en sous-marin.

Le logo de Hero Games

Présentation & direction artistique d’Eternal Evolution

Eternal Evolution est un idle RPG (comme AFK Arena) se déroulant dans un univers futuriste très lointain. Comme dans tous les jeux du genre vous collectionnez des personnages et les réunissez dans des équipes les plus équilibrées et optimisées possible. Le gameplay est largement automatisé puisque vous ne contrôlez ni les déplacements ni les actions de vos personnages, excepté la compétence ultime de chacun.
L’intérêt de ce genre de jeu se trouve dans la collection et l’optimisation des persos et dans la création d’équipes répondant aux besoins spécifiques des différents challenges à relever.

Début de combat classique.

Une des premières particularités d’Eternal Evolution est sa qualité graphique. Elle est clairement au-dessus de ses concurrents et le niveau de détail atteint est franchement excellent pour un jeu mobile. Il propose des personnages aux proportions et aux couleurs réalistes qui tranchent complètement avec les multiples productions du style med-fan voire chibi qui pullulent sur le Playstore. Il s’en dégage une sobriété et une maturité qui créent directement chez le joueur une sensation de serious gaming très rassurante.

Graphiquement irréprochable.

Pour autant le titre n’est pas dénué de fantaisie et le chara-design est très élaboré. Les héros sont regroupés en 3 factions :
– Terran regroupant les unités spéciales humaines, leurs machines de guerre et leurs robots,
– Atlas qui propose des êtres cosmiques mélangeant pouvoirs surnaturels et technologie avancée,
– Wenfyr constitué de créatures hybrides à la fois humanoïdes et animales qui font la part belle aux dégâts physiques.
Il y a pour l’instant (juin 2023) 78 personnages disponibles. Une certaine partie ne sert que de food pour les autres mais globalement il y a beaucoup de héros utiles et le jeu vous pousse de toutes façons à varier les équipes.

Tous les membres de la faction Terran.

Le gameplay dans Eternal Evolution

Le système de jeu ne révolutionne pas le genre mais propose une progression vraiment très bien paramétrée.
Votre équipe sera composée de 5 personnages ce qui est la norme pour les RPG auto-battler. Vous disposez pour préparer chaque combat de 3 lignes pouvant accueillir chacune 2 héros et le placement de départ est totalement libre.
La base la plus répandue est : un tank et un dps corps-à-corps en première ligne, 2 dps distance en deuxième ligne et un soigneur à l’arrière.
Mais la configuration de votre équipe se fera évidemment selon celle de l’équipe adverse et vous jouerez parfois sans tank ou avec 2 soigneurs ou 4 dps…
Le timer est de 1 minute et 30 secondes pour les combats PvE et de 2 minutes pour les combats PvP, durée standard la aussi. Pour les boss c’est plus long heureusement.

Urvaleppy est un gros cabot très mal dressé en plus d’avoir un nom à coucher dehors.


Le système gacha possède une système de bannières assez simple à comprendre permettant des tirages avancés ou basiques et ciblant parfois des héros bien particulier lors d’events. Il s’accompagne de plusieurs boutiques pour dépenser les monnaies du jeu.
Il est assez généreux pour vous équiper correctement sans pour autant réduire la difficulté générale du titre qui est assez élevée. Vous n’irez pas loin en vous contentant d’enchainer les combats sans réfléchir et vous aurez toujours besoin d’optimiser vos équipes et vos personnages en vous servant de tous les mode de jeu qui sont très nombreux.

Ce tirage standard m’a apporté un épique.

Les différents modes de jeu

Car en plus de la campagne principale, qui se déroule sur un monde lointain que vous devez conquérir, vous aurez des défis annexes à relever pour collecter toujours plus de héros et de ressources pour les améliorer. Vous retrouverez des classiques du genre comme un mode towerclimb sauf que pour une fois vous descendez d’étage en étage dans une mine au lieu de grimper (il existe des mines de chaque faction également), un labyrinthe – la Friche – qui reset tous les deux jours, un mode élite pour la campagne principale, un mode aventure en monde fermé et bien sûr les arènes PvP à 1 et 3 équipes.

Les barrières frontalières avec une bonne partie des modes de jeu disponibles.

A côté de ces challenges habituels vous avez plusieurs repaires de boss à défier régulièrement. Ils possèdent des caractéristiques vraiment uniques et vous devrez établir des line-up spécifiques pour en venir à bout avec, selon les cas, plus d’AoE, plus de mêlées, plus d’invocations… N’espérez pas rouler sur les nombreux boss avec votre équipe principale super opti ! Des héros moins forts et moins évolués seront très souvent nécessaires. En plus certains repaires contiennent plusieurs boss ce qui vous oblige, comme dans les arènes 3v3, à aligner trois équipes différentes.
Il y a en plus des événements temporaires récurrents ou lors des sorties de nouveaux héros.
Les devs ont fait ici un super boulot en permettant de jouer un grand nombre de personnages ce qui empêche le joueur de s’enfermer avec ses quelques héros top tiers super évolués.

Quinta le Destructeur possède deux lieutenants et nécessite donc 3 équipes.

L’évolution de vos combattants

D’ailleurs en ce qui concerne l’optimisation de vos personnages Eternal Evolution est là aussi assez complet bien que sans surprises. Vos héros sont répartis en 7 classes ce qui est plutôt beaucoup (tank, avant-garde, assassin, chasseur, auxiliaire, énergie, invocation) et elles ont évidemment toutes leur utilité selon la situation.
Ils évoluent en se consommant les uns les autres selon un schéma connu et montent de niveaux en utilisant l’xp de héro que vous récoltez.
Ils possèdent 6 pièces de stuff largement améliorables elles aussi. Elle sont réparties en sets apportant des bonus variés et profitables à tel ou tel rôle.
Tous bénéficient d’un arbre de talents très long à compléter et disposent de compétences exclusives à débloquer selon leur avancée.

Fiche de perso en plusieurs onglets de Emma, un des meilleurs dps monocible.

Une fois votre équipe sur pied vous pouvez – et devez – lui ajouter un commandant apportant des bonus divers et une capacite spéciale se déclenchant sous certaines conditions. Chacun convient à un style de configuration (défensif / offensif), à certaines factions ou à un type de dégâts particulier.
Ce commandant permet d’ajouter des reliques à votre équipe, des ajouts technologiques apportant la encore des bonus non négligeables.
Le commandant et les reliques existent en un grand nombre de versions différentes et sont de qualité variable. Ils doivent eux aussi être améliorés tout au long de votre avancée dans le jeu.

Commandant Rota possède une AoE redoutable utile contre certains boss.

Le PvP et le jeu en guilde sont sans surprises

Rejoindre une guilde vous aidera aussi à faire évoluer vos personnages grâce à de nouveaux challenges sous forme de raids de boss, de défis quotidiens et de guerres entre guildes. Vous y gagnerez une monnaie spécifique se dépensant dans une boutique dédiée proposant pas mal de ressources d’améliorations.
La guilde apport aussi les technologies de classe, ce qui permet d’augmenter les stats de tous les membres d’une même classe, très utile pour améliorer la puissance globale de votre collection.

L’onglet de guilde.

Toutes ces optimisations visent à aller le plus loin possible dans les modes PvE mais aussi à vous frotter aux autres joueurs en PvP.
Les deux arènes sont classiques : 1v1 en match unique avec votre meilleure team ou 3v3 en 2 matchs gagnants. Il faudra comme d’habitude ignorer la team adverse la plus forte et se focaliser sur les deux autres.
Il existe également un tournoi inter-serveur qui dure 2 semaines avec phase d’inscription à ne pas rater puis qualifs et phase de groupe avant les affrontements du top 16.

Début de combat PvP.
Le haut du ladder PvP. Ca ne joue pas dans la même cour que les F2P.

La monétisation d’Eternal Evolution

Regardons maintenant le système commercial du jeu et il suit sans surprises un schéma déjà connu.
Le jeu est globalement F2P-friendly et vous pourrez progresser sans aucun problème dans tous les modes disponibles. Avec de la patience et un peu de chance vous avancerez très bien en PvE.
Pour le PvP c’est une autre histoire. Les équipes top tiers sont constituées de héros difficiles à faire évoluer et sont difficilement accessibles sans sortir la CB. Ce qui est tout-à-fait normal évidemment puisque le studio doit bien se rémunérer d’une façon ou d’une autre.

Le fonds de croissance, super rentable !


Comme souvent je vous déconseille les achats one-shots de packs en boutique. Il faut s’orienter vers les abonnements et les récompenses sur la durée et il y a 3 options : 2 abonnements à 5 et 10E et un fonds de croissance à 15E qui vous récompense généreusement jusqu’à la fin du chapitre 12.
La première dépense, quelle qu’elle soit, vous apportera un petit pack bonus, pas fou mais c’est toujours ca de pris !

Les abonnements sont dans la moyenne basse des tarifs habituels.

Les marais de Cinsaro. Pas de mêlée et grosse AoE requises.

Onglet des 3 boss du gouffre cramoisi.

Le niveau héréditaire amène les héros choisis au niveau le plus bas de votre équipe principale.

La mine d’âme, towerclimb inversé.

Panneau de tous vos héros.

Pourquoi je vous conseille Eternal Evolution

  • Excellents graphismes pour un jeu mobile.
  • Beaucoup de boss à combattre.
  • Difficulté bien dosée.
  • Beaucoup de personnages utiles en plus de votre équipe principale.

Ce qui pourrait vous déplaire

  • Ca reste un gacha avec le facteur chance qui va avec lors des tirages.
  • Il manque un mode PvE coopératif à grande échelle.
Graphismes★★★★★
Ambiance★★★★★
Jouabilité★★★★★
Durée de vie★★★★☆
Scénario / Lore★★★★☆
Musique et sons★★★★☆
Boutique★★★★☆

Le mot de la fin

Si vous aimez les RPG auto-battler Eternal Evolution a clairement de quoi vous séduire. Il ne révolutionne rien mais il réussit tout. Les graphismes sont au top avec une ambiance futuriste unique et plus sérieuse que la plupart des jeux du genre. La progression est bien paramétrée, les personnages sont très charismatiques et beaucoup sont jouables. Il y a un paquet de modes de jeu différents…
Une belle alternative aux gros titres comme Among Gods, AFK Arena, Panilla Saga, X-Hero (même si ce dernier a bizarrement disparu du Playstore il reste dispo en .apk).


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LifeAfter : test & avis

LifeAfter : test & avis

Le jeu de survie qui en propose plus
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Aux origines de LifeAfter

LifeAfter est un jeu hybride de survie & d’aventure post-apocalyptique paru sur le Playstore en Novembre 2018. Il a été développé par NetEase Games dont je vous ai déjà parlé pour Ace Racer et édité par X.D. Global. Détail intéressant : LifeAfter est ce qu’on peut appeler un portage inversé car c’est la version mobile qui a été adaptée sur PC en février 2019.

Le logo de NetEase Games

Présentation de LifeAfter

LifeAfter nous place dans le rôle d’un survivant à une épidémie ayant fait basculer une grande partie de la population mondiale dans la zombitude. Ce thème de départ, archi-usé depuis quelques années, a un avantage indéniable sur son rival post-apo qu’est l’hiver nucléaire : toutes les technologies fonctionnent encore et l’humanité, bien qu’affaiblie, a tout ce qu’il lui faut pour se défendre et n’est pas menacée d’extinction à court terme. Il faut reconquérir et reconstruire.

Je considère LifeAfter comme un jeu hybride car l’aspect survie est nettement moins hardcore que dans les titres de Kéfir! ou Brickworks (comme Grim Soul) et tous les jeux qui s’en sont inspirés.
Et à l’inverse de ces jeux LifeAfter propose une vraie trame scénaristique, basée sur la recherche de l’origine de l’Infection, qui aborde des sujets forts : la dégradation des rapports humains quand les barrières sociales disparaissent, les dérives idéologiques & sectaires, la force des liens familiaux, la science sans conscience, la domination de la peur sur le courage chez la plupart des gens…
Le scénario est malheureusement un peu entaché par la traduction de mauvaise qualité (clairement faite par IA). Un effort supplémentaire là-dessus aurait été bienvenu. Néanmoins cette traduction est très récente et on peut espérer une amélioration dans les temps à venir.

On est donc loin des successions de quêtes avec parfois peu – voire pas – de suite logique qu’on trouve dans d’autres titres axés uniquement sur la survie. Et une autre différence de taille achève de différencier LifeAfter de ces jeux : les outils, vêtements et armes s’usent beaucoup moins vite ce qui permet d’alléger le farm et de libérer du temps pour faire avancer le scénario. La mort est également beaucoup moins pénalisante.

La direction artistique

Graphiquement LifeAfter est très plaisant surtout si vous pouvez pousser tous les graphismes au max, en « mode film » (l’appellation est un poil exagérée…)
L’environnement est très bien numérisé et vos sorties en forêt ou en montagne vous raviront les yeux, avec des belles couleurs et des effets de lumière impeccables. Les effets météo sont aussi bien maitrisés (la pluie est bluffante).
Les PnJs sont bien différents les uns des autres et facilement identifiables.
Les infectés par contre sont moins travaillés et manquent de détails mais quand ils débarquent par packs de 8 ou 10 on est pas trop regardants sur le réalisme de la joue moisie du 3° à partir de la gauche…

Le gameplay dans LifeAfter

Cette concession sur l’usure de votre équipement est néanmoins la seule qu’a faite NetEase : vous devrez quand même passer un temps considérable en extérieur pour chasser, pêcher, cueillir et récolter bois et minerais.

Ces ressources vous serviront à fabriquer chez vous tout ce dont vous aurez besoin pour votre quotidien. Il faudra construire des ateliers, établis et stations de recherche pour créer votre équipement, vos armes & munitions, pour cuisiner, cultiver la terre et élever du bétail… Rien n’a été oublié pour assurer votre survie quotidienne et le réalisme est respecté même si les délais de culture et d’élevage sont bien sûr drastiquement réduits.

Les dévs ont d’ailleurs inclus dans le jeu le cycle des saisons et les effets du climat sur la nature et sur vous-même : il faut faire du feu quand vous avez froid, se mettre à l’abri lors des blizzards, les champignons poussent quand il a plu…

Mes différents ateliers au rez-de-chaussée de mon manoir.

En extérieur il faudra évidemment faire attention aux mauvaises rencontres. Vous n’avez rien à craindre des autres joueurs car le PvP se fait dans des zones dédiées et pas à la sauvage dans les cartes ouvertes.
Le danger viendra bien sûr surtout des Infectés. En monde ouvert si vous restez dans les zones de votre niveau, que vous ne sortez pas la nuit et êtes prudents le jour, vous ne devriez pas mourir. Par contre certaines missions du scénario vous feront prendre de grands risques en affrontant des groupes entiers ou en infiltrant des bases envahies. Au début du jeu vous êtes cantonnés à un arc simple mais vous aurez rapidement accès à une arme plus efficace qui vous permettra d’enchainer les cartons.

Gros inc d’infectés.

Un petit air de Resident Evil

On s’éloigne ici complétement du jeu de survie pour trouver un coté action / aventure très prononcé. D’où le terme de jeu hybride.
Certaines séquences sont même typées jeu de guerre avec un arsenal carrément militaire disponible contre certains infectés spéciaux. Parfois vous devrez combattre dans des maisons et le jeu vire alors au survival-horror dans une atmosphère confinée avec peu de lumière et un rayon d’action très réduit.

Quand un élite de ce style arrive on a droit à un mortier, un lance-flamme et autre joyeusetés.

Mourir lors de ces scénarios n’entraine aucune pénalité. Et c’est tant mieux car la jouabilité de ces séquences est très moyenne et c’est un des défauts de LifeAfter : la visée est capricieuse et les déplacements des infectés sont très saccadés.
Pour ne rien arranger la gestion des collisions est mal paramétrée et si un infecté vient au corps-à-corps il devient parfois impossible de lui tirer dessus. Il faut alors s’éloigner pour kite et tuer de loin mais sur certains events ca fera bugger les mobs qui vont freeze ou retourner au point de spawn. Agacant.

L’évolution de votre personnage

Au fil de votre avancée vous accumulez de l’expérience et des points de compétences de toutes sortes. Comme dans tous les jeux de survie les stats brutes de votre personnage augmentent peu mais ca ne vous empêche pas d’évoluer.
Le niveau de votre manoir vous apportera de nouvelles possibilités de craft qui vous rendront plus forts (arme, armure, nourriture…).
Votre équipement pourra être amélioré de plusieurs façons avec des matériaux parfois très rares.
Vous possédez des aptitudes de collecte, d’artisanat et de combat qu’il est possible d’améliorer via 3 arbres de talents séparés. Vous y gagnerez un grand nombre de bonus très utiles.
Une fois bien avancés dans le jeu vous aurez carrément accès à une modification génétique.

La fiche de perso très complète est sur plusieurs pages.

Un très gros travail a été fait par NetEase sur les possibilités de personnalisation de votre maison. Comme dans la plupart des titres il faudra la construire vous-même du sol au plafond. LifeAfter vous transforme alors en véritable architecte en herbe. La surface disponible au sol d’environ 150 m2 est très conséquente. Vous pouvez bâtir sur plusieurs étages avec une très grande liberté d’agencement et selon plusieurs styles.
Il faudra farmer beaucoup de bois & de minerais mais vous avez la possibilité de construire exactement ce que vous souhaitez et même d’accéder au final à un luxe indécent.
C’est tellement poussé qu’il y a régulièrement des concours des plus belles constructions. Certaines n’ont rien à envier aux villas de rêves d’Instagram.

Mon manoir est moche mais fonctionnel (j’avais plus de bois pour la décoration). RdC pour le craft, 1° étage pour le rangement, 2° pour la sieste et rooftop pour l’apéro.

Le jeu en guilde

Les joueurs sont regroupés par camps (l’équivalent des guildes). Tous les membres du même camp habitent dans le même quartier. Vous pouvez déambuler à pied ou en moto autour de chez vous pour visiter les constructions de vos voisins.
Rejoindre un camp permet entre autres de se rassembler pour des raids de boss PvE. Vous pourrez aussi profiter d’un système d’achat / vente interne à la guilde. Il existe pas mal de guildes françaises mais leur degré d’activité est très variable.

Le quartier de mon camp avec les manoirs des guildmates à différents niveaux d’avancement.

La monétisation de LifeAfter

En ce qui concerne la stratégie commerciale du jeu on a comme d’habitude de bonnes surprises avec NetEase Games.
LifeAfter n’est pas du tout P2W et encore moins pay-to-play. Il n’y a aucun système d’énergie ou d’endurance qui limitera votre temps de jeu.
Vous pouvez tout-à-fait avancer dans le jeu et atteindre le endgame sans débourser un centime. D’ailleurs dans ce genre de jeu où il faut tout faire soi-même je trouve ca bien plus gratifiant d’y arriver à la force du farm qu’avec la puissance de la CB.
Ceci dit si vous souhaitez accélerer un peu votre départ dans le jeu il existe 2 options intéressantes :
Le « fonds de LifeAfter » qui coûte 18E et vous apportera de belles récompenses tous les 2-3 niveaux jusqu’au lvl 30.


Ou l’abonnement mensuel avec une flopée de petits avantages qui coûte 5E.
Il y a pas mal d’autres choses dans la boutique mais je vous conseille un de ces 2 achats.
La première dépense effectuée vous octroie en plus un autre joli cadeau : un pack avec une arme évolutive très performante, une tenue permanente uniquement cosmétique, un titre spécifique avec un petit bonus de déplacement et de collecte et un peu d’argent et de nourriture.
Ne prenez pas le pack de débutant à 1.19E. Il contient un fusil à pompe complétement dépassé par l’arme de ce pack.










Pourquoi je vous conseille LifeAfter

  • Graphiquement bien abouti.
  • Un mélange de survie et d’aventure / action réussi.
  • Un scénario long et réfléchi.
  • Construction de maison très poussée.

Ce qui pourrait vous déplaire

  • Maniabilité imparfaite pendant les phases d’action.
  • Traduction automatique approximative.
Graphismes★★★★☆
Ambiance★★★★★
Jouabilité★★★☆☆
Durée de vie★★★★☆
Scénario / Lore★★★★★
Musique et sons★★★★☆
Boutique★★★★☆

Le mot de la fin

LifeAfter a conquis un public et c’est totalement mérité. Le jeu est beau et prenant et bénéficie d’un scénario travaillé alors qu’il part d’un pitch vu et revu. Le mélange des genres survie, aventure et action fonctionne très bien. LifeAfter se montre même plus réaliste que certains survival (qui peut casser une hache en coupant 3 arbres ?). Il offre d’ailleurs bien plus de confort car moins répétitif.
Il n’a pour l’instant aucun concurrent sérieux mais la sortie prochaine de Undawn Mobile pourrait rebattre les cartes.


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Epic Battle Fantasy 5 : test & avis

Epic Battle Fantasy 5 : test & avis

  • Le serious gaming loufoque
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Les 5 personnages jouables du jeu. Ambiance burlesque garantie.

Aux origines d’Epic Battle Fantasy 5

Epic Battle Fantasy 5 a paru sur le Playstore en octobre 2022. C’est le portage sur Android du jeu PC créé par Matt Roszak, un développeur canadien indépendant connu sous le nom de Kupo Games. Au départ il faisait des jeux jouables sous navigateur et le succès rencontré l’a poussé à passer aux applications.
Il est à l’origine de toute la série des Epic Battle Fantasy. Il a aussi produit quelques autres titres reliés au même univers.

Le logo de Kupo Games

Présentation et direction artistique d’Epic Battle Fantasy 5

Ce 5° opus de la série est un RPG tour-par-tour d’une richesse et d’une profondeur étonnante pour un jeu F2P. La trame principale totalement gratuite propose une trentaine d’heures de jeu. Il n’y a ni publicités imposées ni dialogues à rallonge pour gonfler artificiellement la durée de vie.
L’ambiance est diamétralement opposée à celle des RPG japonais de Square, Monolith ou GameArts (pour ne citer qu’eux) qui se prennent souvent très au sérieux avec des héros torturés au passé mystérieux et des scénarios de fin du monde.

Lancer un scan sur des ennemis inconnus est toujours la première chose à faire.

Car ici, même si l’on touche à des thématiques modernes sérieuses telles que la résistance au fascisme ou la lutte pour l’écologie (qui a dit FF VII ?), l’ambiance est résolument légère, emmenée par un style coloré et un humour omniprésent très geek, sans filtres et plein de références.

C’est juste le soleil baka !

Graphiquement ca peut surprendre : inutile de nier qu’on est loin des standards de qualité communément acceptés. Certains visuels font penser à un titre pour enfants. Mais un jeu ne se résume heureusement pas à ca et dans le cas présent on s’habitue très vite pour se laisser embarquer par l’aventure.

On retrouve la tradition des minijeux et casse-têtes.

Et on se rend vite compte que ce n’est pas du tout un jeu enfantin. Les dialogues sont clairement destinés à un public adulte (des filtres sont possibles ) et la difficulté paramétrable est bien présente même en mode normal. Vous tomberez rapidement sur des ennemis coriaces qui vous demanderont une vraie présence derrière votre écran. Adios les combats en automatique et c’est très bien comme ca.

Lance sera le 2° boss que vous affronterez.

Le gameplay dans Epic Battle Fantasy 5

La jouabilité du titre est classique mais très efficace. Lors des combats on a accès à quelques menus contenant les nombreuses actions possibles. Techniques monocible ou AoE, élémentaires ou non, compétences spéciales, sorts d’attaque ou de soutien, buffs & debuffs, invocations, objets… Il ne manque rien et les combats sont riches en possiblités.
Lors des phase d’exploration on clic simplement sur les éléments de décor pour interagir avec eux ou pour se déplacer. La trame principale ne sort pas des sentiers battus : le héro n’a rien demandé à personne, se retrouve mêlé à un conflit qui le dépasse et essaie de faire avec. Les quêtes de départ semblent n’avoir aucun but précis mais le scénario gagne en gravité et en profondeur dès qu’on quitte la zone de départ.
Je vous conseille clairement de jouer avec une souris, le jeu s’y prête totalement. Sur grand écran c’est encore mieux car les sessions de jeu peuvent être très longues !

Les possibilités d’action en combat sont très variées.

Une particularité du gameplay de ce 5° opus est la disparition de la barre de mana . La plupart des compétences ont un cooldown de quelques tours ce qui va vous obliger à créer des rotations de techniques les plus optimisées possibles. Car tous les personnages ont des attaques puissantes à utiliser dés que up et il faudra remplir les tours creux avec des buffs, des debuffs, des ultimes, des soins ou des coups plus faibles dans le pire des cas

Ultime des ténèbres de Pad’Pat, le chat aussi redoutable que kawaï.

Une grande variété de techniques & compétences

Le panel de techniques de chaque héro est grandement personnalisable : vous apprenez de nouvelles compétences au fil du scénario et certaines s’enseignent à n’importe quel personnage, hormis quelques coups « signature » réservés.
Vous êtes donc libres de créer des builds très différents ce qui va modifier totalement les rotations en combat. A vous de trouver les meilleurs schémas car il y a beaucoup de compétences et vous n’êtes pas limités à 2-3 techniques par héro.
Cette souplesse dans l’optimisation des persos apporte une grande profondeur au gameplay.

Onglet des compétences et ultimes de Natalie avec 12K+ PA pour les améliorer.

Vous pouvez en plus capturer les monstres ennemis, même les boss sous certaines conditions, et les invoquer plus tard en combat pour bénéficier de dégâts supplémentaires, de buffs / debuffs ou d’effets particuliers souvent météorologiques.
Car le temps qu’il fait peut impacter certaines de vos techniques : si il pleut et que vous lancez un sort de foudre sur un ennemi mouillé les dégâts seront augmentés. Mais vous n’êtes pas dépendants de la météo et vous pouvez appliquer l’effet mouillé sur un ennemi de différentes façons.
Bien sûr selon la nature de l’ennemi il sera de base déjà sensible ou résistant à certains éléments ce qui complexifie encore la stratégie à adopter.

Liste des ennemis capturés. Il faut en sélectionner 18 qui seront invocables en combat.

L’évolution des personnages

Toutes ces compétences s’achètent et s’améliorent en dépensant les points gagnés après chaque combat (PA). Ca augmente vite au début mais ca se corse rapidement et vous devrez même farmer à certains moments pour être au niveau. Ca rappelle des souvenirs d’une autre époque…
Vos héros montent de niveau automatiquement avec l’XP gagnée grâce aux quêtes et aux combats. Ils n’ont pas d’arbre de talents à proprement parler mais la liberté amenée par le système de compétences suffit largement à leur optimisation.
Ils gagnent en puissance aussi avec leur équipement qui tient en 6 pièces : arme, chapeau et tenue puis 3 pièces d’accessoires divers (badge, masque, peinture, animal…). Il peut être lui aussi amélioré.
A noter que l’équipement porté par les personnages changent leur skin en jeu ce qui est assez rare pour être souligné.

Fiche de perso de Lance. Elle semble réduite car équipement et inventaire sont à part mais il y a en fait tout ce qu’il faut.

La monétisation d’Epic Battle Fantasy 5

Comme dit plus haut EBF 5 est totalement F2P et est jouable d’un bout à l’autre sans rien débourser. Vous pouvez si vous le souhaitez visionner des pubs en fin de combat pour augmenter de 30% les gains d’or, d’XP et de points de compétences.
Il existe néanmoins 3 options payantes qui sont toutes à 6.99E.
La première permet de supprimer la possibilité de regarder des pubs en fin de combat et confère de manière permanente le bonus de 30% qui y est associé.
La deuxième débloque le contenu Deluxe : accès à des donjons, nouveaux équipements et épreuves spéciales (boss et arène solo).
La troisième apporte un mod permettant de modifier les paramètres du jeu avec un système de tricheries & handicaps et surtout de recommencer le jeu après l’avoir fini en conservant son équipe augmentée.
C’est clairement le contenu Deluxe – la deuxième option – qui est recommandé si vous souhaitez prolonger l’aventure.

Les 3 options de la boutique.

Entrée dans le château fasciste. La déco parle d’elle-même.

Des petites cinématiques façon dessin au crayon apparaissent après les tournants du scénario.

Les fascistes font des recherches sur ces monolithes tombés du ciel qui sont au coeur de l’histoire.

La dure condition de PnJ. Condamné pour l’éternité.

Pourquoi je vous conseille Epic Battle Fantasy 5

  • Une profondeur de gameplay inattendue digne des grands noms du RPG tour-par-tour
  • Une durée de vie impressionnante (+ de 30 heures uniquement pour le scénario gratuit).
  • Contenu « offensant » pouvant être totalement filtré et difficulté paramétrable : un jeu pour toute la famille (même si on sait tous qu’il n’y a que vous qui jouez).
  • Un humour gentiment geek plein de références populaires.

Ce qui pourrait vous déplaire

  • Les graphismes demandent un temps d’adaptation (comme pour Phobies, ca vaut vraiment le coup).
  • Le scénario pourrait avoir une ligne directrice un peu plus claire.
Graphismes★★★☆☆
Ambiance★★★★★
Jouabilité★★★★★
Durée de vie★★★★★
Scénario / Lore★★★★☆
Musique et sons★★★★☆
Boutique★★★★★

Le mot de la fin

Epic Battle Fantasy est un must-have pour les amateurs de RPG turn-based. Il possède presque tout ce qui fait le succès du genre : des combats stratégiques et assez longs (aucun boss ne se passe en moins de 15 minutes), une optimisation des héros poussée, une belle durée de vie. Il se paie en plus le luxe d’une vraie rejouabilité ce qui n’est pas si fréquent pour un RPG.
On peut bien sur lui reprocher son visuel coloré qui semble un peu édulcoré. Mais ce n’est que la surface…


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SSSnaker : test & avis

SSSnaker : test & avis

Pour qui sont ces serpent qui sifflent sur vos têtes ?
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Image officielle du jeu. Pas terrible je sais :/

Aux origines de SSSnaker

SSSnaker est un jeu édité en mars 2023 par Habby (happy hobby) à qui l’on doit déjà plusieurs succès comme Archero ou Kinja Run, déjà présenté sur GameScout. Vous trouverez d’ailleurs dans l’article en lien quelques détails sur cet éditeur. Il a été développé par Yiduo Games, un studio chinois très récent basé à Beijing et dont c’est le 3° jeu.

Le logo de Yiduo Games

Présentation et direction artistique de SSSnaker

SSSnaker est un shoot ’em up inspiré par le cultissime Snake de la fin des années 90 qui avait fortement marqué les utilisateurs de téléphone Nokia à cette époque. C’est évidemment une version modernisée avec un gameplay très accessible et addictif revu, comme une grosse majorité des shoot ‘m up actuels, à la sauce rogue-like.

L’écran d’accueil du jeu avec le serpent joué en ce moment.

Comme la plupart des jeux édités par Habby SSSnaker possède une ambiance colorée et ludique avec des graphismes simples et clairs. L’univers audio est dans la même veine avec une musique sobre et discrète mais des bruitages que j’ai trouvés un peu agressifs. La priorité est donnée à la jouabilité afin d’amener un divertissement immédiat et un plaisir de jeu libéré des manipulations complexes.
Vous allez faire évoluer votre serpent à travers des niveaux aux décors variés et contenant bien sûr leurs lots de monstres à éliminer. Il se dirige simplement avec un unique pad en bas de l’écran et la maniabilité est, comme on pouvait s’y attendre, parfaitement fluide et réactive.

Début du chapitre 8, décor volcanique.

Le gameplay de SSSnaker

La différence la plus notable par rapport au Snake original est le fait que votre serpent peut tirer. Sinon ce serait pas un shoot ’em up, merci Captain Obvious.
Les projectiles partent de canons qui composent le corps du snake. Il est tout petit en début de partie et n’en possède qu’un seul mais il grandit en absorbant les bonus droppés par les monstres et un nouveau canon apparait à chaque fois. Votre serpent atteint donc rapidement une taille plus imposante et dispose d’un grand nombre de canons pour canarder les ennemis.

Un grand serpent implique de grandes responsabilités.

Mais le snake ne se contente pas de grandir. Comme dans tous les rogue-like vous allez récupérer en cours de partie des buffs qui vont l’améliorer. Ca reste classique : puissance, vitesse d’attaque, taille, soins… mais surtout vous aurez la possibilité de transformer vos canons de base en canons élémentaires (feu, glace, foudre, nature, sacré) ce qui va décupler la puissance de votre serpent et vous donner une chance d’atteindre la fin du niveau.

En mode campagne on peut choisir un buff parmi 3 aléatoires.

Ces écoles élémentaires peuvent aussi être améliorées sur 3 paliers et gagnent alors des effets dévastateurs. Si vous avez la chance de pouvoir transformer 5 de vos canons (le maximum) en un élément au niveau 3 et de récupérer quelques bonus intéressants à coté vous aurez un serpent très puissant.

Premier boss du chapitre 8. Je m’arrête là pour le test.

L’évolution de vos serpents

Vous n’aurez d’ailleurs pas qu’un seul serpent à disposition. Le snake de base sera vite remplacé car il en existe d’autres qui appartiennent aussi à ces écoles élémentaires. Ils possèdent plus de PV, plus d’attaque et une capacité spéciale. Ces serpents ont surtout la possibilité de dépasser la limite de 5 canons de la même école. Ils sont classés en tiers S, A ou B.
Au fil de votre avancée vous pourrez choisir 2 puis 3 serpents à chaque partie et ils se relaieront à la mort de l’un d’entre eux, en gardant tous les buffs accumulés.

Mon premier serpent élémentaire.

Vous possédez également un équipement à améliorer au fil de vos parties. Il se compose de 6 pièces (couronne, armure, queue, dent, canon et coeur) augmentant vos stats brutes et vous octroyant divers buffs selon leur qualité et leur niveau. Vous les lootez pendant vos parties et en achetez aussi avec un système monétaire classique à base de gemmes.
Il y a un arbre de talents très sommaire qui n’est en fait qu’un enchainement d’augmentation de vos stats mais avec une petite particularité sous forme d’amplificateurs qui multiplient les effets de certains paliers.

La feuille de perso et l’inventaire.

Peu de modes de jeu différents

Le mode de jeu principal se compose (pour l’instant) de 20 chapitres thématiques contenant chacun 30 niveaux avec un boss tous les 10 niveaux.
Il y a un autre mode intéressant, appelé sobrement « Epreuve », qui vous jette dans une grande arène dans laquelle se succèdent des vagues de monstres. Vous y rencontrerez beaucoup plus d’ennemis que dans la campagne principale mais vous êtes aussi plus libres dans le choix de vos buffs et pouvez donc construire des serpents bien plus puissants. Il y a un classement entre joueurs pour ce mode.
A coté il existe un onglet événement avec un seul event, une mine d’or très simple servant à amasser des ressources.

En mode épreuve on peut choisir 4 buffs d’un coup parmi 9 aléatoires.

La monétisation de SSSnaker

Pour finir on jette un oeil à la boutique comme d’habitude. Sachez déjà que si SSSnaker est présenté sur GameScout c’est qu’elle est totalement optionnelle. Le joueur n’est jamais acculé et poussé à l’achat et on progresse facilement sans débourser un euro. Je suis arrivé au chapitre 8 pour le test et je ne me sens pas bloqué du tout. Il n’y a de plus aucunes publicités ce qui est un avantage certain.
Un fois cela dit, il faut avouer que la boutique est d’une banalité affligeante. On peut acheter des gemmes pour avancer dans le stuff et les serpents avec des tarifs très classiques allant de 1E à 100E.
Il a quelques packs quotidiens contenant des ressources (un peu) variées allant de 1E à 10E.
Et un « fonds de croissance » à 19E donnant des paquets de gemmes assez conséquent lorsque vous franchissez certains paliers de niveau.
La boutique est vraiment fade mais je ne peux pas lui donner une mauvaise note : les achats sont complétement optionnels, les prix d’appel sont bas et il n’y a pas de pubs.

La boutique, minimaliste.

Le serpent foudre grade A commence avec 2 canons élémentaires.

Découverte d’un couloir secret dans une épreuve.

Passage de relais à la mort du premier serpent.

L’arbre d’améliorations.

Obtention d’un serpent grade A.

Pourquoi je vous conseille SSSnaker

  • Le plaisir de retrouver le Snake (ca fonctionne que pour les vieux comme moi).
  • La touche Habby : un jeu ludique et coloré avec une prise en main immédiate.
  • Une difficulté progressive bien dosée.

Ce qui pourrait vous déplaire

  • Déconseillé aux ophiophobes évidemment.
  • La touche Habby très typée casual ne plait pas trop aux serious gamers
Graphismes★★★☆☆
Ambiance★★★★☆
Jouabilité★★★★★
Durée de vie★★★☆☆
Scénario / Lore/
Musique et sons★★★★☆
Boutique★★★★☆

Le mot de la fin

SSSnaker est un shoot ’em up original, agréable et dynamique avec une courbe de progression bien dosée. Son intérêt premier est d’être un digne descendant du Snake de l’époque. Mais il ne se résume pas à ca ! Le concept a été intelligemment adapté aux standards d’aujourd’hui et SSSnaker serait un bon jeu même sans son illustre aïeul. Il réussit à apporter un peu d’originalité dans le gameplay ce qui n’est pas évident avec un shoot ’em up.


Lien direct vers le jeu sur le Playstore ici


Pour une fois il n’y a pas de lien Youtube : il n’existe pas de trailer officiel pour SSSnaker !


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Ace Racer : test & avis

Ace Racer : test & avis

Arcade futuriste
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Aux origines d’Ace Racer

Ace Racer est un jeu de course de voiture sorti en mars 2023. Il a été produit par NetEase Games et publié sur le playstore par Exptional Global, sa filiale servant à diffuser ses jeux. NetEase Games est un fournisseur de jeux chinois bien connu ayant plusieurs succès à son actif (LifeAfter, Infinite Lagrange, Vikingard…) et il est le concurrent principal du géant Tencent.

Le logo de NetEase Games. Exptional Global n’a pas (encore ?) de logo.

Présentation et direction artistique d’Ace Racer

Ace Racer est un jeu résolument orienté arcade punchy, dynamique et coloré. Il vient de Chine mais surfe sur une ambiance high-tech sud-coréenne très à la mode.
Il fait la part belle aux dérapages sans pour autant ressembler au drift que l’on retrouve dans d’autres titres. C’est vraiment de la glissade à l’ancienne pleine de sensations, avec le cul de la voiture qui chasse comme à la grande époque du frein à main.

L’écran d’accueil du jeu avec votre avatar et votre bolide du moment.

Graphiquement Ace racer est quasiment irréprochable, largement au niveau de la série Asphalt. Les voitures – réelles ou créées pour le jeu – sont toutes bien modélisées et l’environnement est immersif (même si les décors défilent souvent trop vite pour être admirés mais on va pas s’en plaindre).

Drift nocturne. La nitro est disponible (en rose).

L’univers audio est bien travaillé également avec des musiques bien rythmées et des bruits d’échappement agréables, bien aidés par des circuits très sinueux qui empêchent la monotonie d’un moteur en pleine ligne droite.

Circuit dans les montagnes.

Le gameplay dans Ace Racer

La jouabilité est d’ailleurs vraiment excellente. Vous dirigez la voiture avec le coté gauche de l’écran et utilisez le drift ou les techniques avec le coté droit (l’accélération est automatique).
A chaque sortie de drift vous avez droit à une petite accélération bonus, comme une mini-nitro, qui relance votre voiture et amène une belle nervosité à la conduite.
Vous avez aussi une « vraie » nitro qui se charge avec les drifts. Elle se charge plutôt vite ce qui permet de l’utiliser souvent.
Chaque voiture dispo également d’une capacité spéciale dont je parle plus bas.

Une des rares lignes droites.

Le dérapage est vraiment bien paramétré et si vous êtes un habitué du genre la prise en main sera rapide. Mais la difficulté générale du jeu est assez élevée et certaines séquences nécessitent des enchainements de dérapages parfois assez compliqués.
Si vous avez la possibilité de jouer avec une manette pour profiter de la sensibilité du stick analogique c’est encore mieux puisque le jeu est compatible.

Au pied des falaises.

Les véhicules disponibles

Les voitures disponibles sont pour la plupart inspirées par les modèles phares d’une vingtaine de constructeurs internationaux (Porsche, Aston Martin, Bugatti, Nissan, Lotus…). Elles sont modifiées pour les besoins du jeu car elles reçoivent toutes une capacité spéciale – un ultime – en fonction de leur catégorie :
– Speedster donne un gros boost d’accélération.
– Supporter apporte des améliorations à l’équipe.
– Interceptor agresse l’équipe adverse.
– Balancer est un polyvalent.

Car dans Ace Racer les courses se jouent avec 6 pilotes répartis en 2 équipes de 3. Le classement final est individuel mais être dans l’équipe gagnante apporte des récompenses supplémentaires.

Rapide vue sur l’équipe pick-up avant le départ.

Ne voyez pas ce jeu en équipe comme une contrainte car ce n’en est absolument pas une. Le rôle de votre bolide n’impacte pas ses stats brutes : un supporter roulera aussi vite qu’un speedster, à voiture équivalente évidemment. C’est uniquement sa capacité spéciale qui sera en fonction de sa catégorie.
Et bien sûr ces ultimes varient d’un modèle à l’autre : ce n’est pas le même pour toutes les voitures du même rôle bien qu’il puisse y avoir des points communs.

La Zéphyrus s’envole vers d’autres cieux.

Evolution & customisation

Votre voiture et votre personnage sont personnalisables et cette option est assez poussée, surtout en ce qui concerne votre avatar.
Un peu à la façon de PUGB vous avez accès à un dressing qui se débloque au fil de votre avancée. Ca ne sort pas vraiment du registre urbain / pop asiatique mais ca laisse pas mal de possibilités.
Pour votre bolide ce sera des effets esthétiques comme des lasers et des trainées de lumière. Ca semble un peu Jacky Touch dit comme ca mais en jeu ca rend bien.

La garde-robe de votre personnage, très complète.

Vous débloquerez plusieurs kits de nitro ayant parfois une puissance équivalente mais un mode de charge / décharge différent et vous pourrez donc l’adapter selon votre style ou selon le circuit sur lequel vous travaillez.
Il y a une partie pour le calculateur moteur (ECU en anglais) à compléter avec vos récompenses puis à améliorer.
Il y a le niveau général de votre véhicule qui s’augmente avec des fragments et de l’or.
Puis finalement le niveau de compétence que vous développez à force de conduire votre voiture (proficiency en anglais). Celui-ci augmente tout seul à force de jouer et vous amène quelques récompenses.

La Zephyrus a été ma première légendaire et la voiture principale pour le test.

Votre véhicule dispose aussi de spécificités passives variées dépendantes de sa catégorie et de son modèle : comportement différent selon qu’elle soit traction / propulsion / 4WD, charge de l’ultime plus rapide selon l’environnement du circuit (ville, montagne…), durée des turbos allongée…

En cumulant toutes ces particularités on arrive à des voitures très différentes les unes des autres et offrant des styles de jeu radicalement opposés. Un énorme point fort pour Ace Racer.

Les quelques voitures collectées pendant les essais du jeu.

La durée de vie

Elle semble très prometteuse grâce à plusieurs modes multijoueurs facilement accessibles. Course classée ou d’entrainement, compétition entre clubs, circuits de survie ou d’endurance… Il y a pas mal de choses à faire et ce sera encore très certainement étoffé par la suite puisque le jeu est encore très récent.

Le mode carrière entièrement solo ne comporte que 27 courses mais, grâce à une difficulté intéressante, il pourra lui aussi vous tenir un bon moment.

Une partie des modes de jeu disponibles.

La monétisation dans Ace Racer

Un dernier paragraphe concernant comme toujours la boutique en argent réel. Et Ace Racer fait indubitablement partie des bons élèves du Playstore.
Avant toute chose il faut savoir que Ace Racer ne comporte aucune publicités mais qu’il ne pousse pourtant absolument pas à l’achat. Vous pouvez profiter gratuitement de l’entièreté du jeu et progresser sans aucune difficulté.
A titre d’exemple je n’ai pas dépensé un seul euro pour le test et j’ai fini avec 9 voitures dont 3 légendaires très compétitives et j’ai eu assez de ressources pour améliorer entièrement l’une d’elles.
Si vous souhaitez quand même vous faire plaisir et soutenir le studio partez sur l’abonnement mensuel. Il n’est qu’à 5E pour un apport en ressources vraiment convenable et vous permettra d’accélérer votre avancée et de vous amuser un peu avec les cosmétiques.

La monnaie premium disponible dans la boutique. Une fourchette tarifaire classique.





Pourquoi je vous conseille Ace Racer

  • Graphismes impeccables.
  • Très bonnes sensations de vitesse et de pilotage.
  • Un chara-design qui ne tombe pas dans la caricature (coucou NFS).
  • Des véhicules très différents les uns des autres.
  • Pas de pay-to-win ce qui est vraiment bien sur un style de jeu aussi compétitif que la course de voitures.
  • Une boutique simplement parfaite.

Ce qui pourrait vous déplaire

  • C’est en anglais (le niveau requis est assez bas).
  • Les persos féminins sont un peu sexualisés (à l’asiatique, pas façon Hollywood donc PEGI 12 car rien d’offensant non plus).
  • Il faut pas être épileptique avec tous les lasers, néons et compagnie.
Graphismes★★★★★
Ambiance★★★★☆
Jouabilité★★★★★
Durée de vie★★★★☆
Scénario / Lore/
Musique et sons★★★★☆
Boutique★★★★★

Le mot de la fin

Si vous cherchez un bon jeu de course orienté arcade Ace Racer est pour moi la meilleure proposition actuelle du Playstore. Graphiquement dans le (très) haut du panier, avec une bonne jouabilité, des belles sensations et une progression bien paramétrée, il faudrait être vraiment tatillon pour le bouder.
Son seul défaut est d’être en anglais mais pour un jeu de course ce n’est pas vraiment gênant.


Lien direct vers le jeu sur le Playstore ici


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